LA COMMUNE : LE MIROIR DÉFORMANT DE L’ÉTAT

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                            En ce moment, la plus grande nécessité économique, c’est d’avoir des règles d’éthiques plus sévères, des règles renforcées par des lois inflexibles et soutenues par de véritables hommes .Citation
                             L’administration communale appelée communément Assemblée Populaire Communale (APC) ou trivialement la « Mairie » , elle assume de très lourdes responsabilités envers les « citoyens » d’une part, et la conduite de  la gestion du patrimoine corporel et incorporel  au niveau de sa circonscription, pour être plus raffiné et  bien évolué par la gérance et la lucidité ainsi que par une imagination bienfaisante en matière de tout se qui se rapporte à :
* l’amélioration continuelle des services publics.
* l’amélioration  du cadre de vie des « citoyens ».
* la réalisation d’un programme de développement intégré local.
*le respect des règles et lois et des biens publics
Le champ de responsabilité de l’entité est bien entendu ordonné et cantonné dans son statut ( code communal) qui caparaçonne des domaines bien qu’insuffisants .Par contre  la déconcentration c’est-à-dire ce pouvoir administrative amplifié sinon exagéré des fonctionnaires( S-G et directions sectorielles )  qui sont nommés par l’autorité centrale mais  exerçant leur fonction plus près des collectivités locales, croyant souvent mieux à même de comprendre leurs desiderata et leurs besoins , toutes les missions et attributions sectorielles sont confiées au niveau local aux représentants de l’Etat  .
Alors que la décentralisation laisse entendre au sens algérien que les collectivités locales disposent de pouvoirs et d’attributions qui leurs sont imparties  certes, par la loi et veut ( souhait démocratique) qu’ on augmente et qu’on renforce plus les pouvoirs des autorités locales élues ,elles mêmes sont une chose dont on ne parle que le moins souvent , on néglige et on oublie le plus souvent ; mais les domaines les plus importants et même stratégiques à savoir le transport, la santé, l’habitat ,le travail, l’hygiène, l’éducation, la culture, les loisirs, l’environnement, la régulation ,le développement économique social et moral….reste l’apanage ou plus exactement le privilège sacré de la sphère centrale.
Il y a aussi la gestion de proximité, l’information locale, la préservation du patrimoine local, le développement humain, la bonne gouvernance, la croissance économique…..
La finalité de ses missions est :
* le « bien être du Citoyen » quand il s’agit de droit ( un état de droit);
* « de Peuple » quand il s’agit de pouvoir ( un état de lois),
* de « Ghachi » quand il s’agit d’affaire, ou la gabegie remplace la bonne gestion et ou tout le système d’administration est gangrenée par ladéliquescence,  la dépravation, la  prévarication, les détournements,   la pestilence, et ou la platitude ravage les institutions d’état ( un état de non droit ).
*et de « Gâchis » quant il s’agit d’immoralité, de prévarication, de viciation,   de malhonnêteté?( un état despotique ) .
Le peuple et « El Ghachi » doivent en principe situation oblige, se manifester davantage en qualité d’agent social actif (citoyen) et non subir les aléas par leur passivité et de leur apathie.
Le système où les règles d’ensemble ne confèrent point aux communes ou plutôt APC( confusion entre le pouvoir «  celui qui commande et ayant  autorité pour diriger » et l’Etat « qui est perçu comme la forme la plus notoire du pouvoir ») .
Une indépendance ou plutôt une marge qui puisse briser la plupart des liens qui les rattachent à l’Etat, tant que l’Etat donne (la vache laitière ou rente) et le pouvoir ordonne et que  personne ne contrôle, l’anfractuosité serait le lieu de cette situation providentielle ( bakarat el haloub).
Le peuple a tendance en général de glorifier le régime et d’aller vers le pouvoir qui le mènera dans un cul de sac.
 Tandis que la  société (citoyenneté)  vénère et va vers l’Etat qui le propulsera vers de la prospérité et exultation.
L’obéissance au chef ou plutôt au despote (pouvoir) supprime toute compétence, tandis que l’obéissance aux lois(Etat) restitue la virtuosité.
Mais voilà avec un système autiste, on ne sortira jamais de l’auberge espagnole , sinon par une insurrection  pacifique citoyenne , ou une rébellion civique ou plus encore  une révolution populaire pour que le véritable et authentique changement ne prenne plus le chemin des « réformettes » qui ne signifient pas trop grands choses chez nous et pour nous devant l crise économique, la crise politique, la crise sociale, la crise morale, la crise de la légitimité de nos institutions, la crise de la jeunesse, la crise de l’éducation, la crise environnementale……Car , Il faut bien signifier que les béni -oui-oui ont désocialisé la compétence ,le savoir faire et la virtuosité pour céder la place à l’incompétence et tous les ingrédients qui vont avec  afin de  semer la culture de l’avoir, et d’exclure la culture du savoir ne dit on pas que  « le bourricot se sert de  ce que l’intelligent a confectionné ou fabriqué ».
 
              « QUE LE POIDS SOIT EXACT ET LA MESURE PLEIN » CORAN S.BETAIL 6.149
 
Il est clair que la qualité du cadre de vie ou tout simplement le bien être, cette action exige le plus normalement possible comme disent les algériens par cette expression  familière « c’est normal »; des ressources financières, des ressources techniques, des ressources naturelles et des ressources humaines et culturelles utilisées d’une manière qualitative , d’une efficacité enrichissante et d’une efficience profitable pour le bien de tout le monde. Malheureusement, la rente a souillé tout le cadre de vie allant de la conscience jusqu’aux comportements en passant par le patrimoine national tout en supprimant l’acte de produire de la valeur ajoutée, et en foudroyant les actions d’innovations, d’initiatives. Le système rentier encourage bien  les convoitises, l’incompétence, la collusion et la paresse.
La gestion des services publics , son amélioration ,sa plus value et la qualité de ses prestations au profit de la population( bien être) sinon des citoyens et en conséquence avec son environnement structurel (tutelle-la société civile- les entreprises et les autres organisations) ; la gestion est certes, source de contraintes budgétaires( croissance nécessaire est sollicitée ,richesse+ valeur ajoutée à l’appui, et la solution réside de ce point de vue dans une tarification réelle, conséquente et équitable sous la coupe de l’APC et principalement le P.A.P.C parlant local, et des services rendus aux usagers mais également dans la recherche du mode de gestion le plus approprié qui dure dans le temps et dans l’espace communal de ce qu’ on appelle le plan de gestion qui n’existe pratiquement pas dans l’esprit communal, avec le peu  de manœuvre au niveau local ,la corruption balise  les actions qui se font au niveau des marchés puisque la commune  avance avec ce genre d’action dépravé .
Les insuffisances dans le système de gestion de tout service public allant du ramassage défectueux et défaillant des déchets ménagers et autres ordures, d’un éclairage sombre semblable aux amblyopes ou encore aux borgnes, des « espaces verts » méconnaissables, des nids de poules devenus des cratères que tout conducteur évite forcement , des trottoirs en défauts…. qui grossissent davantage la facture de la santé , un petit trou dans un trottoir peut provoquer un incident et une altercation pour un citoyen amorphe( fracture de cheville par exemple ou autres malaises) coutera pour la santé un cout conséquent en DA, en sueur, en mauvaise humeur… et en devise ( la complainte devenue contrainte des élus), alors qu’ avec peu de ciment, la réparation du petit cratère , peut éventuellement épargner ce genre d’ accroc avec plus de bénéfice si intelligence y est pour un minuscule petit ennui que personne ne sait valoriser en terme de sueur, de douleurs, de complication ,de malaises et d’embuches et que serait pour d’autres interrogations ? …. .
 
L’ESPRIT DE L’HOMME SUPÉRIEUR EST FAMILIER AVEC LA DROITURE, L’ESPRIT DE L’HOMME MOYEN EST FAMILIER AVEC LE GAIN .CONFICIUS
 
L’APC , le P/APC et la commune se trouvent envahis, inondés, et dépassés par des problèmes ,des ennuis et des difficultés d’hier , des nuisances d’aujourd’hui , du calvaire quotidien et également de demain par cumul d’ennuis, de problèmes, de reports et des interrogations, sans parler de la fuite en avant. Le cadre juridique de la loi11-10 du22juin 2011 relative à la commune leur permet d’attiser davantage la mise à la privatisation( concessions et affermages) de ces services publics( ordures ménagères ,l’éclairage public, les parkings et aires de stationnement, l’aménagement ,l’assainissement et l’ entretien……..) car une régie n’est qu’un casse tète qui n’arrange pas les affaires du P.A.P.C , de l’ APC et de l’administration communale.
Ce recours recommande certes, par les dispositions du code communal à la concession et l’ affermage au moyen d’un cahier des charges définissant clairement et avec précision les obligations contractuelles du concessionnaire et des pouvoirs publics mais en réalité il équivaut à un cahier de décharges car des exemples montrent bien la débâcle en matière de droits bafoués et d’obligations ignorées pour des services mal faits .Le plus grand déficit en matière de capacité de management ( technique scientifique)qui constitue en fait un blocage certain pour tout développement communal allant de la faisabilité de tout projet technique et financier ,de son suivi et son contrôle dans sa réalisation, et sa réception qualitative en tant que service proprement dit public qui pourrait satisfaire en quelque sorte le citoyen( amélioration du cadre de vie).
A BENISAF par exemple, la commune ne réceptionne que la médiocrité  des projets immatures( PCD , PSD et même autofinancement) le constat de l’état de Souk El Fellah(marché couvert) avec ses malfaçons , le jardin public dans un état pitoyable devenu vidoir, les aménagements de trottoirs et d’éclairages sont refaits avant même leurs amortissements, des constructions de murailles qui s’écroulent tout juste après leurs réceptions ce n’est plus de la platitude mais de l’insolite allant de la préparation de la fiche technique ou étude en passant par le bureau technique laissant faire l’ entreprise et pour finir, une fiesta pour un résultat minable( cas constatés d’ouvrages à Benisaf).
L’APC, le PAPC et la commune dévoilent au grand jour , des faiblesses et des dysfonctionnements qui freinent toute avancée vers une qualité de la prise en charge des services rendus aux citoyens sans parler d’ efficience et d’ efficacité qui ne font plus partie du lexique de l’administration de la commune, ni du PAPC encore moins de l’APC , le système de management ( conduite-orientation et direction) n’est pas mentionné en tant que tel dans le cadre réglementaire même pas sous forme de suggestions ou allusions encore moins de conception, il peut être systématiser pour des raisons ,de faiblesses des moyens humains dans le sens le plus profond sinon large pour ne pas dire populaire et l’ insinuation est claire !! De l’archaïsme de l’organisation du travail .L’organisation ne répond peut être pas aux besoins de la commune, vu l’absence de normes de performances et l’inexistence d’objectifs précis de gestion et surtout de négligences de sanctions qui fait défaut à tout cœur !!
 VOIR CE QUI EST JUSTE ET NE PAS LE FAIRE EST UN MANQUE DE COURAGE Confucius
 
L’absence de stratégie de développement local et d’ objectifs précis ,embrassée par un système de communication très archaïque , des réunions inefficaces ,un étrange affichage rudimentaire suivi d’une mauvaise circulation de l’ information entre les structures de la commune même et la Communication en direction des citoyens, associations et autres agents de la société civile(l’idéal de l’Etat de droit n’est pas conçu ) … L’APC ,la commune et le PAPC ne connaissent pas bien leur environnement économique, ni social encore moins son environnement culturel et sportif …La faible réglementation est déjà très mal maitrisée et indisponible( désordre). L’APC est dans l’incapacité totale à assumer ses propres prérogatives encore moins ses responsabilités dans le cadre de la libéralisation de l’ économie du marché à savoir la régulation, la rénovation de la gestion de la commune pour une meilleure prise en charge des besoins de la population et le peu d’espoir des citoyens à travers son nouveau statut ( du code communal), le cas échéant est d’une efficacité inaccoutumée dans le gaspillage volontaire des deniers publics et autres nuisances dégradantes et avilissantes telles que la corruption qui est tirée par l’abus de pouvoir, et l’abus de fonction et devant  l’impunité généralisée , ce système de corruption s’est développé d’une manière fulgurante derrière les soit disant plans de développement locaux ( PCD- FCCL-AUTOFINANCEMENT), régionaux(PSD) et nationaux (grands projets que les medias révèlent) dont leurs résultats sont en dessous de tous les espoirs sans aucun signe d’espoir pour un recours d’un citoyen, une association et bien d’autres procédures administratives fonctionnant plus dans un circuit ,un système ou baigne l’immoralité ,la perversion et le cynisme des affaires ,du pouvoir de l’argent et autres . Ce mal de développement aggrave la désintégration et creuse les inégalités qui font éclater le reste du pacte social qui existe, alors bonjour les dégâts ! la loi récupère le droit en principe et vis versa et que la sanction et le châtiment ne viennent rétablir l’ordre et aussi la morale des affaires de la commune (début de l’Etat) et par conséquent de la société oui !!mais dans un Etat de droit où la morale devient la loi de la raison ….Cette capitulation des élus est surmontée par l’ ascension de sa tutelle qui téléguide à coups de fax et de téléphone où les responsables de cette même tutelle mènent une valse sous l’ emprise administrative et autres hégémonies par « proxy» d’un PAPC qui se contente de rimailler en un élu ,oubliant le peuple ou le « citoyen » pour être à la merci de la nature du pouvoir de sa tutelle.
La mise en place d’ un système de gestion plus dynamique par l’ introduction de nouvelles méthodes et techniques de management moderne, et la modernisation des techniques de gestion( -informatique-réseau intranet, internet, système de gestion analytique…),et autres pour l’état civil et autres procédures portant sur le guide de l’ administré pour soulager tous les désagréments d’ordre administratifs des citoyens…
La classification des missions de : commune/ wilaya /Etat pour éliminer les confusions, les gaspillages des moyens et leur efficacité. L’APC est enfin de compte une institution territoriale qui a pour mission principale le développement socio-économique et culturelle, des conflits naissent et représentent des freins entre l’administration de la commune , l’APC , le P/APC et les acteurs locaux à savoir le front culturel et social, le front éducatif, le front économique le front écologique, la santé, l’hygiène…. Les « citoyens » n’admettent plus que leurs revendications, leurs besoins leurs attentes légitimes ne soient pas prises en charge sinon la situation se coalise avec le désordre social auquel s’ajoute l’ économique et se greffe le culturel car celui ( responsable de l’APC) qui ne peut pas gérer son temps, et son espace ne peut rien gérer d’autres( ses moyens matériels , financiers et humains) par carence morale ,et spirituelle…L’unique priorité qui nous reste à découvrir est de se demander qui fait quoi, où ,quand ,comment ,combien et pourquoi . Mais pourquoi pas le « Bon, la Brute et le Truand », ces gens la Monsieur ! Ont peut être quelques choses à  nous confesser à propos de la gestion des services publics : Le Bon ! Vous dira que gagner de l’argent pour la commune est un art, le dépenser pour la collectivité est une culture c’est le nouvel ordre d’esprit qu’on souhaite. Pour les deux autres je vous laisse le soin d’imaginer leurs pénitences ! Mais sachez lorsque la  faute sera suivie d’une autre faute, ca ne pourrait  se terminer que  par une catastrophe !! qu’on est en train de la vivre horriblement et même cruellement  au niveau de nos communes, en bas d’échelle, le haut n’est pas aussi brillant que le bas .
Benallal Mohamed

3 Replies to “LA COMMUNE : LE MIROIR DÉFORMANT DE L’ÉTAT”

  1. Pour simplifier votre raisonnement sur la gestion de la commune, qui a tendance et par principe, à charger les élus, qui ne sont que le reflet de nous-même, pourquoi ne pas inverser la question en situant le problème dans le comportement des citoyens qui font tout pour être inciviques,voire malhonnêtes dans leurs actes quotidiens et se complaire dans la confusion entretenue par un pouvoir qui laisse faire pour se dédouaner de l’état de déliquescence que connaît le pays dans tous les domaines. C’est une stratégie savamment pensée par ceux qui nous gouvernent et par conséquent nous connaissent suffisamment pour nous estimer à notre juste valeur. En plus de ne pas travailler ,de tricher,de magouiller et de négliger l’élémentaire ,tout en jouissant de statut de rentier,nous sommes tout le temps en train de râler et intenter des procès d’intention pour tel ou tel responsable , pour déculpabiliser de nos déboires dont les passations de consignes se font à notre progéniture d’une manière naturelle et dangereusement compromettantes pour leur avenir et celui du pays ,(La youghayirou allahou bikaoumine hata youghayiroune ma bi anfoussihime ,excusez-moi si la formule n’est pas correcte ).Commençons par le commencement et montrons à ces responsables que nous sommes des citoyens au plein sens du terme,en accomplissant des gestes élémentaires tels balayer devant chez soi et ramasser ses ordures,d’éduquer ses enfants à ne pas dégrader le bien public etc…les responsables ne pourront que se plier aux exigences de leurs devoirs et respecteront leurs administrés, sinon les meilleurs élus du monde ne pourront rien pour nous,trêve d’illusions.
    Pour terminer ,reprenons un titre plein de significations ” Algériennes ,Algériens ,retroussons nos manches “

  2. Pourquoi avons-nous, parfois, du mal à dire la vérité ?

    Je crois tout simplement que notre société est devenue plus dure. Il faut être le plus beau, le plus grand, le plus riche. Et finalement, les gens n’arrivent plus à s’accepter tel qu’ils sont. Ils mentent beaucoup plus aujourd’hui qu’auparavant. J’en suis convaincu. Nous mentons sans nous poser de questions, sans honte ni culpabilité. Un peu comme si la fin justifiait les moyens. Heureusement, tout le monde ne ment pas ! Il existe des tas de personnes qui ont le courage d’être sincères et de dire la vérité. Il faut pour cela, qu’enfant, à l’école ou à la maison, l’on nous ai appris à ne pas vivre dans le mensonge.

    Finalement, ne faudrait-il toujours pas dire la vérité ?

    Une chose est sûre : en termes d’efficacité et d’harmonie sociale, nous ne pouvons pas accepter les mensonges qui introduisent des germes de conflits permanents. Les relations, quelles quel soient, supposent un minimum de confiance. Et non de se dire : “Ah, sur quoi va t-il me mentir aujourd’hui ?” Il faut donc avoir le courage de dire et d’entendre la vérité CE PARAGRAPHE du sociologue MICHEL FIZE s’adresse à qui de droit . avec mes amitiés . Same thing every morning tell me what’s it all about I get those same old blues every night .

  3. MERCI monsieur mais je crois que vous vous trompez de lieu , de destination , d’explication , de mélange …………. enfin on a le droit de REVER encore une fois ?

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