Le conflit opposant la direction du complexe électronique de Sidi Bel Abbès et le conseil syndical de l’entreprise s’est manifestement installé dans la durée.
Quinze jours après le déclenchement de la grève des travailleurs, les deux parties semblent, en effet, camper fermement sur leurs positions qui, selon une source proche du complexe électronique, ont tendance à se durcir davantage en portant, du reste, un sérieux coup à la production dans son ensemble.
Ce faisant, ajoutera la même source, aucune solution ne semble, pour l’heure, se profiler à l’horizon. Un horizon qui risque de s’assombrir inéluctablement pour l’entreprise si le conflit venait à perdurer. Les principales revendications formulées par les grévistes, rappelle-t-on, ont trait notamment à la révision du plan de carrière des travailleurs avec effet rétroactif, l’octroi d’un taux de 30% relatif à la prime de rendement collectif et au versement de l’indice de 8% calculé sur l’alignement de la grille de salaire à celle de l’unité «Alfatron», une filiale rattachée à l’entreprise nationale des industries électroniques (ENIE).