BEL-ABBES INFO

Le premier journal électronique de la wilaya de Sidi Bel-Abbes

La Liberté seule peut venir à bout de la pauvreté.

ByBenalllal Mohamed

Fév 14, 2019

« Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté doit commencer par leur garantir l’existence » Léon Blum

               Se sont en général  les « forces de progrès »  qui  ont  la  conscience  de bien  ou  une certaine  inconscience de mal    mais   devant  leur léthargie  qui  se prononce dans l’état  actuelle , elle  s’annonce par des  intrigues ou   les communs des mortels  ne savent plus où se fiaient . La situation du pays  est telle que personne n’admet cette inégalité qui se manifeste davantage dans ce  nouveau contexte  social et économique, la société  algérienne est en train de s’enfoncer négativement dans le « creux du fond  » de la misère suite à  une pauvreté qui se distingue de jour en jour par le chômage, Al Hogra ,le piston ,la corruption et tous les maux qui font du mal à la personne humaine  .Cette misère fait que Al Harga ( le sauve qui peut), la fuite des cerveaux , la fuite des capitaux , l’évasion fiscale, tout se dirige vers les « Habbachas » parait-il il y a un pays de droit ou la règle est au-dessus ( justice)de tous ,contraire de chez nous qui ne veulent pas comprendre que la règle est en dessous des grands (injustice ) et cette règle est semblable à une serpillière  .

 « Si l’homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout » A.Camus

                Le principe  noble du 1er novembre  1954 ; était une forme qui se rapproche tant bien que mal de l’égalitarisme, par contre, la philosophie de l’égalitarisme est une chose  utopique qui dépasse  l’idéalisme que l’être humain ne peut y parvenir un jour.

Le plus important à travers de toute l’histoire de l’humanité est  de sorte  à éliminer  une bonne fois pour toute la pauvreté, la misère et penser  plus à la santé, à l’éducation, à la justice, à l’équité et au bien-être de la société ou la loi  est reine.

Le moteur d’entreprise dans cette voie est bel et bien la liberté,  elle permet d’avoir  au moins cette intention de faire du bien, c’est à dire celle d’entreprendre, de produire, de commercer et de distribuer. par conséquent ; la suppression  en tant que fléau  de la pauvreté n’est en fait plus simple que l’on imagine, c’est  en fin de compte de faire des efforts de  trouver un mécanisme économique très simple qui permet de créer de la richesse pour tout le monde semblable à celui d’un arbre qui sustente équitablement toutes ses feuilles qui compose cette arbre sans aucune discrimination et en toute équité, le plus naturellement possible .

Cette liberté  active qui ressemble à ces racines  productrices de  la vie de l’arbre, c’est d’aller chercher les ressources pour sa nourriture sans que personne ne lui dicte ou lui fait barrage,  car toute restriction  quel qu’en soit la cause entraînerait la mort subite de l’arbre.

« Il ne peut y avoir ni vraie liberté ni justice dans une société si l’égalité n’est pas réelle » Concorcet

                       Revenant au temps du début de l’indépendance en 1962,  Au temps  du 1er président de l’Algérie indépendante, « Ben balla » par son  esprit   purement politique portant sur « l’autogestion »,   croyant à l’égalité une nouvelle conception qui  devrait émaner par le bas de l’échelle.  Tous égaux mais tous pauvres  selon une ancienne  anecdote de l’époque.

 Ben Bella  par son populisme flagrant s’est arrêtée lors d’une banale randonnée en voiture  sur l’accotement d’une route nationale  ou il y avait un groupe de  paysans travailleurs  dans un  des domaines autogérées ,ils étaient  en  train de casser la croûte  à l’ombre d’un arbre bien ombragé, il s’est arrêté  courtoisement  devant eux  pour prendre un bol d’air populaire avec ces pauvres gens .

 Une discussion amicale portant sur  tout et de rien de si important, pour  le Président « Ben Bella », s’était un scoop politique, médiatique national et même international à l’image de « Che » et de « Castro ».

 Sous le bel olivier, face à la route, une superbe D.S de l’époque passait, les regards des petits  pauvres ouvriers  ont vite  scanné  le super objet  mobile  et de celui du conducteur  qui se permettait   d’utiliser la route  à sa guise , avec sa propre vitesse , la route  construite avec l’argent des contribuables comme eux, « Ben bella » avait ressenti le topo profond de leurs sentiments  prolos  d’envie, et il leurs rétorque en tant que premier responsable  de l’Algérie . 

-Avec la révolution  socialiste, que je suis en train de mettre en œuvre, sachez  chers camarades que je ferai  le tout pour le tout  à ce que ces gens-là (bourgeois) deviennent comme vous !

-les ouvriers, restaient  par cette surprise  qui les a rendu comme interdit et immobile !

Alors que l’inverse  de la réponse serai bien plus sensée, plus acceptable et plus confortant que  le fond de la logique !

 C’est pour cette  unique raison  profonde en termes de conviction que   Houari. Boumediene avait fait le « redressement du 19 juin 65» que les politicards n’ont jamais saisi le sens profond de sa philosophie tout en le signifiant comme coup d’état !.

« L’égalitarisme doctrinaire s’efforce vainement de contraindre la nature, biologique et sociale, et il ne parvient pas à l’égalité mais à la tyrannie. »  Raymond Aron

              L’élimination de la pauvreté dans un monde libéral se fait par des  mécanismes qui ne veut nullement dire qu’il y aura pas des investisseurs, des entreprises ou des salariés plus riches que les autres. Cette  inégalité  est induite par le jeu de la compétitivité et la concurrence loyale et  tiendra aux  éléments de la nature suivante :

–  On peut être atteint  d’un handicap, incapable,  de naissance ou suite à un accident ou maladie…  mais la nature humaine mérite que ces gens se prennent en charge par la société par un revenu universel humain !

 Par conséquent, cette alternative plutôt matérielle entre vie publique et vie privés, une vie publique ou les moyens nécessaire pour la société soit mise en commun est bien meilleur qu’une vie privé ou l’égoïsme détruit la notion de tout commun social, il est de même que la vie professionnelle est bien plus importante que la vie familiale.

 En conséquence devant la réalité de la vie ,les inégalités gagnent davantage  du terrain et présage  la population de la classe moyenne qui se délite à travers les pays capitalistes avancés  et les pays nouvellement obligés de prendre cette voie suite au bâton impérialiste et sioniste.

La fracture sociale a pris une tout autre dimension ou les riches encore plus riches et les pauvres  s’appauvrissent davantage. La dégradation généralisée des conditions de vie s’ajoutent une panne de l’ascenseur social. Le sentiment prévaut que la vie sera demain moins bien qu’avant et qu’il n’y est apporté aucune amélioration. Face à cet état de fait, la colère collective se manifeste de plus en plus violemment. Les prolos pourront faire tâche d’huile partout ailleurs.

BENALLAL MOHAMED  auteur

By Benalllal Mohamed

ancien cadre