L’affaire Rachid Mesli rebondit cette semaine!

De nombreux journaux francophones et anglophone reviennent cette semaine sur ce qui est connu aujourd’hui l’affaire Rachid Mesli. Un ex opposant au régime Algérien et président de l’organisation Al Karama, qui s’est spécialisé “dans la défense des droits de l’homme dans les pays arabes et particulièrement au Moyen Orient”.

Il fut arrêté à la frontière Suisso-Italienne, le 19 Aout écoulé  alors “qu’il était en route avec sa femme et son fils pour des vacances”, rapporte le journal “the independant” paraissant à Londres qui excelle dans des critiques foudroyantes contre le régime Algérien, et qui prend en cible ,dans un long article en relation avec l’arrestation de Rachid Mesli, Interpol et ses missions qui semblent,  selon l’auteur, “avoir basculer de leur noble objectif à savoir la traque des criminels à un travail d’harcèlement contre ceux qui ont fui la terreur de leur dirigeants”.

En effet, Rachid fut arrêté à bord de son véhicule dans la vallée d’Aoste par la police des frontières italiennes en raison d’un mandat d’arrêt délivré par le gouvernement algérien en 2002, affirmant que M. Mesli était “un membre d’un groupe terroriste opérant en dehors de l’Algérie ». Les Italiens ont contacté la police française et suisse, pour découvrir seulement qu’il n’y avait aucune preuve contre lui.
“Puis ils ont contacté Interpol et celui -qui partait en vacances- s’est retrouvé en garde à vue en attendant son passage devant le Tribunal de Turin.” signale The Independant et conclut en disant que “M. Mesli devait rester à Aoste (Italie)  en résidence surveillée  en compagnie de sa femme et son fils jusqu’à lundi (31 Aout) , lorsque le Tribunal italien se prononcera sur sa libération – s’il n’aura rien reçu du régime algérien et aucun retour d’Interpol, bien sûr.

Hier, l’affaire a été encore reprise par de nombreux médias qui attendaient justement le verdict du tribunal qui s’est référé finalement à l’article 715(6) du Code italien de procédure pénale.M Rachid Mesli doit rester en résidence surveillée à Aoste pendant une durée de 40 jours à compter de la date de son arrestation en attendant une demande officielle d’extradition de l’Algérie et si aucune demande n’est faite pendant ce temps, l’affaire sera close et Me Mesli sera libéré.

Le site Web ALLAfrica dans son édition d’aujourd’hui reprend les déclarations des uns et des autres et signale que « Le fait que les autorités algériennes n’aient soumis aucun document à la justice italienne jusqu’à présent démontre, sans surprise, que son mandat d’arrêt n’est qu’une coquille vide, » affirme Mourad Dhina, Directeur Exécutif de la Fondation Alkarama. « Nous avons une confiance totale dans la justice italienne qui est respectueuse de l’état de droit et n’avons aucun doute quant à l’issue favorable de cette affaire pour Me Mesli. »

Traduit par A. JABLI