S’il y a une administration, à travers toute la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès où il ne fait pas bon venir demander un papier: retirer soit  l’acte notarial d’une transaction établie qui devrait être visé par cette administration , soit le livret foncier ou tout simplement retirer une pièce à compléter pour son dossier bancaire ou de demande de logement, c’est de la conservation foncière, sise sur le boulevard Cheikh Larbi Tebessi , au même batiment que la direction des finances, juste en face du cinéma “Vox” qui fait jaser plus d’un.  En effet, sur les deux journées de la semaine qui sont réservées au public pour déposer le dossier relatif à un livret foncier ou retirer le “sésame” sus-cité, il faut se lever tôt le dimanche ou le mardi pour pointer dès six heures devant la porte, sinon avoir une “connaissance” de taille dans cette enceinte, pour pouvoir “passer”. Il ne se passe pas une journée sans que cette administration soit taxée de tous les maux par une population déroutée et ne sachant quoi faire devant des situations délicates où seul parfois le directeur peut trancher. Et le commun des citoyens devine aisément ce qui en découle de ces situations “abracadabrantes” et surtout bureaucratiques  qui permettent la prolifération de la corruption , passe-droits et tout ce qui s’en suit en vue de retirer ces documents de première importance.Outre les actes de propriété (établis par les seuls notaires)  qui doivent transiter par cette structure pour une validation de ladite transaction ou bien  le livret foncier devenu  obligatoire pour toute transaction immobilière cadastrée, il existe un autre document qui fait la vedette en l’occurrence le certificat négatif du propriétaire, document parmi tant d’autres, sujet de nombreuses convoitises, démontrant l’éligibilité du propriétaire et de la propriété  à toute acquisition ou transaction.  Certes les différents services de cette administration, bien qu’ils soient informatisés, continuent de “se noyer”  dans une bureaucratie pernicieuse en raison de l’absence d’une gestion qui nécessite  clarté  et transparence devant un nombre de demandeurs toujours croissant à tel point que ce siège qui occupe des petites salles au troisième et quatrième étages est devenu trop exigu pour le public. D’autre part, d’aucuns ne savent pas et ne comprennent pas pourquoi  un directeur, qui remplace un autre parti en congé, ne prend en charge que les dossiers déposés en son temps.  Il est clair que beaucoup de non-dits restent à éclaircir dans cette administration.