Instruments de paiement électronique
Karim Djoudi accuse les banques de passivité
Le ministre des Finances Karim Djoudi a ouvertement critiqué dimanche les banques et les établissements financiers, les accusant de passivité dans l’adoption de nouveaux modes de paiement. « Si l’on se rend compte aujourd’hui de l’importance du sujet, c’est fondamentalement pour que vous preniez vos responsabilités et que vous n’ayez pas une relation passive vis‑à‑vis du système de paiement. L’État a fait son travail. A vous, en tant qu’entités commerciales d’avoir une action offensive vis‑à‑vis des instruments de paiement et des clients », a‑t‑il déclaré à propos des banques, en marge d’un séminaire sur les instruments de paiement modernes organisé au siège du ministère des finances à Alger.
Le ministre a évoqué les retards dans l’installation des TPE (Terminaux de paiement électroniques) dans les lieux publics (hôtels, centres commerciaux, etc.), installation qui relève tant des banques que de la Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim). « Il faut faire une évaluation. Des contraintes peuvent apparaître et gêner les politiques commerciales. L’idée est de discuter ensemble et de voir quelles sont les difficultés des uns et des autres », a‑t‑il noté. Il a toutefois reconnu que les banques ont modernisé en interne leurs systèmes d’information et que les instruments de paiement ont été normalisés. « Nous avons chargé une association de banques pour créer un comité interbancaire pour la tarification des instruments de paiement. Il s’agit d’avoir une politique volontariste en la matière. Par exemple, on peut payer par la carte électronique Naftal dans les stations d’essence. L’utilisation de cette carte est en augmentation », a‑t‑il indiqué. Selon lui, les paiements de masse sont en croissance depuis 2006. « Tous ces paiement se font en électronique. Il n’y a plus de paiement en circulation papier. Sur les quarante‑huit chambres de compensation manuelle, 47 ont été fermées. Il ne reste qu’une seule chambre à Alger pour traiter des chèques non normalisés émis avant avril 2009 », a‑t‑il dit.
D’après M. Djoudi, la capacité du système de paiement électronique permettra d’absorber davantage de transactions lorsqu’il y aura un intérêt plus grand des agents économiques pour les instruments de paiement comme le virement électronique ou la carte bancaire. « Il aurait été risqué d’avoir un système à capacité limitée », a‑t‑il prévenu.
Merouane Mokdad
TSA
Ouest Info le 12 juin 2011
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