EXAMEN DU BACCALAURÉAT 2016 : À refaire ! (vidéo)

Demain 05 juin, le premier ministre M. Sellal rendra publiquement la décision finale que tout le monde attend avec impatience , cette décision intervient suite à la réunion qui s’est tenue aujourd’hui avec les différents représentants des syndicats et du ministère de l’éducation et dont l’ordre du jour consistait à évaluer les dégâts découlant des fuites des sujets d’examen du baccalauréat 2016 et prendre les décisions qui s’imposent à savoir, laisser tel quel, annuler tout ou une partie de l’examen du baccalauréat 2016.

Il est clair et de l’avis général, on se dirige vers l’annulation de l’examen du bac pour la filière “science” puisque la majorité des matières ayant été touchées par la fraude concerne justement cette filière. Il faut dire que ce sont en grande partie les matières de la filière science (Sujet de science,histoire/géo, d’éducation islamique, philosopie, Français et physique) qui ont été mis sur les réseaux sociaux et du coup c’est presque le plus grand nombre des candidats (on estime le nombre des candidats au bac dans la filière Sciences expérimentales à presque 400 000 sur les 818 000 environ) qui est touché par cette fraude massive.

Si le premier ministre M. Sellal décidera demain, sur recommandation de la commission d’enquête et la tutelle de refaire le Bac 2016, cela soulagera certainement ces autres milliers de candidates et candidats qui n’ont pas pu examiner pour divers raisons (voir les vidéos ci dessous) et qui ont été refoulés des centres d’examen pour quelques minutes de retard seulement et c’est peut-être là, comme diront nos ancêtres, leurs “Daa3oua moustajiba”.

Voici quelques cas rapportés par TSA:

À Tizi-Ouzou, c’est le dispositif mis en place en vue du déplacement du Premier ministre dans la wilaya qui a empêché une quinzaine de candidats d’arriver aux centres d’examens à l’heure.

À Ain Defla, ce sont des travaux sur la RN4 qui ont bloqué des candidats venant des localités de Khémis Miliana (27 km à l’est d’Aïn Defla) et d’Ain Lechiakh (50 km au sud du chef-lieu).

À Alger-centre, riverains et passants ont assisté à des scènes d’hystérie. Plusieurs jeunes candidates se sont mises à hurler et à pleurer après leur exclusion de l’examen suite à un retard de quelques minutes.

Une jeune fille dit être arrivée en retard de dix minutes et avoir supplié les gardiens pour accéder à l’examen, mais en vain. « Ils m’ont gâché la vie », hurlait-elle.

Sur les réseaux sociaux, des dizaines de vidéos montrant des candidats désemparés circulent. Certaines font le buzz, comme celle de la candidate Soulaf Bouakaz, exclue elle aussi de l’examen.