ls sont nombreux les agriculteurs qui ont loué leurs terres octroyées par le ministère de l’agriculture dans le cadre de l’EAI et EAC, depuis 1987. Certains n’y ont jamais posé les pieds. Inimaginable peut être, mais c’est une vérité qui s’est miraculeusement installée au gré de la raison, jusqu’a devenir normalisée. Les locataires leurs apportent l’argent chaque année jusqu’à leurs domiciles, mettant ainsi en évidence le slogan »la terre à celui qui la travaille ».
Certaines terres sont même vendues à de tierces personnes. Incroyable, mais c’est aussi une autre réalité qui coupe le souffle. Comment ? De quelle façon ? Les réponses ont vraiment tardé de venir pour satisfaire les curiosités légitimes et mettre en lumière la façon de gérer les biens publics depuis un temps qui dépasse 36 longues années. L’agriculture n’est pas dans ces meilleurs états, à cause de ce problème entres autres. Depuis 1987, aucune solution n’a émergé pour éradiquer définitivement ces comportements nuisibles au développement du secteur agricole.
Plusieurs terres n’ont pas été semés cette saison, a-t-on appris de certains locataires jusqu’a ce jour. Pour cause, la semence sortie des CCLS par les propriétaires n’a jamais atterri chez les locataires. Les propriétaires n’ont donné aucune nouvelle des semences qu’ils ont retiré gratuitement pour encourager la production. Les locataires se demandent, ou est passé donc la semence si elle n’est pas vendue ici et là ?
Cette façon libertine d’agir ne date pas d’aujourd’hui. Elle est le fruit d’autres magouilles étouffées d’une façon ou d’une autre. Les mesures de contrôles et de suivis s’avèrent inefficaces, ce qui encourage à chaque fois à recourir à diverses contrefaçons pour se frayer des chemins afin de s’enrichir illégalement. Selon des informations, la commission de wilaya engage des visites sur le terrain pour contrôler chaque parcelle de terre. Les défaillants seront sévèrement sanctionnés.
Djillali Toumi