L’APW de Sidi Bel-Abbes à l’heure de la gestion de catastrophes naturelles.

Dans le sillage des recommandations gouvernementales s’agissant des plans et stratégies à mettre en oeuvre par les collectivités locales pour parer aux éventualités de conséquences graves découlant des catastrophes naturelles, la wilaya de Sidi Bel-Abbes a, par le biais de l’APW, organisé ce jeudi 14 février, une journée d’étude portant sur des thèmes ayant trait à la gestion des catastrophes naturelles en s’appuyant sur des Systèmes d’information géographique (SIG), de l’imagerie des satellites Algériens et le rôle de l’aéronautique en particulier dans de telles circonstances.

Il faut dire que les conséquences des changements climatiques sont devenues aujourd’hui une réalité indéniable en Algérie. À ce titre, plusieurs zones à travers le pays présentant des risques d’inondations majeures ont été recensées et répertoriées par le gouvernement, depuis un certain temps. Sidi Bel -Abbes n’y échappe pas et figure non seulement parmi ces zones à risques mais aussi doit faire face aux feux de forets de par son vaste territoire forestier.

À l’ordre du jour de cette journée d’étude dont le lancement fut initié par M. le Wali , plusieurs thèmes furent abordés par des spécialistes venus de différents organismes et institutions notamment celui de l’agence spatiale Algérienne (ASAL) qui a axé son intervention sur l’apport de l’imagerie satellite fournie par ASAL , de l’université de Sidi Bel Abbes , de la direction de l’environnement et l’aéro-club de Sidi Bel Abbes en tant que partenaire aéronautique. Une assistance nombreuse composée de maires et chefs de daira, en particulier ceux des zones touchées par des inondations , des directeurs d’exécutifs et des étudiants de l’université Djillali Liabes ont été conviés à cette journée.

Il est utile de signaler que la plaine de la Mekerra qui est entourée par les nombreuses montages et traversée par l’OUED du même nom, demeure le siège de nombreuses catastrophes naturelles principalement celles liées aux inondations et constitue de ce fait, une zone privilégiée pour évaluer et prévenir les risques en intégrant ses multiples composantes notamment les images satellites fournies par l’agence spatiale Algérienne (ASAL) ,du système de données informatisées ou de ce qu’on appelle aujourd’hui un système d’information géographique (SIG) qui est à la base de toute évaluation et prévention de risques majeures d’inondations et/ou de feux de forets.

M. Youcef Oujdi, représentant l’aéroclub de SBA, aborda en premier, son thème basé sur la compréhension du risque dans toutes ses dimensions (vulnérabilité, exposition des personnes et des biens aux dangers, caractéristiques des aléas et de l’environnement) et la gestion en temps réel de la catastrophe en s’appuyant sur le SIG, un autre thème expliqué par M. Samir, le représentant de la direction de l’environnement de la wilaya . Pour sa part, M. Kamel Tichiouiti, chercheur et représentant de ASAL fournira des explications détaillées sur le rôle de l’imagerie satellite en s’appuyant sur des images et cartographies satellites prises par leur propres satellites en amont et après les catastrophes ayant frappé les différentes régions du pays. Une autre intervention, touchant les satellites miniaturisés a été abordée par M. Bote, du même département. Cependant, ce projet de “nanosatellites” est en pleine maturation dans les laboratoires de l’UDL.

Pour sa part, M. Kaddouri, le représentant de l’université Djillali Liabes proposa à l’assistance, le projet de rocketry, initié par son département et qui a été primé lors d’une compétition de rocketry à Blida. Un projet fort intéressant qui prévoit le lancement de fusée ou équivalent lors des catastrophes naturelles en vue de fournir des données et images nécessaires pour la prise de décision en temps réel. Son intervention fut suivie par celle de M. Adel, spécialiste des drones ou “avion sans pilote à bord” qui présenta dans le même contexte, l’utilité vitale des drones dans de telles situations pour sauver des vies parfois , servir à évaluer les dégâts et apporter l’aide nécessaire aux différents services et organismes en leur fournissant images et renseignements utiles sur des endroits précis sans que ces derniers ne mettent leur vie en danger.

L’apport et le rôle de l’aérodrome de Sidi Bel abbes en pareille situation de catastrophe a été le dernier thème abordé par les représentants de aéro-club, ces derniers ont de suite, rappelé à l’assistance , le rôle capital de l’aérodrome de Chlef lors du tragique séisme en 1980. Utilisé comme plateforme de soutien logistique par l’ANP, il fut d’une aide capitale pour acheminer vivres et logistiques aux endroits désenclavés et isolés à cause de la détérioration par affaissement des chaussés et voies terrestres. “C’est dire, combien il est utile d’avoir un aérodrome de l’envergure de celui de Sidi Bel Abbes, l’un des premiers en Afrique et fleuron de l’aéronautique en Algérie malheureusement en total abandon par l’EGSAO”, devait conclure le représentant de l’aéroclub.

Un commentaire

  1. les moyens d’observations sont des instruments; pas un objectif. l’objectif serait comment se gérnere ces phenoméne ils sont cyclique ou continuelle, et voir si cette problématique a été abordé ailleur soit en algerie dans d’autre pays a climet et geographie comparable. l’objetcif serait de preserver en premier cette plaine ensuite voir si on peut ameliorer encore sa productivité. hier de passage a bouhanifia, j’ai remarqué de belle plaine mais on mise en defense. il n ya pas de brise vent. je crois il est temps de developper les services du cadastres, en modifiant leur travail, au lieu de faire des tracets de délimitation des terrains, sur une feuille a l’aide d’une encre il faut changer ces tracets avec des arbres..les arbres serviront a protger les terrais contre l’erosion, du vent et l’eau, a pomper l’eau de la nappe, et humidier l’aire, a concentrer le taux d’humidité de l’atmosphere a capter la poussiere de l’aire et a activiver le taux de pluviometrie, elle serviront aux obsretvateurs par satellite comme point de repaire. Dans les années 40 l’algerie avait introduit la Casuarina, des régions tropicale comme l’Australie, ces arbres sont des brises vents et fixatrice d’azote..leurs feuilles sont persistantes elle ne chute pas, avec un bois dense et résistants..juste derrière la station d’essence Hotel Bentala vous pouvez l’observer elle es utilisé comme délimitation des terrains.
    Donc l’objectif premier c’est de donner tous les moyens aux services du cadastre et voir comment le lier aux services des forets et de l’agriculture qu ont la technicité dans ce domaine..l’aérodrome a un rôle a jouer dans l’écononomie globale de la wilaya de sidi bel abbes, transport des voyageurs et de la marchandise..si les autres secteurs veulent exploités leurs pistes ils n’ont qu’a acheter leur propres avions
    bon courage

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