Des discussions ? un avenir ? un état à trois présidents

 

Le moment où le peuple se bat et appelle à plus de liberté, la maison de Belkhadem propose à son tour une liberté qui franchit les limites de liberté du citoyen. Le peuple est désormais le dernier souci dans sa maison. Pour préserver plus de liberté dans son estomac à bien digérer les ambitions de plus de liberté d’un peuple, les défenseurs des droit de la famille ne voient mieux que de proposer un troisième président à la présidence afin de jouer le rôle de la deuxième chambre (sénat) pour garder le temple des intérêts bien à l’abri des libertés du peuple.

Il ressort des propositions de la chambre de Belkhadem pour Bensalah, un semi président, premier ministre issu d’une majorité qui sera certainement du FLN (conviction de Belkhadem) qui se rallie avec son président du parti sous le chapeau du président de la république et contre lui.

Le peuple qui se défendait pour avoir plus de transparence, plus de liberté et moins de barrages, se verra plus éloigné encore et encore par ces intérêts aveugles qui multiplient ses problèmes et l’enfoncent dans le désespoir. On assistera alors à un système présidentiel multiple, il ne sera ni présidentiel ni semi présidentiel.

La présidence sera partagée entre le président de la république, le semi président issu de la majorité qui sera nommé par fraude et bourrage des urnes et bien sûr son président qui se fait majoritaire par conviction.

Cette présidence conjuguée au pluriel ne donnera certainement pas de solution puisqu’elle regroupera la complexité elle-même, les problèmes deviendront des problèmes, l’émeute devient une guerre, une bagarre devient une bataille, un lot de terrain à bâtir qui se rétréci déjà depuis bien longtemps et devient un lit sur terrain où juste dormir, l’immolation de Bouazizi au pluriel sera des azaizas.

Le président de la république alors, aura une tache plurivoque, difficile que jamais, deux présidents à surveiller, de qui se méfier et rassurer en même temps, des autres présidents de partis à dissuader et d’un peuple isolé à défendre si c’est possible et calmer.

One thought on “Des discussions ? un avenir ? un état à trois présidents

  1. C’est normal qu’il est pour un président à vie car pour lui, tous les Algériens sont des “bon à rien”,incapable d’élire un “président” à 100% pas à trois quart ou de faire la différence entre un gaddafi qui vient de déclarer rester au pouvoir jusqu’à la dernière goutte de sang “pas le sien” mais celui du peuple libyen et jusqu’à mettre toute la libye en ruine pour préparer le lit des chantiers qu’auront à lancer les alliés de l’Otan pour reconstruire le pays et une révolution d’un peuple qui “y en a marre” des memes mots depuis 1969 .Et j’en suis sur et absolument certain que des personnes de sa trempe au pouvoir feront pire que gaddafi , parce non seulement il est le seul à cautionner gaddafi au lieu de lui trouver une solution d’exil et épargner la libye de cette destruction à ciel ouvert mais qu’il fait n’importe quoi pour rester à la tête du parti quitte à écarter toute la nouvelle jeunesse militante et ce, dès qu’il a entendu Fakhamatho parler de constitution voilà qu’il dit aspirer lui aussi comme tout militant au poste supreme.Des assemblées générales ont été tenues en secret pour éviter les parleurs ou de potentiels candidats, des coups bas, des bagarres et tout ce qui s’en suit pour laisser en place ceux qui l’ont cautionné.Nous avons marre de belkhadem ,de tout le monde qui veulent rester au pouvoir plus qu’il n’en faut, laisser la place aux jeunes,faites comme tout le monde ou au moins comme ceux qui vous ont précédé dans ce monde, il y a des siècles et qui ont vu d’innombrables révolutions.Inspirez vous de leurs nombreuses révolutions pas celles Arabes c’est nouveau mais celles des européens, asiatiques et autres Américaines.
    Logiquement, le premier article de la nouvelle constitution doit mentionner que quiconque qui aspire à un poste de responsabilité politique doit passer par un test d’envoi de SMS et l’utilisation d’un clavier avant toute autre chose.

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