Cette sentence lancée dans les années 70 par le général GIAP demeure d’actualité.Clinton vient d’annoncer son soutien aux régimes islamistes naissants en Tunisie et probablement en Libye. Chose qui semble  à priori étonnante après les échecs de l’Afghanistan n’empêche pas les Maitres du Monde de revenir au même scenario dans les pays du Maghreb.
C’est ce qui vient d’être révélé par le hasard. On dit bien que le hasard fait bien les choses. Le numéro 2 de l’état-major des rebelles du CNT Libyen – l’adjoint de Belhadj- est un islamiste afghan qui vit en exil en Irlande. Il a rejoint spécialement la Libye, la veille du déclenchement de la guerre civile. Il a pris la tête des rebelles de Tripoli pour combattre Gueddaffi. Son logement à Dublin est entre-temps dévalisé. Sa femme dépose plainte et déclare le vol d’un lot de bijoux qu’elle ne peut estimer et de l’argent liquide estimé à …. 200 000 euros en coupure de 500. Étant en Irlande et pas en Libye, la police demande des explications sur la présence de cette importante somme d’argent et surtout sa provenance. Pris à la gorge et ne trouvant aucune échappatoire, Mehdi EL HARRATI – c’est de lui qu’il s’agit (photo)- a fini par lâcher le morceau. C’est l’agent des services secrets Américains  qui le lui a remis pour aider la rébellion. Et les 200 000 euros …, EL HARRATI, les a laissé à sa femme pour les besoins de subsistance pendant son absence dira-t-il au détective chargé de l’enquête et il en recevait à chaque fois. Il a avoué les avoir caché dans un boitier d’un appareil électroménager. Des la mort de Gueddaffi, EL HARRATI a présenté sa démission et retourne à Dublin reprendre du service auprès de ses employeurs américains. il a déjà fait plusieurs voyages qui l’ont conduit essentiellement aux USA, en Europe et au Qatar. Il ne dit pas pour autant quels “services” il était tenu de rendre à ses employeurs en contrepartie de l’argent versé.Suite aux déclarations du Ministre du CNT qui a affirmé que l’ordre de tuer Gueddaffi est venu de l’extérieur, la présence d’El HARRATI sur place au moment du lynchage de l’ex-dictateur, suggère qu’il ait été la courroie de transmission de l’ordre.

Alors, si demain El Qaida Maghreb se retourne contre les intérêts américains en usant notamment des armes récupérées dans les arsenaux de Gueddaffi ainsi que de  l’argent remis par la CIA, que les USA n’accusent plus l’absence de démocratie dans les Pays Arabes, mais méditent l’adage du terroir arabe: “quiconque creuse une fosse pour un autre, tombe dedans”.