On signale que cinq ou six policiers sont déjà suspendus en attendant que l’enquête ordonnée par le patron de la police , le général-Major Hamel, suit son cours pour déterminer les tenants et aboutissants de ces » agissements inadmissibles et portant préjudice au corps de la police, quelles qu’en soient les motivations». Des dépassements observés lors de la marche organisée Dimanche passé à l’occasion de la commémoration du printemps Berbère , ce qui a déclenché des échauffourées entre les forces de l’ordre et un groupe de jeunes. Ces scènes montrant des policiers en civil brutalisant des manifestants ont été filmées par des internautes et diffusées sur les réseaux sociaux suscitant colère et indignation au sein de la population branchée.Alors faut-il se féliciter de cette décision et croire que l’Algérie avance bel et bien vers une démocratie réelle d’ailleurs engrangée pour la première fois dans l’histoire du multipartisme lors des dernières élections? Faut-il féliciter la direction générale de la police pour avoir enclencher cette enquêté suite seulement à des vidéos sur Youtube? Ou alors attendre que ces conclusions se traduisent réellement sur le terrain pour donner confiance et sérénité au citoyen qui n’y voit que « noir » quand il s’agit de ces corps constitués? L’heure a-t-elle réellement sonné pour que l’Algérie rentre de plein pied dans une nouvelle deuxième république comme l’a tant déclaré le directeur de campagne du nouveau président élu? Attendons pour voir.
D’autres parts,le politologue et ancien colonel du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), Mohamed Chafik Mesbah, avait signalé précédemment que le général major Hamel aurait subi des pressions allant dans le sens d’une répression de la dite marche à Tizi Ouzou. Cependant dans le même contexte et s’exprimant sur les ondes de la Web Radio FM de Maghreb Émergent, sur l’attentat de Tizi Ouzou , il n’ y va pas par mille chemins en déclarant que la perte des 11 militaires tués dans l’attentat à Iboudrarene relèverait d’une « défaillance » des chefs militaires de la région et réclame leur traduction devant le tribunal militaire.
Les hommes naissent libres et ont pour obligation de s’opposer et dénoncer les forfaits de leurs semblables par différents moyens. Il y a une gradation dans la récompense selon l’attachement aux commandements de Dieu et aux valeurs humaines universelles. Comment peut–on être poursuivi par « la justice » parce qu’on a été observateur d’un méfait sur la place publique et que l’on a porté à la connaissance des autres. Un jeune a été battu par des policiers jusqu’à perdre connaissance et trainé par eux comme un sac sur la voie publique à Tizi-Ouzou. Au delà de l’acte criminel des flics, l’observateur n’est pas acteur. Il a simplement une opinion sur ce qui se passe. Il a filmé cet acte et l’a partagé avec le reste des gens. C’est sa manière de s’exprimer face aux agissements criminels de ces policiers.
Dans le monde entier, on ne peut être condamné pour son opinion, sa pensée. Toutes les lois du monde garantissent la liberté de pensée. L’Algérie cette semi république ou plutôt cette semi monarchie est signataire des conventions internationales sur la liberté d’opinion et notre constitution la garantie. La justice de cette semi monarchie se discrédite en s’attaquant des personnes innocentes et en confortant les criminels. Cet acte montre clairement que le Ministère de la justice, autiste par ailleurs sur viol des droits des citoyens, dont le pouvoir algérien à le devoir de protéger et de promouvoir, devient un instrument d’injustice et de haine. Les tourbillons de la révolte continueront à ébranler la fondation de cette semi-monarchie tant que les droits de citoyens ne sont pas respectés. Ces actes montrent que l’émancipation qu’on pensait avoir obtenue en 1962 n’est qu’une illusion et qu’il faut se battre encore solidairement par acquérir nos espaces de liberté qu’on considère comme une évidence.
Bonjour.
Dans une république digne de cette appellation, le wali et le chef de sûreté de wilaya devraient être relevés de leurs fonctions.