DÉSIGNATION DE SAIDANI : LE MAGISTRAT DU CONSEIL D’ÉTAT AURAIT ÉTÉ RÉVOQUÉ !

BAI a publié cette fin de semaine deux articles relatifs au renouvellement de l’instance suprême du Parti FLN: Le premier de Beldjillali qui a relaté presque en live la désignation de SAIDANI à la tête du Parti et le second a fait l’objet de la chronique hebdomadaire de Djillali C.  qui est revenu sur les péripéties scandaleuses et le recours à la justice de nuit

Pourtant, l’évènement n’est pas prêt de se clore et continue d’alimenter l’actualité.

En effet, selon certaines indiscrétions, il paraît d’abord que ni la Wilaya d’Alger ni le Ministère de l’intérieur n’ont délivré d’autorisation pour le clan de Boumehdi, soutien de Saïdani. . Il y eut juste une décision de la chambre du tribunal d’Alger qui a osé « casser » un arrêt du Conseil d’État rendu en dernier ressort et sans appel, et ….. un coup de fil.

Un Ministre de la Justice avait dit que « le dossier  de corruption de Saidani remplirait une brouette ! » Mais c’était avant qu’il ne soit débarqué pour suspicion d’être mêlé lui-même à un circuit de corruption.

Notre Justice a décidément mis un terme de façon définitive à toute tentative de volonté « d’indépendance » Quand on arrive à un seuil où une juridiction supérieure – Le Conseil  d’État –  soit désavouée officiellement par une autre « minuscule »  – Une chambre de Tribunal –  toute honte bue et « sans aucune forme de procès » l’on peut aisément demander à Aïdouni d’aller se rhabiller au plus vite.

Les présidentielles représente  un enjeu de taille pour permettre à des instances judiciaires ou à au jeu démocratique  de fonctionner normalement.

Belayat aura beau se démêler,  faire des recours,  les « carottes sont cuites ». Sauf si…

Sauf si le scénario mis en place par l’autre clan l’emporte.

En effet, si Saïdani aura pour objectif d’une part de barrer la route à Benflis, et rouler pour le candidat du Pouvoir actuel, qui ne peut être que Sellal,  ou un quatrième mandat avec un vice-président qui sera toujours Sellal ; le scénario Ouyahia-Benflis demeure en vigueur et la lutte est acharnée. De l’évolution des rapports de force, émanera la réponse à Belayat à propos de son recours.

D’ailleurs, le comité de soutien au «candidat Ouyahia» qui vient de voir le jour  à Constantine est assez significatif, comme le sont les visites ininterrompues de Sellal dans les différentes contrées de l’Algérie profonde.

En attendant, selon les indiscrétions d’un influent membre du Comité Central du FLN, la magistrate qui a rendu l’arrêt du Conseil d’État aurait été révoquée !

2 thoughts on “DÉSIGNATION DE SAIDANI : LE MAGISTRAT DU CONSEIL D’ÉTAT AURAIT ÉTÉ RÉVOQUÉ !

  1. Vous n’avez pas encore compris que la littérature judiciaire et juridique est faite pour les gens d’en bas ou pour les règlements de compte contre les personnes désavouées par le système,les exemples se multiplient dans la vie économique ,sociale et politique.Les spéculations sur telle ou telle personnalité,à l’approche des élections présidentielles,est une forme d’appât pour cerner l’opinion et affiner la stratégie du pouvoir en place afin de dégager la personnalité la moins décriée par le peuple, avec le moins de risque pour le régime;la méthode est récurrente.Ni Benflis ni Ouyahia ne peuvent prétendre à telle responsabilité, qui nécessitent l’assentiment de plusieurs cercles puissants ,voire de pays influents de l’étranger.Mr Sellal a cette chance de jouir de cette bénédiction à l’intérieur comme à l’extérieur ,en plus qu’il n’appartient à aucun parti structuré ,mais en homme intelligent ,il gravite autour du régime, en stratège en essayant d’intéresser le maximum de dignitaires en montrant ses prédispositions à assouvir les désirs de chacun;c’est un fin diplomate et le moins réprouvé par le peuple,surtout les jeunes.

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