A Alger centre,Le wali d’Alger Abdelkaker Zoukh a lancé samedi les travaux de réhabilitation d’immeubles à usage d’habitation,; il a inspecté les travaux de réhabilitation des façades, de l’étanchéité, des escaliers et de confortement des immeubles datant de l’époque coloniale de la rue Larbi Ben M’hidi et de réaménagement des trottoirs du même axe. Lancé en juin 2013 pour un délai de 22 mois, le chantier est réalisé à 19%, a précisé le directeur de l’urbanisme et de la construction (DUC), Ali Bensaâd.
Dix grands boulevards du centre historique de la capitale connaissent ou sont appelés à connaître des travaux d’enfouissement des lignes électriques, de réaménagement de trottoirs et de remise au point de l’éclairage public ou artistique, avec un financement de 1,393 milliard de DA, a souligné M. Bensaâd.
Il s’agit des boulevards Zighout Youcef, Krim Belkacem, Frantz Fanon, Didouche Mourad, Mohamed V, Larbi Ben M’hidi, Hassiba Ben Bouali, Colonel Amirouche, Asselah Hocine et la rue docteur Saâdane.
De son côté, la direction du logement de la wilaya dispose selon son directeur Smail Loumi d’un programme pour la réhabilitation, en cinq phases, de 55.302 logements identifiés par l’étude de diagnostic technique et socio-économique réalisée en 2006 et qui a porté sur un parc de 13.690 immeubles (78.445 logements) répartis sur les 14 communes du centre-ville.
La première phase de ce programme porte sur la remise à niveau de 11.810 logements situés dans les immeubles des communes d’Alger centre, Sidi M’hamed et El Mouradia, a précisé M. Loumi, soulignant que les travaux de réhabilitation en cours de réalisation notamment à Alger centre touchent 7.200 logements.
« Les 7.200 logements sont en cours de réhabilitation contre une enveloppe de 5 milliards de DA dégagée par le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville. Le reste de la première phase et de tout le programme de réhabilitation suivra en fonction des enveloppes dégagées par le ministère », a expliqué M. Loumi à l’APS.
Auparavant, dans un exposé le directeur central au ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville, Ouahid Temmar, a relevé plusieurs contraintes » dans l’opération de réhabilitation du vieux bâti à Alger. Parmi ces contraintes, M. Temmar a cité l’absence d’un cadre juridique définissant les procédures à suivre en la matière et la multiplication des intervenants dans ce projet.