Les gammes vache kiri, Hodna de la wilaya de Msila et celle de Soummam ont été tous touchées par la hausse des prix de leurs produits laitiers. La hausse a été considérable. Les petites bourses qui se réfugiaient à acheter du fromage pour apaiser les soucis en s’offrant des casses croûtes praticable et abordable se sont surpris une fois l’ancien stock puisé des magasins.
La hausse a été en fait décidée depuis le premier janvier de la nouvelle année 2014 mais les consommateurs ne se sont aperçu qu’après que l’ancien stock a complètement disparu des étales et avec lui l’habitude des citoyens qui en trouvaient refuge du massacre de la cherté des légumes secs qui ont atteint des prix inimaginables d’où l’haricot blanc a plafonné la barre de 320 dinars chez les épiciers de détails.
La cherté qui a touché pratiquement toutes les variétés de légume vertes ou secs a fait fuir le citoyen lambda vers une nouvelle formule de vie qu’il a adapté à ses capacités financières et au nombre des membres de sa famille. Le fromage fondu constituait une sorte d’assurance à garantir de quoi mettre sous les dents pour ses enfants. La hausse des prix lui a mis du feu à son charme réfugiant. Pour le fromage portion de la gamme vache kiri, son nouveau prix qui a surpassé tous ses semblables ne fait plus rire du tout le malheureux consommateur. La boite de fromage qui se vendait il y’a quelques jours seulement à 160 da dépasse aujourd’hui les 200 dinars chez les détaillants.
La vie devient de plus en plus difficile. Devrions-nous parlé de dévaluation du dinar, de l’importation qui risque de détruire l’économie du pays ou encore de l’autosuffisance inexistante. Ces termes n’a qu’en faire le simple citoyen. La dégradation continue de la vie et du pouvoir d’achat sont le produit de décisions dont on incombe l’entière responsabilité aux gens ayant le pouvoir de décider.
Des décisions qui n’arrivent ni à donner un nouveau dynamisme à la production local garantissant au moins l’autosuffisance et permettre une vie digne et facile ni à s’investir dans l’industrie pour se libérer de cette dépendance en tout qui dévalue sans discontinu le dinar et étouffe sans cesse le citoyen algérien en matière de suffisance en consommation primordiale celle de remplir son ventre et celui des siens.
Chacun est appelé à assurer sa mission. Le citoyen, ou qu’il soit est un soldat d’exécution dans le cadre de réponse au devoir. Si les décisions sont issues de calculs bien mesurés et très bien réfléchis, sa contribution serait efficace et d’un plus pour la réalisation de quelconque objectif. Alors disons clairement que le citoyen a le droit d’avoir une vie assurée et rassurée.
Djillali Toumi