C’est un autre rendez-vous artistique, que nous allons découvrir, lors de cette 6e édition du Festival de la chanson Rai, l’exposition « Psycolor», de l’artiste peintre Talbi Djamel , qui venu de la petite Kabylie, nous surprendra en sortant de ses bagages, 35 tableaux d’un style semi figuratif, qui laisse à méditer. A travers ces œuvres, ou la dominance des couleurs grises et noires surplombent le marron ou le jaune des toiles, tout en nous ramenant l’essence et la beauté, acquise, des gènes transmis à partir de ce petit village de Sidi Idir, ou il, y est né un 18/04/1976. En effet, dans toute cette contrée fantastiques, ou il suffit de lever les yeux, pour percevoir à chaque coin d’espace, l’allure des uns, les visages des autres, les maisonnettes, les paysages, les joies et les douleurs de tout un monde avec l’hospitalité dont la vie Kabyle, n’est jamais avare, pour en combler, ceux qui la côtoie.
Une fois de plus l’Association El Basma en collaboration avec la direction de la Culture, ont réussi à organiser l’invitation pour une exposition de l’artiste-peintre Djamal Talbi, se qui lui a permis de déclarer en marge de la galerie, qui l’abritait et dont le vernissage a eu lieu le 04/07/2013, que «Cette action de contribuer pour que les artistes exposent, pour offrir la possibilité au public amateur de peinture, de voir de superbe expositions révèle, le lien existant entre les artistes, quelque soit leur localisation et « El Basma »,est un vecteur artistique qui répond pleinement à ce besoin »
La Maison de la Culture Kateb Yacine ou l’exposition de Talbi Djamel est en apothéose est à son tour un pole, qui au sein de la capitale de la Mékérra, répond sans totalement à l’ensemble des activités d’art plastique en particulier et de l’art et la culture en général. Il nous a été permis de constater que ce lieu est devenu incontournable pour y organiser des événements artistiques. Une structure ou une imposante architecture subdivisée en plusieurs salles et halls immense, avec divers ateliers, dont un théâtre et une salle de conférence, est tout simplement un joyau culturel que Sidi bel abbès ne peut que s’en vanter. Ce lieu magnifique mériterait, d’être découvert par les visiteurs de tous les festivals qui seraient réalisés dans la cité de Sidi bel abbès El Bouzidi. Ainsi c’est dans ce lieu, que nous avons découvert l’Artiste-peintre Talbi Djamel, au milieu de ses œuvres, dans un thème surnommé « Psycolor »
Cet artiste qui détient une formation en art plastique bien solide, nous fait comprendre, dans son jargon d’artiste-peintre -psychanalyste, que « la couleur a toujours joué son rôle dans l’expression de l’intériorité et que tout peintre soit il doit reconnaitre que c’est par elle seule que s’identifient les anges et les monstres, qui peuvent habiter, nos profond cloaques. Se que l’évènement de la psychanalyse avait fait découvrir chez l’homme, et que bien qu’il terrifia l’humain, il ne lui a pas ôté le gout, qu’il a vis-à-vis du beau ».Des explications tellement profondes, que nous comprenions que dans le silence dominant de ses toiles que de multiples senteurs s’y cachent, que des pierres rappellent le souvenir, que les clapotis invisible de l’eau des petits ruisseaux qui coulent donnent la vie, que les bruissements des feuilles d’oliviers, les chants et les pas de danses propre à un patrimoine berbère, y sont pour beaucoup….L’artiste-peintre possède à son actif 06 expositions individuelles et plus de 21 collectives, qui lui ont permis d’être plusieurs fois honoré….Tout en détaillant les objectifs de l’événement, Talbi Djamel dira également que «Cette exposition complète, les concerts du Rai qui enflamment chaque soirs les gradins du stade des 3 frères amarouche et les débats sur le phénomène du Rai réalisés et animé en cette occasion, par d’excellents professeurs universitaires.. Avec les organisateurs de cette exposition. Aussi nous aimerions lancer une dynamique à partir de cette tribune pour qu’il y ait d’autres grandes expositions à l’avenir dans cet espace. Sidi bel abbès, est une ville culturelle et ce lieu a l’envergure de gonfler les dimensions. Le rouge de mes tableaux c’est la vitalité, dans le mouvement, et son développement, quand au blanc qui par un phénomène d’osmose s’éclairci pour donner une autre dimension à la couleur, sont des vertus que j’aimerais transmettre à qui de droit, à travers mes exposition, qu’une telle tribune m’offre !».
Les murs affichaient la joie des couleurs et les messages que Talbi Djamel cherche à communiquer et son semi figuratif, raconte des « choses » en s’exhibant sur les murs de la maison de la culture, alors que sur la scène publique d’autre sujet attendent que l’artiste peintre les exploite, au travers de l’ambiance que les deux évènements culturels qui se sont succédé conjoncturellement passionnent…. Par ailleurs, comme à chaque occasion qui se déroule, en ce lieu, les espaces qu’ « El Basma » et la galerie de la maison de la culture Kateb Yacine procurent, sont devenus un endroit de source d’inspiration pour les pinceaux d’art qui y viennent.
Djamel Talbi dira que « la couleur, c’est aussi la profondeur ! La différenciation de plans qui s’expriment par l’agencement des chaudes et des froides, ou des couleurs de la même famille ou de la même gamme lorsqu’il s’agit de monochrome, qui expriment un sentiment ancré dans l’être qui passe à l’œuvre. Peindre c’est d’aller de l’avant, vers des horizons encore inexplorés, donc aller à l’inverse du regard, vers l’intérieur de soi ! »
Nous comprendrons alors, que l’âme de la fascination, que procure le charme et l’hospitalité du cadre, permet à Djamel Talbi ou toutes les péliades d’artistes qui viennent chaque à chaque fois, pour laisser leurs traces ou encoure un tableau sur les murs de cette ville, n’est pas allié au normal, mais plutôt aux « voyages dans le monde des couleurs et des signes », que chacun comme Djamel, nous ferait découvrir…Durant tout le long du festival, les murs de la galerie ont baignés dans les couleurs, propres au style de notre artiste de Tizi-Ouzou, et comme le disait, le peintre Benali, « des évènements semblables à celui là, sont un véritable hymne à l’art et à la création en art plastique d’un élément à un autre ». En termes de beauté et de créativité inédites, ces 35 tableaux ne sont qu’une infirme partie des 500 tableaux que l’artiste-peintre Djamel Talbi, dit avoir réalisé depuis le début de sa carrière
A travers la psychanalyse des couleurs, Il se considère actuellement comme une référence appréciable à un grand nombre de chercheurs, d’artistes, d’écrivains, de plasticiens, d’intellectuels, parce qu’il nous expliquera que de tout les peintres qui ont travaillés sur l’expression de la couleur tel que Kandinsky qui est allé jusqu’à peindre « le Cheval Bleu » ou G.Klimt qui par l’accentuation de la couleur renvoi le spectateur dans un monde féérique, appartenant qu’au domaine du rêve. Djamel ajoutera que Klimt a travaillé sur l’œuvre de S.Freud et qui s’est beaucoup inspiré du travail qu’effectuait ce médecin sur ses patient.
Le vernissage, se déroulait avec la présence d’un nombreux public, que dirigeait le Directeur de la Culture Mr Taibi Mohamed, qui se révéla un grand connaisseur en « art plastique », en plus du poète et de l’écrivain que nous connaissions en lui. Puis une collation fut offerte en l’honneur du peintre, qui se révéla à son tour comme un musicien et chanteur par excellence, et sans gène, il acceptait de contribuer avec quelques chansons du répertoire « Chaabi ».
L’artiste-peintre Djamel Talbi , eu le bonheur de voire son exposition, s’étendre au 05 juillet pour assister à Sidi bel abbès à la commémoration de cet important évènement. Un programme de visite du Wali, a permis à Mr Hattab Med Amin chef de l’exécutif, de visiter l’exposition dont il ne cacha pas également les passions qu’il avait pour les arts plastique et les jeunes peintre qu’il désirait qu’ils soient aidé.
Par K.Benkhelouf