La fin de semaine dernière a été marquée par l’information rapportée en live par BAI concernant l’occupation du terrain limitrophe de l’Hôtel Beni-Tala par des citoyens qui entamèrent la construction de bidonvilles à l’aide de parpaings. En un laps de temps très court, une cinquantaine de « gourbis » furent érigés.
Notre ami Benkhelouf est revenu sur le sujet pour poser l’intrigante relation Etat-citoyen dans ce domaine de permissivité, jugée inexplicable et revêtant probablement des desseins inavoués.
On dirait dit que Benkhelouf ait été entendu.
4heures du matin, ce dimanche 15 janvier. Au niveau de l’Hôtel Beni-Tala, c’est le calme plat. Seuls, le réceptionniste et les agents de sécurité vaquaient silencieusement à leurs occupations. Soudain, des vrombissements de moteurs chassèrent le silence sur la route de Mascara et la rocade. Des projecteurs s’allumèrent et illuminent la « Cité des Clous ». Les gendarmes renforcés par des renforts d’Oran, se déployèrent du côté de l’ex-SPISM actuel ETU, de façon certainement à protéger les installations de gaz. La police anti-émeute se déploie quant à elle, du côté de la rocade. L’opération a du certainement être minutieusement préparée. Les réquisitions, les arrêtés, les engins de destruction etc. .tout y était.
L’officier en charge de l’opération lance la sommation à quitter les lieux. La dizaine de familles seulement qui était sur place, quittait le lieu dans le calme total, laissant le terrain aux engins qui se mirent à l’œuvre immédiatement. Tout a été réglé en quelques minutes.
On apprend selon une source présente sur les lieux que cette opération a été organisée simultanément avec trois autres, au même moment dans quatre lieux différents de la Wilaya.
Il faut se réjouir de la préparation de ce genre d’opération et notamment l’heure -en pleine nuit – qui aura permis le règlement du problème sans incident. Pour cela, les services de sécurité -police et gendarmerie- sont à féliciter.