La sûreté de wilaya de sidi bel abbés a tracé un riche programme pour commémorer le 59ème anniversaire de la fête de l’étudiant qui coïncide avec le 19/05/2015.
L’événement est prévu au musée du Moudjahid avec des expositions photos, des visites guidées à de nombreux sites historiques et des conférences animées par d’éminents professeurs d’université, ainsi que des anciens moudjahidines qui ont vecu et en gardent des séquelles de cette évolution sanglante.
Des cadeaux sont prévus pour des moudjahidines, des moudjahidates et les veuves et fils/filles de chahid, ainsi qu’aux gagnants aux épreuves sportives et culturelles.
Djillali T
La date du 19 mai 1956 constitue l’un des virages de notre révolution, à ne pas rater….pour entretenir les mémoires qui sont entrain de devenir amnésiques….!!!
Et ce n’est pas à cause de ceux qui nous représentent actuellement, qu’on doit tout détester, même l’histoire des Hommes qui se sont sacrifiés pour nous…!!!! Si on doit détester , ça sera l’ex-néo-colonisateur barbare qui nous a réduit et continue, autrement maintenant, à nous réduire en esclavage pour piller nos richesses et nos cerveaux…grâce à la connivence bien sûr des colonisés mentaux: les H, les news H, les Oursons en peluches, les Aras bleus, les orbitons de Hizb França, les souris et les manchots nourris au fromage puant….!!!!! Quand le chat n’est pas là, les souris dansent…!!!!
Donc, on disait que le 19 mai 1956 représente une date mémorable qui marque l’entrée des étudiants algériens dans le vif de l’action de libération nationale…!!! Ils ont quitté les bancs de l’université et des lycées, pour rejoindre les rangs du FLN historique et de l’ALN et non pas pour aller au café, stade, à la discothèque ou pour un rdv galant, ensuite c’est le copiage, le plagiat ou un enseignant insouciant qui sauvent la mise…..!!!!
L’essor de la révolution a pompé des ressources de toutes les couches de notre population, notamment la jeunesse et les étudiants, qui ont répondu présent à l’appel de la patrie qui doit primer sur tous les autres appels….!!! par ce geste et cette action, ils ont démontré au colonisateur barbare que ce n’était pas un simple mouvement insurrectionnel, comme il voulait le faire croire au monde, mais un juste combat pour l’indépendance…!!!!
Dans un article de Kamel Bouchama, intitulé: « 19 Mai 1956 : Les étudiants dans la fournaise de la révolution » ( El Watan le 20 – 05 – 2010), on peut lire:
« Ainsi, en l’espace d’une année de lutte, ces jeunes qui ont contrarié les ambitions des grands chefs de la colonisation, depuis l’idéologue Prévost-Paradol jusqu’au ministre de l’Intérieur de l’époque, François Mitterrand, qui se targuaient de fonder cet « Empire méditerranéen » et d’équilibrer la «troisième nation-continent » autour de la « métropole », ont continué d’enregistrer de nombreux succès, qui n’ont fait que renforcer leur audience par leur engagement dans la fournaise de la lutte de libération. Ces jeunes, en fait, à travers leur participation effective et consciente, ne pouvaient plus « être vaincus et rejetés dans le statut colonial »….. »Cette brève rétrospective pour ce qui a caractérisé l’entrée de la jeunesse dans la révolution confirme son attachement aux axes prioritaires qui ont fait que notre indépendance a été acquise par tant de sacrifices… Oui, tant de sacrifices car, ensemble et à pleine gorge, ils ont crié à la face des colonisateurs : « Avec un diplôme en plus, nous ne ferons pas de meilleurs cadavres ! » C’était l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) qui a confirmé, après que son « assemblée générale » l’eut votée à l’unanimité, la grève générale des cours et des examens.« A quoi serviraient-ils, ces diplômes qu’on continue à nous offrir pendant que notre peuple lutte héroïquement… ? Il faut déserter les bancs de l’université pour le maquis ! Il faut rejoindre en masse l’Armée de libération nationale et son organisation politique, le FLN. » L’UGEMA s’exprimait ainsi par son « Comité directeur ». Et c’est cet appel qui a permis à des centaines de jeunes étudiants de rejoindre le maquis et de démontrer par-là que « cet engagement dans la lutte de la jeunesse intellectuelle symbolise de façon éclatante l’unité nationale qui se forge ». »
« Dans ce combat libérateur, les étudiants n’étaient pas les seuls à honorer la jeunesse algérienne. Il y avait les lycéens, la majorité des lycéens qui, conscients à cet âge du drame que vivait l’Algérie, sont entrés sans hésitation dans le combat juste que menaient leurs aînés. »…Et maintenant, que font les lycéens….????
« Meriem Belmihoub n’était que lycéenne lorsqu’elle a rejoint les rangs de l’ALN. Elle allait retrouver d’autres jeunes filles, les Saleha Djeffal, Safia Bazi, Fadhela Mesli et de nombreuses autres jeunes filles… Saci Boulefaâ, Zerrar Abdelkader, Ahmed Ghebalou dit H’amimed, et d’autres de la Médersa d’Alger n’étaient que des lycéens lorsqu’ils ont déserté les bancs avec, dans le cœur cette farouche volonté de participer à la lutte pour vaincre un ennemi qui avait longtemps opprimé notre peuple. Egalement, les Abdelmadjid Cherif, Mohamed Salah Mentouri, Benyamina Abdelwahab, Rachid Bouabdallah, Abderrezak Bouhara et d’autres jeunes de cette même trempe n’ont pas hésité un seul instant à choisir le maquis plutôt que cette vie de « potache » où ils ne pouvaient plus entendre dire que « nos ancêtres étaient les Gaulois», que « la Méditerranée traverse la France comme la Seine traverse Paris » et que les Arabes ont été vaincus à Poitiers par Charles Martel. Tous ceux-là n’ont pas hésité à crier leur réprobation devant un système qui n’avait rien d’humain, parce que trop humiliant et sans aucune morale. Ainsi, ils ont rejoint l’ALN où s’exprimait la volonté du peuple. Aujourd’hui, à l’heure des bilans, on ne peut s’aventurer à dresser une liste exhaustive de ces jeunes qui ont répondu à l’appel du FLN, on ne peut compter tous les martyrs qui sont tombés « libres », face à l’ennemi… »
A suivre…!
La suite du feuilleton des héros, pas des zéros…!!!
« Le 1er octobre 1956, les écoliers algériens n’ont pas rejoint les classes. Eux aussi, conscients du problème et poussés par leurs parents, ont déserté les écoles pour ne laisser dans les salles de classe que les fils de colons ou les rares enfants de « collaborateurs » ou d’inféodés.
Parallèlement à cette mobilisation générale et permanente face aux manœuvres de propagande utilisées par les colonialistes, ces jeunes devenus si vite adultes, parce que confrontés tôt à des choix d’homme, sont partis grossir les rangs de l’ALN. Nos enfants à cet âge-là savaient quelle était leur armée, quel était leur pays. Aucune action psychologique ne les a empêchés de réussir la grève scolaire, « de lancer tous les jours des chansons satiriques sur les talons des patrouilles françaises, de faire le guet pour les moudjahidine et les fidayine, autour des camps, en jouant innocemment aux billes, et enfin de servir d’agents de liaison ». Cette idée de dissoudre l’âme du peuple algérien, en frappant sa jeunesse, n’était pas nouvelle. Du temps du Cardinal Lavigerie jusqu’au régime de Vichy, plusieurs tentatives de jésuites et d’officiers français ont été opérées pour, d’une part, « franciser » ces jeunes, et, d’autre part, les intégrer dans ces sections musulmanes au niveau d’un groupement paramilitaire qu’on appelait les « compagnons de France ». Aucun résultat. Aucune organisation n’a pu réussir à dépersonnaliser la jeunesse algérienne, pas plus que toutes ces écoles où on enseignait une langue, une histoire et une géographie étrangères.Ils se sont comportés en héros. »
« La grève générale a été bénéfique à plus d’un titre. Elle n’a pas seulement anéanti la conception colonialiste de l’« intellectuel-francisé-coupé du peuple », mais elle a permis aussi à un grand nombre de jeunes et d’étudiants de devenir des militants éprouvés et des cadres valeureux sur lesquels la Révolution pouvait compter. Les jeunes Algériens, qui ont brisé les barrières de la peur et du doute, n’en étaient que plus ardents dans le combat qu’ils menaient à l’image des martyrs, comme Benbatouche Allaoua, les disparus, le cas de Abdelkader Belarbi et les condamnés à mort, l’exemple de Abderrahmane Benhamida. Le bilan de leurs actions a été extrêmement positif. « Ils ont montré qu’on pouvait affronter victorieusement, dans une lutte à mort, la formidable puissance d’un régime colonial, installé depuis de longues, de sombres et douloureuses années », écrivait El Moudjahid (N° 27 du 22 juillet 1958).
L’année 1956 ne se termina pas sans montrer au monde entier la détermination de nos jeunes, et, par ailleurs, les atrocités de l’armée dite « de pacification » qui, pour répondre aux offres de paix du FLN – la 2e offre a été faite par le biais d’une déclaration au journal Le Monde, le 16 septembre 1956 – opposait une singulière conception de reniement du problème algérien. Ainsi, la position française n’avait pas changé d’un iota depuis la déclaration de François Mitterrand, alors ministre de l’Intérieur et celle de Robert Lacoste qui se disait « socialiste » et qui parlait du « dernier quart d’heure ». Ce en quoi, un de nos jeunes répondait avec la perspicacité et l’ardeur qu’on connaissait à cette frange de notre population. Il écrivait ainsi dans l’éditorial d’El Moudjahid : « Persistez dans vos erreurs et vous aurez, à coup sûr, votre Diên Biên Phu. Nous ne désespérons pas, à notre tour, de faire revenir la France à une conception plus saine, plus juste et plus conforme à la réalité. Cela exigera sans doute une lutte plus longue, plus difficile et plus meurtrière. De toute notre âme et de toutes nos forces, nous nous y préparons. Les jours qui viennent en convaincront peut-être Lacoste et consorts qui, pour la paix de leur mauvaise conscience, tournent délibérément le dos aux réalités. » »…!!!
Mais où sont ces Hommes, quel genre d’homme nous avons maintenant, devant les…….de FAFA….!!!
« » Juillet 1957, une importante délégation d’étudiants algériens devait représenter l’Algérie à Moscou au Festival mondial de la jeunesse et des étudiants. Djelloul Baghli, le représentant de l’UGEMA, Mohamed Khemisti, Redha Bensemane, Larbi Mekhalfa, et autre Abdelhamid Ferdjioui, dirigeaient l’importante délégation qui allait expliquer le combat légitime du peuple algérien. Du 2 au 8 février 1958 au Caire, se réunit le 1er Congrès de la jeunesse d’Asie et d’Afrique. Une délégation des étudiants algériens était présente. De plus ce 1er Congrès afro-asiatique, qui a mandaté le délégué algérien pour parler au nom de toute l’Afrique, a adopté une série de résolutions spéciales dont l’une, la principale, consacrait le combat légitime de l’Algérie. Du 7 au 10 décembre 1958 à Colombo (Ceylan), le comité exécutif de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD) a examiné avec soin la situation de la jeunesse algérienne et adopté une motion importante.
Il a en plus octroyé des bourses à nos étudiants et une aide financière au profit des jeunes réfugiés. Ce même comité exécutif a envoyé un message à l’ONU, un message courageux et fougueux, en voici le texte : « Le comité exécutif de la FMJD, qui reconnaît le GPRA, réaffirme le droit du peuple algérien à l’indépendance et exige l’ouverture des négociations entre le gouvernement provisoire algérien et le gouvernement français… » »
Quelle jeunesse…!!! Quant à la jeunesse d’aujourd’hui, elle a été anéantie et réduite à l’acculturation, la drogue (même au primaire), à l’alcool, à la prostitution, à la Harga, au plagiat, à la corruption, au chômage, au Trabendo, à la violence, au mensonge, au négativisme, pessimisme, à l’incivisme,…..etc….et enfin à haïr leur patrie et leur nation et toutes ses constantes …..!!!! Tout à fait normal quand des adultes corrompus et colonisés mènent la danse….!!!
Allah Yarham Echouhada….!!!!
A suivre…….Ces 19 mai du 21è siècle ne sont plus celui d’antan!
Nos jeunes étudiants sont désemparés, déboussolés et n’ont plus la tête à remémorer cette belle Histoire du sacrifice national pour que vive libre notre cher Pays . Nos jeunes étudiants pensent surtout comment faire pour fuir ce cher Pays. Les injustices, la médiocrité intellectuelle, le chômage, etc… sont autant de maux sur lesquels les spécialistes en sociologie devraient se pencher pour trouver des solutions à ce marasme généralisé d’une jeunesse qui n’a cette appellation que le nom.
Effectivement, Chère Abassia, mais où sont ces sociologues qui peuvent se pencher sur ce problème, si on sait que ce sont ceux qui ont un Bac sans mention ou avec 10 de moyenne qui sont orientés vers cette branche…!!! D’ailleurs, la plupart des « intello » à la carte ne donnent aucune importance à cette branche, alors qu’aux USA ou en ladite Israël, l’histoire et la sociologie sont des piliers du système….!!!! Et je suis sûre que nos benêts n’ont même pas deviné pourquoi…????
Tout est à revoir, mais le plus important est de savoir par qui….????
Une pensée en cette veille du 19 mai 1956 , à tous les élèves et étudiants morts pour l’Algérie, ceux qui ont eu le courage de quitter les bancs des lycées et de l’université pour rejoindre le maquis et participer à libérer le pays du colonialisme. Gloire à nos martyrs.
Merci pour la correction au niveau du texte. Un commentaire d’excuse de votre part c encore mieux.
19 mai, journée mondiale de l’étudiant!!!! pourquoi pas. Chez nous, le calendrier est fictif.
Djillali T, permettez moi de vous corriger. La journée mondiale ou internationale de l’étudiant est fêtée le 17 novembre de chaque année. Le 19 mai c’est la journée nationale de l’étudiant Algérien.Elle coïncide avec le jour où les étudiants algériens ont quitté les bancs de l’université pour rejoindre le maquis. C’était le 19 mai 1956. Maintenant, la police fête la journée de l’étudiant!!! C’est une information unique. Un scoop à l’Algérienne.