« Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté doit commencer par leur garantir l’existence » Léon Blum
Se sont en général les « forces de progrès » qui ont la conscience de bien ou une certaine inconscience de mal mais devant leur léthargie qui se prononce dans l’état actuelle , elle s’annonce par des intrigues ou les communs des mortels ne savent plus où se fiaient . La situation du pays est telle que personne n’admet cette inégalité qui se manifeste davantage dans ce nouveau contexte social et économique, la société algérienne est en train de s’enfoncer négativement dans le « creux du fond » de la misère suite à une pauvreté qui se distingue de jour en jour par le chômage, Al Hogra ,le piston ,la corruption et tous les maux qui font du mal à la personne humaine .Cette misère fait que Al Harga ( le sauve qui peut), la fuite des cerveaux , la fuite des capitaux , l’évasion fiscale, tout se dirige vers les « Habbachas » parait-il il y a un pays de droit ou la règle est au-dessus ( justice)de tous ,contraire de chez nous qui ne veulent pas comprendre que la règle est en dessous des grands (injustice ) et cette règle est semblable à une serpillière .
« Si l’homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout » A.Camus
Le principe noble du 1er novembre 1954 ; était une forme qui se rapproche tant bien que mal de l’égalitarisme, par contre, la philosophie de l’égalitarisme est une chose utopique qui dépasse l’idéalisme que l’être humain ne peut y parvenir un jour.
Le plus important à travers de toute l’histoire de l’humanité est de sorte à éliminer une bonne fois pour toute la pauvreté, la misère et penser plus à la santé, à l’éducation, à la justice, à l’équité et au bien-être de la société ou la loi est reine.
Le moteur d’entreprise dans cette voie est bel et bien la liberté, elle permet d’avoir au moins cette intention de faire du bien, c’est à dire celle d’entreprendre, de produire, de commercer et de distribuer. par conséquent ; la suppression en tant que fléau de la pauvreté n’est en fait plus simple que l’on imagine, c’est en fin de compte de faire des efforts de trouver un mécanisme économique très simple qui permet de créer de la richesse pour tout le monde semblable à celui d’un arbre qui sustente équitablement toutes ses feuilles qui compose cette arbre sans aucune discrimination et en toute équité, le plus naturellement possible .
Cette liberté active qui ressemble à ces racines productrices de la vie de l’arbre, c’est d’aller chercher les ressources pour sa nourriture sans que personne ne lui dicte ou lui fait barrage, car toute restriction quel qu’en soit la cause entraînerait la mort subite de l’arbre.
« Il ne peut y avoir ni vraie liberté ni justice dans une société si l’égalité n’est pas réelle » Concorcet
Revenant au temps du début de l’indépendance en 1962, Au temps du 1er président de l’Algérie indépendante, « Ben balla » par son esprit purement politique portant sur « l’autogestion », croyant à l’égalité une nouvelle conception qui devrait émaner par le bas de l’échelle. Tous égaux mais tous pauvres selon une ancienne anecdote de l’époque.
Ben Bella par son populisme flagrant s’est arrêtée lors d’une banale randonnée en voiture sur l’accotement d’une route nationale ou il y avait un groupe de paysans travailleurs dans un des domaines autogérées ,ils étaient en train de casser la croûte à l’ombre d’un arbre bien ombragé, il s’est arrêté courtoisement devant eux pour prendre un bol d’air populaire avec ces pauvres gens .
Une discussion amicale portant sur tout et de rien de si important, pour le Président « Ben Bella », s’était un scoop politique, médiatique national et même international à l’image de « Che » et de « Castro ».
Sous le bel olivier, face à la route, une superbe D.S de l’époque passait, les regards des petits pauvres ouvriers ont vite scanné le super objet mobile et de celui du conducteur qui se permettait d’utiliser la route à sa guise , avec sa propre vitesse , la route construite avec l’argent des contribuables comme eux, « Ben bella » avait ressenti le topo profond de leurs sentiments prolos d’envie, et il leurs rétorque en tant que premier responsable de l’Algérie .
-Avec la révolution socialiste, que je suis en train de mettre en œuvre, sachez chers camarades que je ferai le tout pour le tout à ce que ces gens-là (bourgeois) deviennent comme vous !
-les ouvriers, restaient par cette surprise qui les a rendu comme interdit et immobile !
Alors que l’inverse de la réponse serai bien plus sensée, plus acceptable et plus confortant que le fond de la logique !
C’est pour cette unique raison profonde en termes de conviction que Houari. Boumediene avait fait le « redressement du 19 juin 65» que les politicards n’ont jamais saisi le sens profond de sa philosophie tout en le signifiant comme coup d’état !.
, « L’égalitarisme doctrinaire s’efforce vainement de contraindre la nature, biologique et sociale, et il ne parvient pas à l’égalité mais à la tyrannie. » Raymond Aron
L’élimination de la pauvreté dans un monde libéral se fait par des mécanismes qui ne veut nullement dire qu’il y aura pas des investisseurs, des entreprises ou des salariés plus riches que les autres. Cette inégalité est induite par le jeu de la compétitivité et la concurrence loyale et tiendra aux éléments de la nature suivante :
– On peut être atteint d’un handicap, incapable, de naissance ou suite à un accident ou maladie… mais la nature humaine mérite que ces gens se prennent en charge par la société par un revenu universel humain !
Par conséquent, cette alternative plutôt matérielle entre vie publique et vie privés, une vie publique ou les moyens nécessaire pour la société soit mise en commun est bien meilleur qu’une vie privé ou l’égoïsme détruit la notion de tout commun social, il est de même que la vie professionnelle est bien plus importante que la vie familiale.
En conséquence devant la réalité de la vie ,les inégalités gagnent davantage du terrain et présage la population de la classe moyenne qui se délite à travers les pays capitalistes avancés et les pays nouvellement obligés de prendre cette voie suite au bâton impérialiste et sioniste.
La fracture sociale a pris une tout autre dimension ou les riches encore plus riches et les pauvres s’appauvrissent davantage. La dégradation généralisée des conditions de vie s’ajoutent une panne de l’ascenseur social. Le sentiment prévaut que la vie sera demain moins bien qu’avant et qu’il n’y est apporté aucune amélioration. Face à cet état de fait, la colère collective se manifeste de plus en plus violemment. Les prolos pourront faire tâche d’huile partout ailleurs.
BENALLAL MOHAMED auteur