Les gardes communaux observent un sit-in devant la wilaya de Sidi Bel-Abbès
Plus d’une centaine de gardes communaux ont observé hier devant le siège de la wilaya pour revendiquer des droits bafoués .c’est sous un soleil de plomb que ces protestataires se sont regroupés dès les premières heures de la matinée défiant le carême et la canicule. En dépit des promesses faites par le gouvernement, les gardes communaux exigent du concret concernant les heures supplémentaires et la revalorisation des salaires .Selon des gardes communaux que nous avons rencontré sur les lieux de la protesta, le mouvement du sit-in se tiendra jusqu’à concrétisation des revendications .A noter qu’un impressionnant dispositif de sécurité a été mis en place pour éviter tout dérapage.
D.M
Reflexion
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Sidi Bel Abbès : Ni électricité ni eau à Boudjebaâ El Bordj
Depuis presque un mois que les habitants de la commune de Boudjebaâ El Bordj relevant de la daïra de Sfisef vivent des conditions des plus lamentables en absence de l’électricité et de l’eau potable. En effet, ils souffrent le martyr avec les coupures quotidiennes répétées de l’électricité, les laissant passer des nuits entières dans l’obscurité et prendre leurs repas (Iftar et Shour) à la chandelle. Selon certains d’entre eux, cette coupure d’énergie les a privé d’une goutte d’eau fraîche pour atténuer la soif d’une journée de jeûne. «On boit une eau chaude versée des jerricans».
Ces coupureLs les avaient également étouffés, car aucun ventilateur n’a tourné pour rafraîchir les pièces, c’est vraiment pénible ce qu’ils endurent surtout avec la canicule qui y règne. Même le rétablissement brusque du courant électrique a endommagé nombreux appareils électroniques, notamment les téléviseurs et les réfrigérateurs. De leur côté les commerçants du village n’ont pas été à l’abri de la panne d’électricité, ils ont subi de grandes pertes de produits alimentaires.
Les citoyens sollicitent les responsables de la Sonelgaz pour se pencher sur le problème, pour faire rétablir de façon définitive l’électricité, leur rappelant que «le citoyen paye une facture très salée chaque bimestre» et que la Sonelgaz a pris toutes les mesures répressives contre les mauvais payeurs pour récupérer son argent, et pour sa part l’usager a tout le droit de réclamer une meilleure prestation.
Les coupures intempestives de l’électricité ne sont pas l’unique calvaire des villageois de Boudjebaa El Bordj, ils sont tout le temps à la quête d’une goutte d’eau potable. Les quantités d’eau qui leur sont distribuées par les citernes de l’APC sont devenues insuffisantes durant cette période estivale. Cependant et depuis la panne décelée au niveau du barrage Chorfa qui alimente leur région, ils doivent parcourir des dizaines de kilomètres sur le dos d’un âne pour s’approvisionner à partir des sources d’eau et remplir les jerricans, pour effectuer les travaux domestiques et faire boire leurs bêtes. Cette panne a trop duré et leurs doléances auprès des services de l’ADE n’ont pas été prises en considérations. Ils disent suffoquer sans eau, «c’est la vraie sècheresse depuis que le liquide précieux a boudé leurs robinets».
Fatima A
Depuis presque un mois que les habitants de la commune de Boudjebaâ El Bordj relevant de la daïra de Sfisef vivent des conditions des plus lamentables en absence de l’électricité et de l’eau potable. En effet, ils souffrent le martyr avec les coupures quotidiennes répétées de l’électricité, les laissant passer des nuits entières dans l’obscurité et prendre leurs repas (Iftar et Shour) à la chandelle. Selon certains d’entre eux, cette coupure d’énergie les a privé d’une goutte d’eau fraîche pour atténuer la soif d’une journée de jeûne. «On boit une eau chaude versée des jerricans».
Ces coupureLs les avaient également étouffés, car aucun ventilateur n’a tourné pour rafraîchir les pièces, c’est vraiment pénible ce qu’ils endurent surtout avec la canicule qui y règne. Même le rétablissement brusque du courant électrique a endommagé nombreux appareils électroniques, notamment les téléviseurs et les réfrigérateurs. De leur côté les commerçants du village n’ont pas été à l’abri de la panne d’électricité, ils ont subi de grandes pertes de produits alimentaires.
Les citoyens sollicitent les responsables de la Sonelgaz pour se pencher sur le problème, pour faire rétablir de façon définitive l’électricité, leur rappelant que «le citoyen paye une facture très salée chaque bimestre» et que la Sonelgaz a pris toutes les mesures répressives contre les mauvais payeurs pour récupérer son argent, et pour sa part l’usager a tout le droit de réclamer une meilleure prestation.
Les coupures intempestives de l’électricité ne sont pas l’unique calvaire des villageois de Boudjebaa El Bordj, ils sont tout le temps à la quête d’une goutte d’eau potable. Les quantités d’eau qui leur sont distribuées par les citernes de l’APC sont devenues insuffisantes durant cette période estivale. Cependant et depuis la panne décelée au niveau du barrage Chorfa qui alimente leur région, ils doivent parcourir des dizaines de kilomètres sur le dos d’un âne pour s’approvisionner à partir des sources d’eau et remplir les jerricans, pour effectuer les travaux domestiques et faire boire leurs bêtes. Cette panne a trop duré et leurs doléances auprès des services de l’ADE n’ont pas été prises en considérations. Ils disent suffoquer sans eau, «c’est la vraie sècheresse depuis que le liquide précieux a boudé leurs robinets».
Fatima A
l’Echo d’Oran
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