La situation sécuritaire et politique en Algérie demeure “compliquée”

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C’est le titre d’un article publié sur le site Web du “Middle East Monitor” dans son édition d’aujourd’hui et dans lequel, il revient sur les récentes visites d’officiels en Algérie
En effet, l’article se base sur des déclarations du directeur du centre des études «El Raed», M. Slimane Chenine qui déclare ” être convaincu que son pays se dirige vers une «sécurité et une situation politique compliquée”, a rapporté ce lundi l’agence Anadolu et cité par le “Meadle East Monitor”.
l’auteur enchaine : ” Analysant les visites répétées de responsables américains dans son pays ,Chenine ajoute qu’il s’ attend à voir l’Algérie devenir un “allié stratégique des USA dans la guerre contre le terrorisme” soulignant «l’ambiguïté» sécuritaire et politique entourant ces visites de fonctionnaires.

L’article continue : “Dans une déclaration, Chenine signale qu’outre le personnel américain, d’autres fonctionnaires régionaux et internationaux ont visité l’Algérie .”
«Aucun motif sur ces visites n’a été dit,” signalait-il, notant que la visite du directeur de Département US de l’information M. Robert James Clapper a été la plus importante. Clapper est un conseiller en sécurité du président des États-Unis.
Aussi importantes a ajouté Chenine, étaient les visites du président du Mali et plusieurs responsables libyens.
En se basant sur des remarques du secrétaire d’Etat John Kerry concernant le rôle de l’Algérie comme un “allié stratégique dans la lutte contre la terreur», Chenine pense que «nous en déduisons que cela est une volonté américaine de développer le rôle algérien” dans la lutte contre le terrorisme dans la région.
De même Chenine s’est particulièrement intéressé à la visite du ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif parmi les rapports de médias pour une éventuelle solution politique en faveur de la question syrienne, présentant l’Algérie comme possible pays d’accueil pour un retrait assuré de Bachar Al-Assad.
L’auteur conclut en soulignant que:
“Au milieu de tout ce qui se passe, nous, les Algériens, avons aucune sources d’information alors que nos officiels ne donnent que de courtes remarques de protocole qui ne dépassent guère deux lignes,” dit-il.

Traduit de A. Jabli