La façade de la briqueterie de Sidi Bouazza el Gharbi s’est effondrée

La fameuse tuilerie Briqueterie Belabbesienne ,de Sidi Bouazza el Gharbi, qui abritait dans des bâtiments à structure métallique érigés en janvier 1925 sur un gisement argileux à la périphérie Est de Bel-Abbès . Cet édifice est en lui même toute une partie de l’histoire patrimoniale de la ville.                                           Toute une partie de l’extension urbaine est sortie de cette manufacture, sous forme de matériaux de constructions sous formes de briques et de tuiles. Apres l’indépendance, cet édifice à connu des fortunes diverses, il fut érigé en centre culturel communal, puis, ensuite transféré à la direction de la formation professionnelle, pour en faire un centre de formation en Bâtiment, une décision sensée, un retour à sa vocation initiale, si ce n’est des malversations qui ont mis en échec ce fameux projet. L’infrastructure est restée ensuite à l’abandon durant plusieurs années. Elle fut ensuite transférée à la direction de la jeunesse et des sports pour être rasée et, utiliser l’assiette foncière en question , en complexe sportif. La façade devrait être épargnée à demande de la société civile, pour être conservée en l’état comme, témoin  matériel, d’un pan de la mémoire de notre ville. Des instructions fermes furent données par le monsieur le Wali au bureau d’études chargé du projet ,pour la préservation et le confortement de cette façade, lors d’une visite de travail sur site, au grand bonheur des amoureux de la ville. Sitôt la visite terminée , aucune mesure de préservation de la façade en question ne fut entreprise. Bien au contraire le mur en question, fut fragilisé, par des travaux mitoyens, et ce qui devait arriver, par la négligence et le laisser aller des intervenant du projet, arriva. Le mur qui représentait la façade le l’entrée principale de cette construction d’époque merveilleusement réalisée en briques pleines rouges, s’effondra. Elle n’est actuellement qu’un vulgaire amas de pierres occultant par là même tout un pan d’un repère de notre ville. C’est triste et bien dommage, car chaque mur qui s’effondre, est une partie de notre mémoire qui s’efface.

Beldjillali D.