Un souci majeur ! C’est la déduction qu’on peut lire dans le fond comme dans la forme dans cette journée organisée au siège du rectorat de l’université Djillali liabes orchestrée par d’amples explications suivi de débats sur les céréales. Les riches interventions successives de chercheurs, docteurs et professionnels dans le domaine ont toutes abouties dans un point commun crucial qui exprimait un souci responsable de développer l’agriculture des céréales aux fins de répondre à une demande en constante augmentation.
Sous le haut patronage de Mr le wali, la direction des services agricoles, la chambre de l’agriculture et l’université Djilali liabes de sidi bel abbés, cette journée nationale qui coïncide avec chaque 1er octobre cible un objectif de sensibilisation et de vulgarisation sur l’agriculture des céréales, principalement du blé dur et tendre qui sont désormais des aliments essentiels dans la région et de toute l’Algérie.
Ainsi, Mr Hmmou Mimoun directeur de la station INRA, Mr Bedda AEK ex-directeur de l’ITGC, Mr Reguig Med Mokhtar maitre-assistant UDL, Mr Merouani directeur du département des semences auprès de l’OAIC d’Alger, Mlle Benmanssour Fatima Zohra chef de service du matériel végétal de base de l’ITGC, Mr Melha el hadj cadre de l’INVA, Mme Megharbi Aicha Dr UDL ainsi que Mme Bouali Fatima consultante auprès d’ACI ont tous étaient techniquement explicite devant une assistance de jeunes et anciens agriculteurs en expectative. Leurs interventions ont étalé, de part leur savoir faire, un appel aux pouvoirs publics de s’investir sérieusement pour développer la qualité tant que la quantité des produits céréaliers.
Les explications ont touché les stratégies d’amélioration des céréales sous climat semi-aride de la région de sidi bel abbés et les contributions des cultures céréalières dans l’amélioration des rendements qui restent bien loin même d’une autosuffisance. L’on rapporte que les irrigations d’appoint ont un effet sur le rendement des cultures des blés dans la région de sidi bel abbés sauf que la problématique de sa spécificité zonale et nécessité alimentaire, tant pour l’humain que pour le bétail, le blé dur et tendre deviennent un souci majeur par leur nécessité alimentaire selon l’avis de Mr Merouani.
On a parlé aussi de technique de stockage. Cette problématique vise à prendre en considération le climat de la zone et les périodes de récolte en plus d’autres mesures purement technique qui exigent de gros moyens dont l’agriculteur algérien en général n’a aucune connaissance et ne pourrait jamais possédé. À peine s’il peut labourer selon les exigences des racines de la plante qui préfèrent selon certains, plus d’un mètre de profondeur à la recherche de l’humidité sinon au minimum 50 ctm, sachant que ces travaux de préparation du sol reviennent très chère.
L’on déduit toujours que la réalité exprimée par les soucis des hommes directement impliqué avec le sol et les céréales (agriculteurs), devant les explications purement technique parfois très couteuses, se dresse un seul point commun: un souci d’une impuissance de résoudre le problème sans une réelle implication d’ordre politique, prenant en compte les adaptations variétales sous différentes conditions agro-écologique comme rapporté par Mme Bouali.
Avec 180 mille hectares de terres cultivable, malheureusement non savamment exploité et une importation qui couvre plus de 60 pc des besoins alimentaire, il est à déduire que le niveau est aux limites même d’une crise alimentaire, et des espérance d’une population en constante croissance démographique qui se voit en panne affreuse de solutions salvatrices dans le domaine comme dans tant d’autres.
Djillali Toumi