Bon nombre de points cruciaux étaient à l’ordre du jour du forum tenu ce lundi 05 janvier 2015 à la maison de la presse. De tous les points débattus, de par le projet photovoltaïque avec 1.000 points lumineux dans les grands axes et leurs pénétrantes, celui touchant «l’amélioration urbaine» était le plus accablant. Le directeur de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction a consacré d’ailleurs le clair du temps imparti à l’explication de ce volet.
Mr LACHACHI SIDI Med HABIB a eu à donner un point de situation sur la mise en œuvre de ce programme qui compte en totalité 102 projets dont 51 terminés et le reste touchant aussi d’autres cités en cours de réalisation. La wilaya a bénéficié en outre de 11 sites, fait-il savoir, selon les besoins exprimés par chaque localité au titre de l’exercice du programme complémentaire, doté d’un budget global de 3.610 millions de dinars.
Les indices d’application de ce dispositif de développement urbain sont «globalement» positifs, selon l’estimation du directeur qui paraissait bien embonpoint. La plupart des projets inscrits sont achevés ou en cours de réalisation. Le bosquet et ses alentours jusqu’à la rivière sont aussi concernés par ce remaniement qui, selon Mr LACHACHI, vont réjouir le citoyen d’en trouver ou se détendre et se défouler en famille fuyant les endroits afflictifs.
Vu la consistance des projets, Mr LACHACHI ne pouvait à l’évidence, dresser un bilan trop détaillé, vu certains projets encore des prévisions avenir en phase d’études, ni par commune ni par chapitre d’opérations, se contentant d’une analyse condensée et synthétique, avec toutefois un «zoom» sur la capitale de la Mekarra, qui se taille la grande part dans le cadre d’une réhabilitation des vieilles bâtisses dans trois zones importantes touchées par un diagnostic des services du CTC : (le centre ville notamment le quartier de sidi Amar, Adim Fatiha et Sidi Djillali) ainsi que d’autres cités dans les trois zones.
5958 logements sont concernés par cette opération à travers toute la wilaya avec une enveloppe de 900 millions de DA. Les travaux toucheront la réhabilitation des murs, l’étanchéité et les cages d’escaliers, « le cahier de charge sera déposé très prochainement pour ensuite lancer l’appelle d’offre », fait apprendre le DUAC.
L’exposé serein et plein de franchise a soudain viré à un bref moment au ton de défense. A l’origine de ce moment déclic de cette position légitime, des ‘’jugements’’ ayant trait à de multiples anciens projets de réalisation notamment les trottoirs, du gazon et des aires de jeux de vie courte.
Mr LACHACHI a réagi spontanément par pudeur « je suis partisan de la qualité des études et des travaux, je ne tolérais jamais un bâclage dans un projet ». le DUAC fait savoir dans ce sillage consolidant son point de vue qu’il travail en collaboration avec le directeur de l’OPGI, les chefs de daïra et l’ensemble des P/APC ciblant en priorité les point déficitaire en matière d’aménagement urbain, sans toute fois omettre de faire associé les architectes et même la société civile.
Le problème des constructions illicites que connaissent en particulier les communes et les petits patelins demeurent d’une déduction faite, après réponse sur le sujet de Mr le directeur, loin de connaitre une mise en rails. Les usagers profitant de l’absence ou la complicité de l’autorité opèrent à des extensions sans autorisations qui seront par la suite régularisées dans la majorité des cas. Ces pratiques nuisent à la structure générale et au plan structurant de l’urbanisation.
Djillali T