Journée d’étude sur la régularisation du conflit individuel dans le travail ‘’la volonté poussive’’

Sous le haut patronage de Mr le wali de sidi bel abbés, l’inspection régionale de travail a organisé ce jeudi 30/04/2015 une journée d’étude portant sur la régularisation du conflit individuel dans le travail.

L’événement culturel d’ordre socioprofessionnel a été traité au siège du musée du moudjahid. Il a vu la participation d’un bon nombre d’experts dans le domaine, des responsables d’entreprises économiques privés nationales et étrangères qui emploient un nombre important de travailleurs actifs, devant aussi les membres du bureau de conciliation de la région d’Oran (Oran, Tlemcen, Mascara, Ain T’émouchent, Mostaganem et Sidi Bel Abbés), les présidents des sections sociales au niveau des six tribunaux de la région, les secrétaires généraux des unions de wilaya de l’UGTA, les présidents des chambres de commerce ainsi que des cadres et inspecteurs de travail de la région.

Tout ce beau monde a eu le privilège d’assister à des interventions significatives et très explicites sur les mécanismes délimités dans la loi 90-04 relative à l’étude et la régularisation des conflits individuels afin de donner de la priorité à une conciliation individuel au niveau interne des entreprises, et les modalités de l’élection des membres du bureau de conciliation selon le décret exécutif n°91-273 daté du 10/08/1991.  Aussi comprendre la relation de travail qui uni les deux parties accordant une bonne lecture aux contrats CDD et CDI afin de ne pas tomber dans le  différent qui devient un conflit.

Les intervenants respectifs ont tous brossé savamment le sujet d’un point de vu purement théorique, contenu dans la lecture des articles et les lois. La journée a permis de se remémorer, et surtout mis au diapason les novices de se positionner dans cette situation conflictuelle, et de réaliser, de sa place, de l’autre rive, que la réalité est toute autre. L’idéal des lois ne justifie guère l’entassement des dossiers de conflits devant la justice.

Alors, de nouveau, c’est la réalité qui prend le dessus, et met en évidence une interrogation persistance : Si les lois sont aussi juste, les droits sont automatiques protégés. Alors qu’est ce qui cloche enfin pour que ces conflits de travail se multiplient et ne trouvent jamais de solution même devant la justice.

Tous sont d’accord pour une incompréhension des lois, mais restent d’une volonté poussive se résignant au fait que ‘’c’est la loi’’, tout en admettant qu’elle ne réponde pas vraiment à une résolution juste de la nature du conflit. La victime ici reste sans issue et influe sur le nombre qui aura des conséquences fatales sur la santé de l’entreprise.

De ma vision, éphémèrement et occasionnellement différente, vu ma position de neutre dans cette équation, la salle ressemblait à une rivière, les intervenants d’un coté, qui sont plus rassasié et saturé par la force explicite des lois, et de l’autre coté un travailleur dont en tient le sort qui n’a aucune notion dans le domaine, qui est plus frappé par la réalité du terrain d’être léser, sa réalité à patauger dans les couloirs de la justice sans obtenir son droit, sinon pas facilement du tout, vu la lenteur de la justice dans le traitement de ces cas de figures et les frais d’avocats et de huiliers qui dépassent tout entendement. Certains même, s’ils n’engagent pas du tout de procédures, renoncent au beau milieu du chemin.

Au centre, un employeur arrogant prenant l’image d’une eau qui coule entre ces rives, ne prêtant aucune importance à ces yeux figées qui lui demandent la grâce de pratiquer la raison, de ne faire aucun effort, juste appliquer les lois afin de ne pas pénaliser injustement et sans raison logique l’employé, et de considérer les rive qui préservent son eau de se disperser. Une autre interrogation se dresse. Pourquoi cette position ? ….par négligence  ou autre raison de polichinelle ! De toute façon, rien de plausible qui justifie cette position irresponsable émanant d’un responsable. Voltaire l’avait dit dans une de ses citations « il n’y a pas plus dangereux que lorsque l’ignorance est l’intolérance sont armées de pouvoirs ».

Ces voix divergeaient certes, mais se réconcilient par bonheur sur l’effet de  l’audace et le courage et d’un autre coté de l’influence du sentiment humanitaire provoqué par l’injustice subit par le plus faible. Ainsi le cri et la volonté restent poussifs quant à une réelle influence de prise en charge du conflit individuel dans le travail. En d’autre terme, le problème, il faut l’éradiqué de sa source avant de se pencher vers les autres causes, afin de stopper l’hémorragie de son origine, vu son impacte néfaste sur l’existence de l’entreprise et les relations coopératives (gagnant/gagnant).

Certaines lois ne sont plus à la hauteur de l’évolution, et de ce fait ne répondent plus à la nécessité actuelle du conflit ou de la situation… Espérant juste que cette journée ne se limite pas au fait de se restreindre à l’étude, mais d’être un mécanisme propulseur vers de réelles solutions aux différents conflits de travail qui minent la stabilité et empêchent le développement en général.

Djillali T