Après avoir minimisé les incidents de mardi dernier, le SG de l’Onec nous a révélé qu’“une enquête sera ouverte pour déterminer les circonstances des incidents. Les fautifs seront alors sanctionnés”.
Ce qui s’est passé mardi dernier dans certains centres d’examen du bac, session 2013, notamment au Cem de Staouéli,et un peu partout à travers le pays, est un grave précédent ! Quand des enseignants-surveillants et des forces de l’ordre n’arrivent pas à maîtriser la colère et l’indiscipline d’un groupe d’élèves de moins de 20 ans, c’est que les signaux sont au rouge. Plus question de se voiler la face et de tenter de justifier la violence en milieu scolaire par le fait que c’est un phénomène mondial dont souffrent même les pays les plus développés.
Les incidents de ce troisième jour des épreuves du bac ne sont pas étrangers à la situation du secteur et au système éducatif tant décrié. C’est la conséquence de toutes les lacunes qui se sont accumulées, notamment la violence et le manque de respect envers les enseignants et les responsables des établissements scolaires. En fermant les yeux sur les innombrables agressions physiques et verbales recensées dans les écoles, l’on ne pouvait qu’ouvrir la porte à de graves dérives. Pourtant le point culminant de la violence dans un milieu censé être celui du savoir et du respect a été atteint lorsque des élèves, ne se contentant plus d’insultes, agressent et usent d’arme blanche pour “corriger” leurs propres enseignants.
Et cela ne date pas d’hier, mais avec cette nuance de taille que les incidents se sont produits en plein milieu d’épreuves du bac, les plus importantes dans le cursus scolaire d’un individu. Mais qu’a-t-on fait pour arrêter cette spirale de la violence en milieu scolaire ? Mis à part y consacrer quelques lignes dans un discours de circonstance ou un chapitre dans une quelconque enquête ou étude, rien de concret n’a été fait par les premiers responsables du secteur, voire du gouvernement, beaucoup plus préoccupés par les taux de réussite gonflés au bac que par la réalité elle-même. Faire face à la montée de ce phénomène est resté un vœu pieux en dépit des alertes des syndicats et des associations de parents d’élèves.
Ce sont les élèves qui dictent la loi et non les enseignants !
Résultat : la violence scolaire n’a cessé de se propager et de progresser à tel enseigne que la peur a changé de camp. Ce sont les élèves qui dictent les lois et les sanctions et non les enseignants. Craignant les représailles de leurs élèves et leurs bandes de copains, les enseignants, notamment les femmes qui exercent dans des quartiers populaires, se laissent faire. L’indiscipline règne en maître absolu et l’on n’hésite pas, en 2011 puis en 2012 et cette année encore, à user de la même violence pour réclamer le seuil du programme. Et devant la solution de facilité, la tutelle se plie aux injonctions ! La violence devient alors le passe-partout. Le diktat des élèves s’installe et prend le dessus, dépassant désormais les salles de classes et entachant la crédibilité, ou, du moins, ce qu’il reste d’un examen officiel. Dans le même temps, si l’on admet la pression qui est exercée sur les candidats afin d’arracher le quitus qui leur permet d’aller à l’université, considérant que le bac demeure une fierté sociale, il n’en reste pas moins que les moyens utilisés pour y parvenir reflètent une profonde dégradation de la mentalité et de l’échelle des valeurs au sein d’une société qui a désormais adopté la violence comme ultime recours.
Même scènes de dépassement dans les centres d’exam d’Oran. Les candidats du baccalauréat «ont usé de violence physique ; ils sont sortis des salles d’examen et se sont regroupés dans la cour, ils ont pris leurs téléphones portables et ont communiqué avec autrui pour se faire aider dans leurs réponses», explique un enseignant, surveillant au lycée El Bachir El Ibrahimi au centre-ville d’Oran.
“Les cours suggérés comme étant des sujets probables que nous avons révisés et pour lesquels nous nous sommes préparés ne figuraient pas parmi les questions de l’épreuve de philosophie.” “Je n’ai révisé que certaines dissertations en pensant que l’une des trois questions s’y rapportera et finalement, aucune des probabilités n’a été retrouvée dans le sujet.” Ce sont les “arguments” avancés par des candidats pour tenter de justifier l’injustifiable. La question qui reste posée est de savoir que fera la tutelle face à ces cas de violence et de triche afin que ce genre de dépassements ne se reproduise plus à l’avenir ? À l’allure où vont les choses, il est fort à craindre que les futurs candidats au bac ne se décident à user de la violence pour imposer leurs propres sujets d’examen.
L’enquête d’abord, les sanctions après !
Après avoir minimisé les incidents, le SG de l’Onec nous a révélé, hier, que “l’office ouvrira une enquête pour déterminer les circonstances exactes des incidents car il y a des critères d’organisation à prendre en compte. Nous avons plusieurs intervenants au niveau des centres d’examen et nous verrons si toutes les dispositions ont été appliquées. Et ce n’est qu’à l’issue de cette enquête que nous pourrons évaluer la situation et décider des formes de sanctions”. Aïssa Merazi a tenu à préciser que “sans ces incidents, l’office fait une évaluation des conditions de déroulement des examens. Chaque année, nous lançons des enquêtes sur des cas de dépassement ou de triche”.
Réaction du Satef : “Scandaleux !”
Pour le Satef, qui dénonce d’emblée “les violences commises à l’encontre des enseignants”, l’examen du bac “a perdu sa crédibilité car des élèves choyés(es) depuis plus de huit années avec le fameux seuil de la honte ne savent plus où s’arrêter car l’appétit vient en mangeant”.
Le syndicat considère que “ce qui vient de se passer n’est que la goutte qui a fait déborder le vase. Et l’État doit sévir pour tirer l’école algérienne vers le haut et rendre toutes ses lettres de noblesse au baccalauréat”.
Un objectif difficile à atteindre dans l’état actuel des choses.
M B. Liberté
http://youtu.be/Q9AorRdOHiU
http://youtu.be/ezh-ItLdF8w
Un pays quelque soit sa grandeur et ses potentialités socioéconomiques, passe obligatoirement par le développement de l’école.
Malheureusement, dans notre pays, l’école ne représente aucun intérêt aux yeux de nos décideurs. Comment expliquez-vous tous les échecs qu’a connu cette institution depuis 1962 à nos jours. Les pays qui se respectent apprennent de leurs fautes. Chez nous les erreurs s’accumulent, les fauteurs ne sont pas inquiétés et ce sont nos chers enfants qui ont payé et continuent au demeurant de payer, au nom d’une algérianisation de l’école qui à montré ses véritables limites. Est-ce que la messe est dite ou y a- t-il moyen d’y remédier pour sauver l’école ou du moins sauver ce qui reste à sauver.
Omaroff je suis au garde à vous mental!
Je pourrai vous narrer l’histoire de ce moniteur en arabe que j’ai retrouvé directeur de départemen à l’université, directeur de thèsest, écrivain, conférencier, islamologue, conseiller en stratégie, cadre du Parti.
Pour moi c’est le parti d’en rire!
En 1962 il nous a ete dit qu’on etait en manque de cadres compétents et donc il fallait pallier au plus pressé en faisant appel,pour le recrutement, à des cadres mal formés et dans tous les domaines,industrie,economie, politque….., mais quand ils ont procedé au colmatage dans l’enseignement alors là ils ne s’attendaient pas à voir naitre des générations de mutants incontrolables,on séme ce que l’on récolte!
ils ont toujours décide pour nous , ils ont arabisés des generations entieres sous pretexte qu’ils le faisaient pour le recouvrement de notre identité,mais leurs enfants n’etaient pas concernes par cela, bref , l’origine du mal dont souffre l’enseignement une fois qu’il sera cerné pourra etre solutionné.
IL existe des solutions, la premiere et elle est fondamentale, il faut absolument extirper la langue arabe de son cote figé et soupoudré de fausse religiosité en creant une academie composee des meilleures intelectuels du pays et d’ailleurs, pourquoi pas, il faut aussi rendre à la langue française sa place si on veut se connecter avec le reste du monde, et en dernier il faut debarasser le corps enseignant de charlatans qui cachent leur incompetence par le fanatisme . Pour terminer il faudrait arreter d’orienter les plus mauvais eleves vers les filieres litteraires , et rendre à l’ecole sa vraie mission à savoir former des citoyens responsables ,integres et du niveau.
Bonjour.
Je me demande pourquoi les gens sont étonnés de voir des situations pareilles. On récolte ce qu’on sème. Pendant ces deux dernières décennies, l’Algérie a perdu ses repères. On a bricolé pour demeurer au pouvoir, la preuve tellement le bricolage est devenu monnaie courante, on arrive pas à combler le vide de la présidence de la république.La seule façon, c’est de continuer à mentir au peuple.Ces élèves ne sont pas cons, ils ont compris que devant un pouvoir gangrené par la corruption, ils ont eux aussi le « droit » d’obtenir ceux qu’ils veulent.Ils savent pertinemment q’ils sont trahis, car les enfants des ministres et des hauts responsables ne sont concernés ni par le BAC ni par l’université Algérienne. Demandez à nos ministres où se trouvent leurs enfants et comment leurs avenirs sont garantis? Ce sont « les supers enfants » de l’Algérie, celle qui a versé du sang pour que le peuple s’éloigne de la hogra, de la maladie et de l’école coloniale indigène. Les gens qui gouvernent ce pays doivent tous sans faire de bruit. Vivement la deuxième république, celle de l’école et de l’université républicaine où tout nos enfants se confondent et s’épanouissent .
Mes amitiés.
lire doivent tous partir sans…
merci
Dans ce désordre endémique , généralisé, la responsabilité des parents est aussi engagée, à plus d’un titre. Lors des déroulements des examens d’une manière générale et le bac en particulier, l’objectivité des parents, leur impartialité est totalement absente. C’est l’affectif qui prime.
Le retour des « chérubins » at home avec la mine défaite annonçant l’échec déçoit les parents et les rend revanchards envers la communauté éducative qui devient la principale cause de l’état de médiocrité de leurs enfants. D’autant plus que ces parents payent » rubis sur ongle » des cours particuliers , très souvent , chez ces mêmes enseignants du service public et le comble du comble dans l’enceinte même de certains établissements du service public avec la bénédiction de certains responsables de ces établissements. Alors, dans cet imbroglio malsain, tous les dépassements sont possibles et très souvent justifiés
On parle du BAC et de la loi des voyou analphabètes, mais comment voulez vous qu’ils n’essayent pas de tricher quand l’université Djilali Liabes, la faculté de médecine de bel abbes,etc…sont noyauter par des faussaires en tout genre, des plagieurs sans scrupules, des faux doctorants, des faux docteurs, des faux médecins,etc..Il n’y a que le spatients qui soient vrais et que les pauvres gens qui ne s’autorisent pas à de tels comportements…Il faut sévir à tous les echelons en commençant par le haut du panier..
La question est de savoir comment ces « futurs ex-bacheliers » ont-ils pu arriver jusqu’en terminale, car il est fort à parier que la majorité d’entre eux ne doivent leur présence aux épreuves du Bac qu’à la force leurs « muscles ». En effet, celui qui n’a eu dans sa courte vie que des « droits » et aucun devoir, ne serait-ce que scolaire, ne peut pas s’imaginer échouer si près du but: Le Bac est pour lui acquis d’avance, tout comme les années où il a pu accéder aux classes supérieures en usant de tous les stratagèmes légaux et surtout illégaux pour y parvenir. Aussi, « chez ces gens-là, Monsieur, on ne doute pas, on ne doute jamais! » Donc le bateau Algérie ayant pris eau de toutes parts, même la citadelle de la discipline, l’Ecole avec un grand « E », ne pouvait plus résister encore longtemps à ce tsunami généralisé. Peut-on encore espérer l’arrivée d’un Hercule algérien pour nettoyer les écuries d’Augias?
Le procédé est connu et vieux comme les pratiques peu recommandables en usage dans l’administration et les rouages de l’Etat : dès qu’un responsable est relevé d’un poste-clé ou se sent menacé de limogeage d’un secteur névralgique ou de mise à l’écart d’une fonction stratégique, il actionne alors à distance ses affidés et fidèles relais (les beltaguias) pour créer la confusion et le désordre, par pur réflexe de représailles et en guise de vengeance personnelle, avec pour message subliminal de faire comprendre ceci:
« Avant,avec moi, c’était mieux ! ».
C’est là l’expression parfaite de la manipulation « contestataire » des institutions et des hommes à des fins personnelles, et non dans l’intérêt de la population et de la nation.
Les regrettables et insupportables incidents enregistrés lors du déroulement de cet examen emblématique de notre système éducatif (les vidéos en ligne en soulignent la gravité) consacrent une fois de plus le franchissement de l’intolérable dans le développement de la « civilisation » de l’intrigue, l’incitation à la généralisation de la culture de l’émeute et le recours à la gouvernance par le chantage, pratiques détestables où l’ordre et la morale cèdent le pas à leurs antonymes, le désordre et l’amoral, qui font le lit de l’anarchie !
Par delà les dépassements inqualifiables constatés lors du déroulement du Bac 2013 et qui doivent être sévèrement sanctionnés pour préserver tant faire se peut la crédibilité de ce diplôme, celle de l’institution de l’éducation nationale, et partant de l’image du pays, ce sont toutes les transgressions des lois et toutes les infractions commises à l’économie de l’Etat qui ne doivent plus faire l’objet de laxisme et d’une incompréhensible impunité, si l’on veut promouvoir des référents moraux justes et crédibles pour la jeunesse et les générations montantes.
Il y va de la cohésion sociale et de la pérennité des Institutions du pays. Cela en devient une urgence criarde !
C’est vrai qu’en agriculture les tomates poussent hors-sol sans contact aucun avec la terre!
C’est trop facile de se defausser sur autrui tout le temps!
» Ces jeunes » comme vous dîtes n’ont-ils point de parents? C’est-à-dire vous et moi?
Allez! Encore un effort et nous croirons de nouveau à la génération spontanée.
ça devient urgent pour le changement en Algérie. Un changement radical où il sera possible de juger tout le monde qui ont failli à leur mission (les khelil, benbouzid,ghoul et autres grands manitous). Y-a-t-il quelqu’un qui n’ a pas peur de bouteflika ou de son entourage pour le déclarer inapte à commander un pays?
Signer un decret sur la liberté de presse paru en octobre alors qu’on est en mai , c’est du leurre
Mais bon sang, voilà plus de cinq mois qu’on est un pays sans président , mais que prévoit cette constitution faite sur mesure?
On est même pas considéré comme un peuple, on ne nous dit rien sur la santé de celui qui nous commande.
Combien de temps peut-on resister à cet imbroglio?
Chavez n’a-t-il pas eu un vice président qui a prit les rênes du vénézuéla?
La dictature se voit et se sent en chair et en os dans ce foutu bled!
On dit que l’algérie est commandée par des généraux , voilà on aura tout vu ?
Que font ces généraux pour décider de l’avenir de ce bled?
Tout le monde ( je parle des généraux) a peur d’etre taxé un jour comme criminel de guerre ou de je ne sais quoi?
Alors , Soyez courageux , dites-nous que bouteflika n’est plus apte à commander et que des élections auront lieu dans 45 jours? Voilà comment démontrer une Algérie forte à mon avis.
Le seuil du tolérable a été largement dépassé que ce fameux césar (bac) ouvrant la voix royale à l’université à perdu de ce qui lui restait de crédibilité et surtout de sacralité.
Certains élèves ont investi les cours des centres d’examen pour manifester leur mécontentement et ont imposé leur loi aux encadreurs , ils ont fait fi de la présence des surveillants. Dans un lycée connu à Oran une copie de feuille arrachée à un élève à fait le tour de la classe sans aucun encadreur branche.
La pagaille à de beaux jours devant elle
Allah yestor
Hé bien, tout le monde récolte ce qu’a semé le système en général et le système éducatif en particulier….avec toutes leurs défaillances et leurs incohérences………. »Wa La Hayata Limen Tounadi »……!!!
Celui qui, entre autre, a foutu la pagaille pendant 20 ans (au même poste) et responsable de cette situation catastrophique a été désigné sénateur au « Majliss de la Oumma »…….
Et qui est ce qui est entrain de payer la sauce……???? Bien sûr, c’est la Oumma seule……….sans le Majliss……!!!! Au fait, « Kama Takounou Youwala 3alaykoum »…….!
EL Madbouha T3ayeb 3la Massloukha Wel Mgat3a Chab3et Dahk »,….. c’est un cercle infernal……….. Allah Yaster…!!!
Attention , soyons d’accord pour ceci : Après Bendouzid le super Ministre il faut tout faire pour montrer aux Algériens que son remplacement est nul et non avenu!
ON aura tout vu pendant ce temps d’examen important dans la pays et de grande écoute de toutes les familles concernées ou pas du baccalauréat. Les candidats à Tipaza, Blida, Alger et autres villes du pays ont observé des sit in en plein examen de bac, hier , cela veut tout dire pour le commun des citoyens. Mais c’est quoi ça , pour moi qui a connu un benbouzid pendant plus de 20 ans? cela veut dire que ce nouveau ministre est incompétent et qu’Il faut qu’il dégage de son poste tout en montrant les « bienfaits » de vingt ans de règne de son prédécesseur Benbouzid , vous savez c’est de bonne guerre!
Bienvenue aux coups bas!!!!!!!!!!!!
salam:ce que je n’arrive pas à comprendre,c’est que presque toutesles wilayas ont connu ces dèpassements de la part des candidats! dans les mèmes moments des èpreuves! beaucoup de questions restent à poser!
Que dire sur cette indiscipline et surtout ces violences qui deviennent des forces imposant leur loi chez une jeunesse sans repère, sans modèle, sans référence. C’est très grave ce qui se passe dans le système éducatif algérien où de tels actes de plus en plus généralisés sont minimisés : “l’office ouvrira une enquête pour déterminer les circonstances exactes des incidents..Et alors, on le sait bien que ces enquêtes se suivent et se ressemblent dans leurs résultats sans conséquence sociétal sur l’avenir. Ces enquêtes sont là juste pour apaiser quelques esprits indignés et révoltés par la dégradation des mœurs . Alors que lors du déroulement du Bac 2013, il y eu des surveillants agressés jusqu’à être hospitalisés, on trouve encore des responsables de certains centres d’examen qui prétendent que tout s’est déroulé » Hamdoullah, normal ». Ils n’avaient même pas le courage de condamner ce désordre. Alors tant que ces adultes irresponsables sévissent , sans courage ajoutée à cela le laxisme des autorités, de tels comportements d’incivisme auront encore de beaux jours devant eux.