La presse aujourd’hui : Contestation à la fondation Emir et un autre … scandale à l’UDL

CONTESTATIONS À LA FONDATION ÉMIR ABDELKADER
Ce qui aurait dû être une cérémonie commémorative du 20ème anniversaire de la création de la Fondation émir Abdelkader s’est transformé jeudi en une tribune de contestations des membres des sections d’Oran, de Saïda, Aïn Témouchent, Tlemcen et de Naâma pour dénoncer notamment le dépassement de deux années du mandat autorisé par les statuts.

Les interventions ont porté également sur d’autres problèmes de gestion non conforme aux statuts, à commencer par les assemblées générales qui n’ont pas été tenues depuis la dernière qui a eu lieu le 14 septembre 2006 au Palais de la Culture, à Alger. Cette assemblée, qui a regroupé près de 200 sociétaires, jeudi à l’hôtel Président, a été également l’occasion, pour Mahmoud Si Youcef, membre fondateur, de rappeler à l’assistance que l’idée de créer la Fondation a été initiée par feu Maître M’hamed Ferhat et un groupe de la Société de Géographie et l’Archéologie d’Oran.
Son installation s’est faite à Mascara en mars 1991. C’est la section d’Oran qui a inauguré le programme d’installation des structures au niveau de chaque wilaya et c’est celle d’Oran qui reste incontestablement la plus active. Elle a vu le jour en novembre 1991. Le président de cette dernière, le Dr Chamyl Boutaleb, est intervenu à son tour pour expliquer les activités de la Fondation durant ces vingt années d’existence qui sont réparties en trois phases dont la première (1991 – 1995), entamée sous la présidence de feu Ferhat, a vu la création de six sections. La deuxième concerne la période 1995 – 1999, présidée par Idriss Djazaïri, a favorisé l’installation de 32 sections de wilaya et, enfin, la troisième (1999 – 2011), est présidé par Mohamed Boutaleb.
A. Denia
El Watan
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DES TRAVAILLEURS DÉNONCENT À SIDI BEL-ABBÈS : «RECRUTEMENTS
ORIENTÉS» À LA FAC DE MÉDECINE
Le malaise que traverse depuis déjà  plusieurs mois la faculté de médecine  de l’université Djillali Liabès de Sidi  Bel-Abbès semble s’installer dans la  durée. Et pour cause: après avoir connu  une brève accalmie au lendemain du  «dénouement diplomatique» de la scabreuse affaire de la falsification des  notes d’examens, l’établissement est mis de nouveau au-devant de la scène avec de nouvelles accusations portées, cette fois-ci, directement contre l’administration, par les employés et leurs représentants syndicaux de la section  UGTA.Réunis ces derniers jours dans le cadre d’une séance de travail qui se voulait extraordinaire», les membres de ce collectif ont rendu publique à l’issue  de leurs travaux, une déclaration dénonçant avec l’extrême vigueur les  responsables de la faculté de médecine qui se seraient rendus coupables, à leurs yeux, de «malversations à différents niveaux de la gestion administrative et financière en ce qui concerne notamment  les volets recrutement de personnel  et l’affectation des fonds des oeuvres  sociales aux clubs universitaires». Dans cette déclaration, dont copie  est parvenue jeudi dernier à la presse,  les protestataires dénoncent clairement  les opérations de recrutement dont ont bénéficié quasi-exclusivement les membres de familles entières de responsables  de la faculté de médecine  alors que des agents en instance de titularisation répondaient aux profils de  postes requis avec des diplômes de loin  supérieurs à ceux des  candidats nouvellement  recrutés. Ils n’hésiteront pas  ainsi à citer nommément les noms et  qualités des responsables en cause ainsi  que l’identité et les liens de parenté et des personnes qui auraient tiré profit de ce «recrutement orienté». «Epouses,frères et soeurs, fils et filles, neveux et nièces, amis et proches…» auraient ainsi bénéficié de l’opération sans que  de tels faits n’aient soulevé la moindre  réprobation de la part des responsables  hiérarchiques ou des prétendus organes de contrôle officiels. Dans la suite du même document contresigné par le secrétaire général de la section syndicale,les protestataires révèleront également d’autres scandales dont celui d’agents  absents à longueur de mois, mais rémunérés régulièrement et sans que des  postes de travail précis ne leur soient confiés. Les cycles de stages et les promotions qui ne bénéficient qu’à une  catégorie bien triée du personnel seront  aussi dénoncés avec par le collectif de  travailleurs et le syndicat. C’est pour  dire qu’à la faculté de médecine ‘Taleb  Mourad’ de Sidi Bel-Abbès les épisodes  de ce «feuilleton à scandales» ne risquent pas de connaître un jour le  bout de la pellicule.
A. ABBAD
LA VO
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