L’Allemagne est de retour sur le toit du monde. Après 24 ans d’attente, la Nationalmannschaft a été sacrée championne du monde en s’imposant devant l’Argentine (1-0 a.p.) dimanche au Maracana de Rio de Janeiro. Mario Götze a libéré le peuple allemand dans la prolongation en inscrivant le but de la victoire après un très bel enchaînement (113e). Avec quatre trophées, l’Allemagne rejoint l’Italie à la deuxième place des nations les plus titrées derrière le Brésil, sacré à cinq reprises. Ce trophée récompense la meilleure équipe de la compétition, celle qui l’aura marquée de son empreinte avec deux festivals offensifs (4-0 contre le Portugal et 7-1 contre le Brésil) et des qualités de patience qui lui ont permis de se sortir du piège argentin.
Entré en cours de jeu, Mario Götze restera le héros de la victoire allemande. Mais il le doit beaucoup à André Schürrle, lui aussi remplaçant au coup d’envoi et entré durant la première période après la blessure de Christoph Kramer. L’attaquant de Chelsea a été décisif avec un débordement qui a déstabilisé la défense argentine suivi d’un centre parfait pour Götze. Après avoir contrôlé le ballon de la poitrine, le joueur du Bayern a ajusté Sergio Romero du pied gauche pour offrir la victoire, et le titre, à l’Allemagne. Demi-finaliste des deux dernières éditions, la génération dirigée par Joachim Löw a ainsi trouvé la récompense à sa régularité remarquable au plus haut niveau.
L’Argentine avait bien tenu jusque-là. Très repliée et quadrillant bien le terrain, l’équipe d’Alejandro Sabella a laissé la possession du ballon à l’Allemagne pour procéder en contre-attaque. La stratégie aurait pu être payante avec un peu plus d’efficacité dans les rangs argentins. Servi dans des conditions idéales sur une remise en retrait hasardeuse de Toni Kroos, Gonzalo Higuain a ainsi manqué le cadre, alors qu’il était seul face à Manuel Neuer (21e). Lionel Messi (47e) et Rodrigo Palacio (97e) n’ont pas été plus réalistes que l’attaquant napolitain sur les meilleures occasions de la sélection albiceleste, qui n’a pas cadré le moindre tir.
L’Allemagne, gênée par la densité de joueurs dans la défense argentine, n’a pas été beaucoup plus adroite dans le dernier geste, à l’image d’une tentative appliquée de Toni Kroos à l’entrée de la surface qui n’a pas accroché le cadre (82e). Elle a aussi manqué de réussite. Sur un corner de Toni Kroos, Benedikt Höwedes a vu sa reprise de la tête renvoyée par le poteau (45e+2) et André Schürrle n’a trouvé que les gants de Sergio Romero sur une frappe à bout portant, après un bon travail de Mario Götze (91e). Mais à force de persévérer, l’Allemagne a fini par trouver le chemin des filets argentins. Et celui de la gloire par la même occasion.
salam et saha ftourkoum
L »Allemagne a bien merité sa coupe du monde dans tous les plans(tactique et technique)
Elle est championne du Monde elle le mérite mais elle aura eu beaucoup de chance . Contre l’Algérie c est son gardien qui la sauve , contre la France le but de hümmels est plus que contestable et contre l’Argentine ils ont de la chance ……..
L’Allemagne a tout montré. Elle a su être patiente (Algérie), gestionnaire (France), explosive (Brésil) et combattante