Du G1 au G7 en passant par la Russie pour le G8 tout en allant vers le G20 et c’est toute l’économie mondiale qui patine
L’ empire de la haute finance d’abord les peuple peut être après…..
C’est a Biarritz que se sont réunis les riches sous le G7 pour discuter des misérables problèmes des riches comme si les enchantés pauvres n’ ont plus de problèmes et se sont ces ravis pauvres qui créent les problèmes aux pauvres riches de cette sacré planète croyant toujours que l’économie libérale doit prendre en compte la guerre commerciale par sanction interposées. Le G7 est né suite à une idée trop peu géniale suivie d’une initiative encourageante du président français Valery Giscard d’Estaing. C’était en 1975 ou les représentants de l’Allemagne, d’Italie, de la grande Bretagne, des USA, du canada et du Japon. Le G7 est un groupe de discussion et non un organe institutionnel, un groupe de partenariat économique de ces sept pays réputés ; en 1975 ils se sont étiquetés d’être les plus grandes puissances avancées de ce monde car ils détenaient à l’époque environ plus de 60% soit les 2/3 de la richesse mondiale aujourd’hui en 2019 cette richesse est estimé pour eux à moins de 45 % .
Il ne s’agit pas de considérer le G7 comme une nouvelle organisation internationale, le G7 n’a pas de statut, ni d’existence juridique, ni même d’organisation permanente. Ses décisions ne sont pas contraignantes, mais elles avaient tout de même un poids certain intérêts obligent !
Ces pays du G7 ont été invités cette fin du mois d’Aout 2019 par Macron au château Rambouillet de la formidable cité balnéaire de Biarritz dans le but de discuter sur des mesures à prendre, elles devront être destinées à faire face à la crise financière, commerciale et même politique.
« Nous paierons trop cher le privilège d’être devenus des dieux par la puissance, avant d’avoir mérité d’être des hommes par la sagesse. » Jean Rostand
En 1998, suite à la fin du mur de Berlin une Russie renaissante est intégrée à ce club qui devient donc le G8. Elle accueillera la réunion de 2006 à Saint-Pétersbourg. Elle devait reprendre la présidence du G8 en 2014 et accueillir la réunion à Sochi.par ailleurs la révolution ukrainienne organisée par les USA et leurs alliés, et dans le même sillage, la réaction de la Russie qui avait réintégré la Crimée à la Fédération de Russie suite à un référendum d’auto détermination de la population de la région.
Une fois la Crimée rattachée, le contrôle quasi total de la Mer Noire par la Russie et le « out » US de la mer noire, avait permis une marginalisation sinon une forme d’expulsion de la Russie du G8. La réunion du G8 qui devait se tenir plus tard, en Russie, a été remplacée par une réunion du G7 à Bruxelles. Le G8 était redevenu le G7. La politique à courte vue de la « position de force » évoquée plus haut a provoqué, en Russie, une réaction du type de sachez que la Russie toujours ouverts à la discussion , une façon très conventionnelle pour dire que le G8-1 fait semblant de vouloir négocier et la Russie fait semblant de croire à un G non solide.
Devant cet état de fait et bien d’autres événements qui ont frissonné les intérêts des 7,l’alliance occidentale ou des 7 avait décrété une série de sanctions contre la Russie et décidé de limiter les contacts de ses organisations internationales (Union Européenne, OTAN, APCE) avec le pays sans pour autant fermer les portes du dialogue, stratégie nouvelle basée sur le binôme : sanctions et dialogue. Loin d’affaiblir la Russie, les 7 ont poussé V. Poutine à développer d’autres réseaux puissants par de nouveaux contacts internationaux et à se tourner vers d’autres organisations, comme l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), les BRICS et même le G20 dans le but de minimiser l’importance du G7. En 1970 le G7 représentait plus de 60% du PIB mondial, en 1992 ce chiffre est descendu à 46% aujourd’hui le PIB du BRICS a dépassé celui du G7 dans le domaine des investissements mondiaux et le G20 a pris plus d’importances que le G7 ; par conséquent le nouveau pole du pouvoir économique international s’est déplacé entre la chine et l’inde deux influent membres du BRICS et de l’OCS.
L’enjeu de l’économie financière reste le roi dollars issue de la fin des accords des Breton-Woods (annulation de la convertibilité du $ en or par Nixon en 71) son trône est en train de se secouer car beaucoup de pays le boudent, aujourd’hui la plupart des pays du monde ( Iran, Venezuela Russie, chine, l’Europe….) cherchent à éviter et contourner les transactions en dollars à cause du risque de sanctions américaines. Ils ont donc besoin de s’exprimer sur un nouveau forum qui ne soit pas sous le contrôle américain.
Par ailleurs, le G20 a été créé en 1999 afin d’essayer de gérer les différentes crises des années de braises1990, et de favoriser et avantager les contacts avec les économies émergentes exclus du G7.
Le G20 regroupe 19 pays plus l’Union Européenne et représentait, à sa création, 90% du PIB mondial, le deux tiers de la population et 85% du commerce.
Les problèmes financiers du monde sont pris en compte par le G20, il a pris une nouvelle .le G20 est la concrétisation factuelle du glissement du centre du monde, du milieu de l’océan Atlantique vers le centre de l’Asie.
Alors Monsieur Donald Trump s’est lancé bêtement et follement dans une guerre économique tous azimuts et sans fin contre les nouvelles puissances du monde ( Chine- canada- Europe- Mexique- Russie- Iran….),
D. Trump voulant avoir de nouveaux alliés plus costaux que sa vieille cour occidentale habituelle. C’est pour cette raison qu’ il avait estimé attirer la Russie dans le G7, pensant au fond de lui-même de l’éloigner de la Chine un nouveau vieux jeu mettant les contradictions Chine –Russie et vis versa ( théorie de E. Kissinger). Seulement, la chine et la Russie se sont rapprochés solidement et se considèrent comme des alliés stratégiques face à un dollar ennemi.
La coopération décisionnelle entre la chine et la Russie s’exprime dans de nombreux domaines ( voir les vetos du C.S sur le moyen orient), non seulement économiques, mais aussi politiques et militaires. Cette région est acquise a une autre force dont la Russie adhérent pleinement, une Syrie attaquée par plus de 120 pays sous l’ogre US ou plus de 300 milliards ont été dépensés pour mettre la Syrie à genoux cette dernière existe encore sous un camp de la résistance qui ne cesse de s’agrandir et de faire peur aux grands et aux vassaux des USA .L’Iran maitre de la région est capable de boucler le détroit d’Ormuz et faire trembler l économie mondiale par une montée vertigineuse du prix du pétrole.
La manœuvre grossière de Donald Trump ne fonctionnera évidemment pas. L’Alliance occidentale enfermée dans son arrogance complexe de supériorité ne voit pas l’ironie de ce propos, mais, ceux qui savent observer ont déjà compris que V. Poutine ne reviendrait pas dans le G7.Le G7 a donc de bonnes chances de demeurer ce qu’il est depuis un certain nombre d’années déjà, le club des amis résiduel des USA.la question reste toujours posée pourquoi ces 7 pays se sont-ils réunis dans un club arrogant fermé qui n’accepte que leur vision du monde ( rapport de force économiques et politiques) sans pour autant mettre en pratique loyalement les valeurs des démocraties libérales.
Après la clôture du sommet du G7 à Biarritz le 26 août, les responsables russes ont insinué ainsi : «Si nous parlons de libéralisme, en tant que système politique, une sorte de matrice de valeurs, son postulat le plus important est la liberté de vision du monde… Alors pourquoi ces pays se sont-ils réunis dans un club fermé qui n’accepte que leurs semblables? Seuls ceux qui pensent et vivent selon les valeurs approuvées par quelqu’un?»( référence spoutnik) et d’ajouter :«Il y a longtemps. Aujourd’hui, les modèles économiques de ces pays ne sont pas basés sur des mécanismes de marché reposant principalement sur les lois de la libre concurrence, mais sur un protectionnisme étatique sévère. Il se réalise par un contrôle manuel à l’aide de sanctions, de manipulations financières, d’effets sur le prix de l’énergie grâce à une politique étrangère agressive, etc.».
BENALLAL MOHAMED
*CSCE : conférence pour la sécurité et la coopération en Europe transformé en Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a cessé d’exister en début 1995.
*le secrétariat permanent des cycles de négociation de l’accord général sur les tarifs douanier et le commerce(GATT) a cessé d’exister en 1995.
*spoutnik
*OCS : L’Organisation de coopération de Shanghai
*APCE : Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe