Les évènements vécus à Saïda ce samedi consécutivement au match MCS-USMA, n’a pas fini de dévoiler tous ses « secrets ». Au-delà de la condamnation unanime et obligatoire de cette violence, nuisible à tout point de vue, il serait intéressant de revenir sur les sources de ce mal et les remèdes qu’on pourrait proposer pour y mettre fin.
D’abord, il faut apporter une précision de taille: Ce phénomène n’est pas spécifique à Saïda. Nombreuses sont les villes qui ont connu pareils, sinon pires dépassements. Certains évènements se déroulant dans les petites villes et villages au niveau des divisions inférieures, les dégâts sont plus horribles.
Mieux encore, ce phénomène n’est pas spécifique à l’Algérie, mais à tous les stades du monde. Mais il est en train de prendre un tournant dangereux dans les Pays Arabes. Qu’on en juge: Les émeutes de Port-Said en Egypte, les échauffourées dans les stades tunisiens et plus proche presque au même moment avec les évènements de Saïda, les troubles à Casablanca au Maroc. Même dans les Pays du Golfe, où le Foot-ball se joue devant de très faibles galeries, des dépassements ont été enregistrés.
Je ne dis pas cela pour dédouaner ce qui s’est passé à la Ville des Eaux, mais pour simplement dire que ce phénomène est devenu un phénomène social, face à la crise au chômage, à l’absence de distraction, aux interdits.. Le stade est devenu le dépositaire de toutes les amertumes, de toutes les frustrations, de toute la mauvaise vie. Et Madjid de la chronique l’a confirmé, lui qui n’aime ni le foot-Ball, ni l’USMBA.
Par conséquent, les origines du mal sont dans la Société, mais aussi dans la politique de foot-ball: Des gestionnaires dans le foot-ball qui n’ont aucune conscience, aucun sens de l’éducation. A commencer par quelques fautes d’arbitrages et Combien d’entraîneurs a-t-on vu déclencher la furie des supporters? Combien de présidents se sont eux-mêmes chargés de « surchauffer » leur galerie? Combien de joueurs, y compris des internationaux, provoquent et insultent des supporters?
L’un dans l’autre, cela ne devait finir que comme cela a été à Saïda. Et cela se passera comme ça, dans d’autres stades du Pays. Si l’on prend pas les mesures urgentes et nécessaires:
D’abord moraliser le sport. La FAF et LPF doivent sévir, mais également être au dessus de tout soupçon. Elles doivent appliquer strictement la réglementation d’une manière équitable, sans parti pris ni favoritisme, par rapport à telle ou telle équipe. Malheureusement, c’est ce que l’on constate. Il faut également songer à dynamiser les comités de supporters et les encadrer.
Plusieurs acteurs interviennent dans un stade de foot-ball: Les équipes, leurs dirigeants, leur staff technique, les services de sécurité, les stadiers, les ramasseurs de balle, la presse…. Tout ce beau monde, joue un rôle et est partie prenante dans tout ce qui se passe ou qui risque de se passer. Quand on entend le Président Saïdéen Khaldi affirme preuve à l’appui que les joueurs de l’USMA ont insulté le public (bras d’honneur..) que faut-il attendre de ses supporters?
Ailleurs, en Europe, on a pu atténuer fortement le phénomène de violence par des actions réfléchies. Recourir systématiquement au huis-clos ne set ni le foot-ball, ni ne combat la violence, bien au contraire. En Angleterre, les supporters sont fichés et interdits d’accès au stade parfois pour une dizaine d’années, voire à vie! En Turquie, suite à des émeutes les stades a été interdits aux adultes et ouverts gratuitement aux enfants et aux femmes. Dans presque tous les pays, on procède systématiquement à des défalcations de points. C’est comme cela qu’on peut atténuer cette forme de violence tout en agissant sur les autres aspects (éducatifs, culturels et de loisirs)
Mais chez nous, on ne peut pas recourir à cette forme qui risque de pénaliser les clubs choyés, les clubs que les dirigeants du foot-ball national supportent ou y ont des intérêts. Le grand problème est là!
Attention le clip original filmé par des jeunes Saidéens présents sur le stade comporte des propos obscènes donc nous vous présentons cette version pour ce qui veulent voir l’original c’est dans youtube !
djillali@bel-abbes.info
Le remède,à mes yeux et vu la conjoncture actuelle,ne peut etre que la ligature des trompes obligatoire au delà d’un enfant par couple,ainsi les parents auront,et l’espace et le temps,de s’en soucier au moins.Ceci dit j’en veux à la femme Algerienne qui est passé,en 50 ans,de Femme Brave et combattante à une pauvre femelle pondeuse,moutonnière,chiffonière,inculte,incapable d’éduquer son fils;le père,le président,le ministre,le maire,le directeur,le joueur,et le supporter de demain,demain c’est presque aujourd’hui,et de lui transmettre les principes qui regissent notre socièté,basée sur le respect et l’honnêteté,n’est ce pas elle,l’école même??