L’ancien président M. Liamine Zeroual s’exprimera demain !

(Actualisé à 22h00)

C’est demain Jeudi 20 mars  que les trois principaux quotidiens nationaux (El Watan, le Soir d’Algérie et El Khabar) publieront une déclaration de l’ancien président Algérien Liamine Zeroual  sur la situation politique actuelle en général et l’élection présidentielle en particulier.

Le président Zeroual qui n’a jamais répondu favorablement à de nombreuses sollicitations de la société civile notamment pour sa candidature aux différentes élections présidentielles de 2004 et 2009 et avait préféré mener une vie paisible loin de la politique , décide pour la première fois et après seize ans de sortir de son mutisme . Il est signalé que cette lettre ne fait nullement référence aux  dernières déclarations de Abdelmalek Sellal qui continuent d’enflammer  l’Est du pays.

Notons que M. Liamine Zeroual s’est retiré de la présidence prématurément en annonçant le 11 septembre 1998, dans son discours à la nation , la tenue d’élection présidentielle anticipée pour février 1999   (normalement prévue pour 2000).Depuis le 27 avril 1999 , journée où il quitta définitivement la présidence et le pouvoir , il ne s’est jamais exprimé publiquement.

TSA a obtenu l’autorisation et publie cette lettre  dans son site.

Mr ZEROUAL LIAMINE
Ancien Président de la République.

COMMUNIQUE
(Jeudi 20 Mars 2014)

Le jeudi 17 avril 2014, le corps électoral est convoqué en vue de l’élection à la présidence de la république. Une élection à travers laquelle le peuple souverain donnera mandat au prochain président de la république d’agir en son nom, pour une période de cinq ans. L’élection présidentielle a toujours constitué un moment fort dans la vie de la nation et un évènement majeur pour le devenir national. C’est là un insigne honneur pour le prétendant à la magistrature suprême mais également une lourde et délicate charge, autant morale que physique. Une charge qui, pour être honorablement assumée, exige d’être entourée d’un certain nombre de conditions dont essentiellement celles qu’édicte formellement la constitution d’une part et celles qu’impose l’éthique des règles protocolaires liées à l’exercice de la fonction d’autre part.

C’est à l’aune d’une aussi importante consultation électorale, et des conditions objectives de transparence et de liberté qui doivent entourer son déroulement, que s’apprécie le degré d’enracinement social de l’Etat et que s’acquiert le respect mérité dans le concert des nations. C’est pourquoi l’adhésion participative des citoyens aux grandes décisions nationales confère une inestimable source de légitimité aux institutions de la république et constitue de ce fait l’immunité la plus élaborée dont pourra se prévaloir l’Algérie pour relever les grands défis d’édification et affronter la menace des enjeux qui la guettent.

En ma qualité d’ancien président de la république, je me suis, jusqu’à maintenant, interdit d’investir intempestivement le champ politique par obligation de réserve et abstenu d’interférer dans l’espace institutionnel par éthique républicaine. Toutefois, cette attitude de réserve ne m’a jamais empêché d’être toujours sensible aux pulsations de la société algérienne et d’observer avec une attention régulière et un intérêt particulier l’évolution de l’actualité nationale. Aujourd’hui, la survenance d’une série d’événements et de déclarations, autant multiples qu’inhabituels, notamment à la veille d’une importante échéance électorale, m’a mis dans l’obligation morale de m’exprimer et de partager mes sentiments et mes craintes avec mes concitoyens algériens.

Ce qui se passe aujourd’hui sur la scène nationale ne peut laisser indifférent et interpelle la conscience de tout citoyen algérien jaloux de l’indépendance de son pays et mesurant à sa juste valeur le coût exorbitant des sacrifices consentis pour la recouvrer. Il faudra se souvenir également qu’hier encore et à ce même titre, l’Algérie a du payer de nouveau un lourd tribut pour avoir vécu l’une des phases les plus éprouvantes de son histoire contemporaine ; elle s’en est miraculeusement sortie grâce à Dieu et à toutes les forces vives de la nation qui se sont courageusement et dignement mobilisées à ses côtés. Aujourd’hui plus que jamais, le devoir de mémoire doit constituer la source intarissable qui doit invariablement inspirer le peuple algérien dans sa quête nationale à construire le chemin de l’avenir.

Au titre de ce devoir de mémoire, je voudrai, ici et de nouveau, rendre hommage à toutes ces forces vives de la nation et saluer le rôle éminemment salutaire qu’elles ont joué, notamment celui assumé par l’Armée Nationale Populaire et les Forces de Sécurité dans le dénouement de la grave tragédie nationale qu’a vécu l’Algérie. En dépit de la farouche hostilité manifestée à l’endroit de l’Algérie dans sa lutte contre le terrorisme, l’Armée Nationale Populaire et les services de sécurité ont su et pu déjouer toutes les tentatives de déstabilisation du pays et ont réussi le pari inespéré de mettre l’Algérie à l’abri du grand péril qui la menaçait dans ses fondements-même.

Malheureusement et tout récemment, l’institution militaire s’est vue exposée à une regrettable diatribe dont la finalité n’est autre que celle de fragiliser de nouveau l’appareil national de défense et sécurité nationales et d’ouvrir ainsi la porte aux multiples dangers qui guettent l’Algérie. Mais en cette matière, l’Armée Nationale Populaire est parfaitement compétente pour faire face à de tels dangers, compte tenu de la qualité des hommes qui y exercent et qui disposent des capacités patriotiques leur permettant de remplir leur mission et d’accomplir leur devoir au service exclusif de la nation.

L’Armée Nationale Populaire, avec toutes ses composantes, reste avant tout au service de la patrie. Tous les responsables, ayant eu, depuis l’indépendance nationale, à agir en son nom, restent guidés, avant toute autre considération, par le devoir de préserver la cohésion de ses rangs, dans le respect de la loi et de renforcer ses capacités opérationnelles pour assurer la protection de la patrie. La cohésion interne de l’Armée Nationale Populaire, et son essence populaire demeurent, à elles deux, les véritables facteurs de sa puissance.

L’Armée Nationale Populaire a contribué à consolider la stabilité et la sécurité, avec le concours des services de sécurité et le soutien décisif des forces patriotiques. Elle reste engagée dans ce combat vital car elle est consciente qu’elle représente le bouclier armé en mesure de s’opposer à toutes les tentatives cherchant à porter atteinte à l’Algérie, ressuscitée par la glorieuse Armée de Libération Nationale, à sa souveraineté et à l’intégrité de son territoire national.

En effet, ce qui se passe aujourd’hui sur la scène nationale, à la veille d’une aussi importante échéance électorale, mérite bien de retenir l’attention de tous les acteurs de la vie nationale et ne saurait être grossièrement éludé au profit de certaines approches dont les intentions cachées ne servent pas nécessairement les intérêts vitaux de l’Algérie.  Il faut se garder de sous-estimer la situation actuelle et de penser que la manne financière peut, à elle seule, venir à bout d’une crise de confiance structurelle. Même fondés, l’étalage des statistiques et des bilans chiffrés à l’adresse d’une opinion nationale exsangue n’est pas pour convaincre son scepticisme exacerbé, ni de nature à contenir l’effervescence citoyenne que connait actuellement la scène politique nationale. Une effervescence citoyenne qui n’a d’autre ambition légitime que celle d’apporter sa propre contribution à l’édification d’un nouvel ordre politique dans la fidélité à l’esprit de la déclaration du 1er novembre 1954 et en harmonie avec les normes universellement consacrées, tout en préservant nos valeurs et nos spécificités.

La révision de la constitution algérienne en 2008, notamment l’amendement de son article 74, relatif à la limitation des mandats présidentiels à deux, a profondément altéré le saut qualitatif qu’exigeait l’alternance au pouvoir et a privé le processus de redressement national de conquérir de nouveaux acquis sur le chemin de la démocratie. Il est éminemment important de rappeler que l’alternance au pouvoir a pour vocation de consolider la solidarité intergénérationnelle, de conforter la cohésion nationale et d’instituer les bases structurantes d’une stabilité durable. L’alternance au pouvoir a également pour vocation de fortifier la démocratie et de crédibiliser les institutions de la république qui en sont la plus précieuse émanation. Enfin, l’alternance au pouvoir a pour finalité d’assurer les meilleures conditions d’avènement, sans grands heurts, d’un Etat moderne.

L’histoire des grandes démocraties dans le monde nous enseigne qu’un Etat fort est toujours consubstantiel de contre-pouvoirs tout autant forts. Cette même histoire nous enseigne également que le principe de transparence dans l’administration des affaires publiques, dans la gestion des ressources du pays et dans l’exercice des libertés individuelles/collectives constitue un puissant gage de bonne gouvernance et permet de lutter efficacement contre toutes les formes d’abus et de corruption, sous l’autorité irréfragable de la primauté du droit et de l’équité de la justice.

A ce titre, il faut souligner avec force à l’adresse de tous ceux qui doutent encore du génie national que le peuple algérien sait distinguer l’essentiel de l’accessoire et sait également offrir gracieusement sa patience légendaire dès lors qu’il s’agit de la mettre au service d’une grande cause nationale. Une cause qui emporte l’adhésion participative du peuple est une cause entendue et déjà acquise.

C’est pourquoi, le prochain mandat présidentiel doit s’inscrire dans le cadre d’un grand dessein national et offrir l’opportunité historique d’œuvrer à réunir les conditions favorables à un consensus national autour d’une vision partagée sur l’avenir de l’Algérie ; une vision partagée par les principaux acteurs de la vie nationale et que doit nécessairement couronner, en dernière instance, l’assentiment souverain de l’ensemble du peuple algérien. Ce mandat-transition constituera la première étape sérieuse d’un saut qualitatif vers un renouveau algérien, plus conforme aux aspirations légitimes des générations post-indépendance et en harmonie avec les grandes mutations que connait le monde. Il est temps d’offrir à l’Algérie la république qu’elle est en droit d’exiger de son peuple et de son élite éclairée.

Dans ce cadre et à ce titre, il faut rappeler en toute objectivité que le droit de vote constitue le moyen constitutionnel le plus pacifique que le citoyen utilise pour exprimer ses choix. C’est également un devoir national que d’exprimer ses choix et de participer ainsi, à travers des élus représentatifs, au processus d’élaboration de la décision nationale. C’est pourquoi la voix exprimée du citoyen doit constituer une précieuse valeur dans la construction démocratique du système politique algérien et dont il faudra se garder d’en amoindrir l’inestimable portée. C’est par l’effet de la voix exprimée du citoyen que se construit l’Algérie de demain. Si le citoyen algérien a le devoir d’exprimer sa voix dans les grandes haltes nationales, il incombe à l’Etat d’offrir les meilleures conditions de transparence et de liberté afin que ce choix soit rigoureusement respecté et pris en considération. C’est de cette manière que s’enracine la confiance et que se perpétue la pratique démocratique.

C’est dans cet esprit qu’il faut considérer que la constitution, la cohésion nationale et l’unité des forces armées de la république constituent les piliers qui portent l’Algérie et le précieux patrimoine commun que les algériens sont en devoir de préserver et de défendre quelque soit le niveau et la nature des sacrifices à consentir.

Indépendamment de ce qui va résulter du scrutin du 17 avril prochain, il faudra surtout retenir que le prochain mandat présidentiel est le mandat de l’ultime chance à saisir pour engager l’Algérie sur la voie de la transition véritable. Tous les indicateurs objectifs militent pour entamer, sous le sceau de l’urgence, dans la sérénité et de manière pacifique, les grands travaux de cette œuvre nationale salutaire à la réalisation de laquelle tous les algériens doivent être associés. En effet, il faut se garder de croire que la grandeur du dessein national peut relever de la seule volonté d’un homme serait-il providentiel ou de l’unique force d’un parti politique serait-il majoritaire. La grandeur du dessein national est intimement liée à la grandeur du peuple et à sa capacité d’œuvrer constamment à conquérir de nouveaux espaces démocratiques. Dans cette perspective, notre pays est indéniablement riche des potentialités et des capacités à même de lui permettre d’aller vers ces nouvelles conquêtes. A travers son histoire, le peuple algérien a de tout temps démontré qu’il est, fort de son unité, capable de relever les plus grands défis.

Vive l’Algérie.

Gloire et Eternité à nos Valeureux Chouhadas.

Liamine Zeroual, dont c’est la première sortie publique depuis plusieurs mois, a tenu à ce que la lettre soit confidentielle. Les trois rédactions respectent pour l’instant cette mise sous embargo, et ne dévoileront son contenu que demain matin.

Une source en contact avec l’ancien chef de l’Etat, originaire de Batna, a indiqué que la lettre n’est pas liée directement aux derniers propos d’Abdelmalek Sellal sur les chaouis. Ce qui veut dire que Zeroual va surtout s’exprimer sur la situation politique générale du pays, voire sur l’élection présidentielle. Il devrait enfin se positionner et annoncer qu’il s’oppose au 4eme mandat d’Abdelaziz Bouteflika.

En juillet dernier, Liamine Zeroual avait reçu une délégation constituée de fils de chouhadas. Après plusieurs heures de discussions, le général à la retraite a refusé de s’impliquer en politique se contenant d’indiquer que « la place doit être laissée aux jeunes ».

Des composantes de la classe politique et de la société civile avaient lancé un appel au retour de l’ancien chef de l’Etat aux affaires. Mais Zeroual n’a jamais répondu favorablement à ces sollicitations. Une chose est certaine : si Zeroual a accepté de s’exprimer publiquement, c’est qu’il y a péril en la demeure.

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(24 commentaires)

  1. Le Président Liamine Zeroual en homme de principes et de conviction devait certainement agir pour éveiller la conscience d’abord de tout citoyen présent, convergent et jaloux de l’avenir de son pays ensuite au clan qui gravite autour de l’actuel président et qui tentent un coup de force contre la volonté populaire.

    Bouteflika a profité du travail des autres.
    Bouteflika a profité du travail des autres.
    Il leur rappelle qu'”il faut se garder de croire que la grandeur du dessein national peut relever de la seule volonté d’un homme serait-il providentiel ou de l’unique force d’un parti serait-il majoritaire.” Il est fait allusion sans aucun doute à la coalition des partis au pouvoir. Il précise que”la grandeur du dessein national est intimement liée à la grandeur du peuple et de sa capacité d’œuvrer consciemment à conquérir de nouveau espaces démocratiques.” il se trouve désormais que cette équipe n’est pas réceptive aux arguments qui tendent vers les convergences nationales. Ils ne veulent dialoguer et écouter qu’avec ceux qui admettent qu’il n’y a qu’un seul patriote, conscient et intéressé, c’est celui qui se trouve sur une chaise roulante. Comment cet honnête homme peut-il s’attendre la réhabilitation des missions des institutions et l’organisation de l’alternance politique dans des conditions ordonnées et apaisées lorsque la fraude a déjà commencé à travers la promulgation dans le secret total d’un décret exécutif qui octroie jusqu’à 37 500 DA par jour au président de la commission nationale de surveillance. Ladite commission devait en principe se suffire de l’appui logistique des autorités publiques pour l’accomplissement de leur missions. Les représentants des partis politiques et des candidats ne devront toucher aucun centime. N’ont-ils pas ouvert la limitation des mandats auquel ce Président devait durement travailler pour garantir la démocratisation de l’alternance politique ? Pourquoi ? Pour faire de l’Algérie un empire. Ils ont tenté de privatiser la plus grande entreprise du pays pour l’offrir aux sociétés de Dick Cheney. N’est-ce pas sur recommandations du regretté Benhamouda que le président Liamine Zeroual l’a érigé en un groupe puissant qui rassemble autour de lui toutes les annexes parapétrolières afin de recoller les morceaux suite à leur déstructuration programmée. Pour le sauvegarder des convoitises, ce groupe est rendu sur instruction de cette équipe : incessible, insaisissable indissociable. Aujourd’hui pourquoi se mobilisent-ils en renfort pour insister sur ce quatrième mandat alors que le troisième était déjà de trop ? Que valent leurs arguments économiques ?

    1- Bouteflika est-il vraiment dans le coup ?

    Certains organes de presse rentrent sciemment ou inconsciemment dans le jeu du discours politique officiel pour présenter Bouteflika comme un “parrain” qui maîtrise à la perfection les préparatifs pour briguer un quatrième mandat. Dans cette foulée, cette tendance dont on définira les objectifs plus loin, oriente l’opinion publique sur le bilan économique des trois mandats. Ils espèrent que l’aisance financière et les aveux répétés de l’échec de Bouteflika lui-même apaiseront les tensions sociales et feront oublier les absences quasi-permanentes du président en exercice durant ce troisième mandat. Après tout, pensent-ils, les citoyens diront que Bouteflika a été de bon augure, en venant, il a trouvé les caisses vides, voilà qu’il termine ses trois mandats avec près 200 milliards de dollars et une dette extérieure totalement assainie comme s’il est, ou ils y sont pour quelque chose. Deux observations méritent d’être rappelées à ce niveau d’analyse :

    – Il faut souligner que ni Bouteflika, ni avant lui Zeroual et on peut remonter jusqu’au feu Boudiaf n’étaient sollicités ou élus pour régler les problèmes économiques de l’Algérie. En plus, la priorité de l’Algérie était de trouver une solution au vide politique laissé par la démission de Chadli et le blocage du processus électoral qui ont mené à une confrontation conflictuelle et, partant à une fracture sociale. Aucun programme de développement ne pouvait se mettre en œuvre et permettre le décollage économique sans cette plateforme consensuelle. Chacune de ses personnalités avait une source de légitimité. L’un par son charisme historico-politique, l’autre appartenait à l’armée qui détenait le pouvoir dit-on etc.

    Bouteflika quant à lui, pour beaucoup d’analystes, pouvait concilier les deux tendances dirigiste et libéraliste. Il a “bâti” avec le feu Boumediene le modèle de développement par l’industrie industrialisante, n’était-il pas membre du conseil de la révolution qui a cautionné cette politique depuis plus d’une décennie ? Nombreux sont les citoyens qui ont cru à son mimétisme et sa manière presque parfaite pour imiter le regretté Boumediene lors de sa première compagne électorale. Les Algériens n’espéraient aucunement revenir au dirigisme Boumedieniste mais se disaient, enfin un homme politique qui a hérité de son aura sans gant ferré. Il nous fera l’économie d’un débat d’école stérile entre les deux tendances technocrates.

    – Le mode de gouvernance qui s’est instauré avec lui ou malgré lui, a favorisé la création d’un système qui fait de lui un atome social autour duquel gravitent les opportunistes de tout bord. Ils s’accommodent dans cette espèce de modus vivendi pour la simple raison que chacun y trouve son compte. Même les partis de la coalition dont l’existence est censée noyer le poisson à défaut de le pêcher, ânonnent, en pamoison, à longueur de journée. Ceci explique son comportement public des fois même insultant envers certains de ses ministres. Ils encaissent, baissent la tête, mais c’est les règles du clan qui l’emportent. Cette situation pouvait durer indéfiniment tant que le noyau central tient et supporte ce sociogramme mais la maladie sérieuse de Bouteflika a changé les donnes en affolant les membres du clan. Le résultat est que aujourd’hui, le Chef a perdu son “immortalité” et sa bonne santé, le cannibalisme de son entourage veut maintenir le statu quo quelqu’en soit l’issue. Ce mode de gouvernance, en vigueur depuis près de 15 ans explique la bipolarité dans les décisions que relèvent certains partis politiques et surtout ce suspens autour de sa candidature pour un quatrième mandat que les médias spéculent sur son annonce officielle depuis avril 2013.

    2- Le bilan économique en question

    Ces observations relevées, nous pouvons maintenant revenir aux chiffres fallacieux de ce fameux bilan économique dont se gargarisent certains membres du gouvernement pour faire passer leurs pilules. D’abord au niveau d’analyse purement économique, la croissance en Algérie est du type extensif. Sa variation, dépend principalement de deux facteurs exogènes : le prix du baril et le cours du dollar américain. A raison, on nous dit avec envie que nos ancêtres ont bien choisi l’endroit de leurs tentes. Elle est accessoirement liée aussi aux conditions atmosphériques car une bonne année pluvieuse limiterait normalement la facture alimentaire. Or, aucun de ces facteurs n’a de lien avec la mise en œuvre des programmes des gouvernements ou des actions des uns et des autres. Donc, cette embellie financière n’a fait l’objet d’aucune tactique ni créativité de la part des différents gouvernements. Par contre, l’arrivée de Bouteflika en 1999 a trouvé un terrain presque assaini par les gouvernements Zeroual et ceux d’avant lui. D’une façon générale, la mise en œuvre du Programme d’Ajustement structurel (PAS) a été à l’origine d’une amélioration significative des équilibres budgétaires. Les revenus budgétaires ont augmenté profitant d’une hausse des prix du pétrole qui rappelons le constituent la variable d’ajustement majeur des équilibres. En effet, les ressources budgétaires sont essentiellement déterminées par la dynamique de la fiscalité pétrolière dont la contribution au budget de l’état s’est accrue d’environ 17 points au cours de la période 1993-2000. Une très forte rigueur budgétaire et monétaire a été menée durant la période 1994-1998 et a conduit à la maîtrise relative du taux d’inflation, des ratios monétaires et du taux de crédit. L’indice général du prix à la consommation a connu au cours de cette décennie deux périodes distinctes. La période 92-95, a été marquée par une forte progression du prix, suivie d’une deuxième période qui s’ouvre à partir de 1996 et qui assiste au déclin de l’inflation. Les chiffres portant à cette période, sont disponibles dans les différents rapports du FMI, CNES, ONS etc. Leur synthèse se trouve dans le tableau ci-après.

    Tableau N° 01 : Evolution des principaux agrégats macroéconomiques : 1993-2000

    Agrégat

    Milliard DA

    93

    94

    95

    96

    97

    98

    99

    2000

    93/2000

    En %

    Recettes budgétaires

    335.6

    477.2

    611.7

    824.0

    933.4

    784.3

    972.8

    1136.9

    138

    Dépenses budgétaires

    412.9

    566.3

    769.6

    888.3

    940.9

    970.7

    1078.8

    1144.5

    102

    Solde budgétaire

    -77.3

    -89.1

    -157.9

    -64.3

    -7.3

    -186.4

    -106

    -7.6

    -9.1

    Variation de l’indice des prix en % base 100= 1989

    24.7

    41.3

    31.0

    19.7

    5.7

    5.7

    1.2

    1.2

    Ratio de liquidité en %

    49.1

    49.1

    40.7

    36.7

    39.8

    46.3

    46.0

    40

    Taux d’intérêt base bancaire

    (moyen)

    17.6

    17.6

    18

    16.3

    14

    9.25

    8.50

    8.50

    Les politiques de rigueur budgétaires et monétaires menées dans le cadre de ce PAS ont contribué également au rétablissement progressif des équilibres extérieurs comme le prouve la réduction notable des déséquilibres de la balance des paiements sous tendue par celle commerciale et surtout les résultats du rééchelonnement de la dette extérieure. Cette politique a également permis la reconstitution de réserves de change appréciables. Les éléments chiffrés sont synthétisés dans le tableau ci-après :

    Tableau 02 : Evolution des éléments du commerce extérieur 1993-2000

    Agrégat en Millions de

    § US

    93

    94

    95

    96

    97

    98

    99

    2000

    93/2000 en %

    Total importation

    7770

    9693

    10789

    9098

    8687

    8620

    9730

    9662

    144

    Total exportation

    10500

    8907

    10260

    13476

    13723

    10054

    12552

    21692

    Balance Commerciale

    2730

    -786

    -529

    4378

    5036

    234

    2812

    12030

    Taux de change DA/§

    23.35

    35.06

    47.65

    54.77

    57.75

    58.74

    66.64

    75.29

    Prix moyen du brut en §/bll

    17.52

    16.31

    17.48

    21.65

    19.48

    12.99

    18.20

    27.50

    Réserves brutes

    2640

    2110

    4230

    8050

    6840

    4410

    11190

    Dettes extérieures

    25720

    29650

    31320

    32090

    31200

    30200

    28100

    21360

    En ce qui concerne le secteur des hydrocarbures, principal pourvoyeur en devises pour les investissements au service du développement national, la loi 86-14 amendée en 1991 et définissant le régime pétrolier de partage de production a été à l’origine des principales découvertes qui ont permis la reconstitution des réserves pétrolières et gazières. En effet, nous savons que dans les activités de l’amont pétrolier, il se passe souvent 8 à 10 ans d’intervalle entre la période d’investissement dans l’exploration et celle de la production qui permet les premiers retours sur investissements. Donc, les premiers contrats passés à partir de 1986 dans le cadre de ce régime n’ont commencé à donner leur fruit qu’à partir de l’année 2000, début justement de ces découvertes. Il se trouve que l’équipe de Bouteflika dans ce secteur précis n’a produit que des débats stériles autour de la fameuse loi sur les hydrocarbures qui, à ce jour, n’a pu être appliquée. Il est probable qu’aucune manifestation sérieuse auprès des investisseurs n’a été remarquée sur les 15 blocs lancés en appel à manifestation d’intérêt dans le cadre l’ordonnance 2006 qui annule certaines dispositions de cette loi.

    3- Le bilan politique

    Maintenant sur le plan politique et lorsqu’il été en forme, il a travaillé pour lui même en utilisant son expertise diplomatique. On se rappelle son rôle très actif dans le Nepad et l’Union Africaine. Le règlement des conflits Ethiopie /Erythrée, la paix en Somalie, la réhabilitation de la Libye, sa médiation au Soudan et entre l’Iran et les USA etc. Est-ce réellement réhabiliter l’Algérie à l’international lorsqu’on entend la France exprimer son intention d’utiliser ce pays pour l’exploitation du gaz de schiste avec la méthode de fracturation hydraulique qu’elle a interdit chez elle ?

    4-Conclusion

    Si l’on doit donc résumer le bilan économique de l’équipe Bouteflika pendant ces trois mandats, on dira chiffres à l’appui que le peuple a serré la ceinture pendant une décennie, une équipe de cadres dirigeants, (politiques et gestionnaires directs) ont sacrifié leurs efforts et leur temps pour mener une politique d’austérité et de rigueur pour des salaires minables et un mécontentement général dû à l’impopularité des mesures entreprises et d’autres viennent fin 1999 pour récupérer tous les fruits et s’offrir des avantages faramineux et des salaires choquants. Non seulement ils n’ont rien entrepris mais ils ont détruit ce qui a été réalisé. La corruption durant cette période est devenue un phénomène de société et s’est internationaliser pour la première fois depuis l’indépendance de l’Algérie.

    Rabah Reghis, Consultant et Economiste P

  2. elgambiti:

    le systeme puisqu’il est gouverné par mes rentiers et non par les producteurs
    en face de chaque situation il s’adapte. Lorsque les rentiers n’avaient pas de qualification ni de diplôme pour occuper des postes, feu Boumediene l’avait toujours signifié ”celui qui veut l’argent qu’il quitte son poste”. si vous aviez suivi les témoignages de Zbiri 2 choses qui lui restait comme une boule , le fait que dans l’entourage du Boumediene on répétait toujours ”qu’il faut au moins une licence pour prétendre a un poste” il se sentait exclu lui qui n’avait pas de diplôme mais avait fait la révolution et arrêter Ben bella. Il se senti trahis au point ou regretter son geste. Face a un diplôme beaucoup ne pouvait absolument rien faire, y’avait des gens honnête qui avait refusé des postes de Recteur d’université. On leur avait garanti de rien craindre le secrétaire général est la pour tout faire. Mais non ils ont refusé par principe ”niet c’est niet” y’a d’autres des opportunistes qui accepte tout pour un salaire de karentika, et sont nombreux et près a tout trafique de diplome trafique d’argent et meme comme le dit dit Berraoui ici, vendre ou donner tout ce qui
    lui ont été confié comme dépot (amana). Pour anecdote pour tester des cadres fraiement propose dans un poste certaine secte envoie un homme d’affaire qui tente avec un porte clé de le tester. Une fois que le prétendant accepte le porte clé on lui confie le poste. Ensuite a chaque fois on lui demande un geste. Comme par exemple faire entrer sa voiture ouvrir la mâle et charger tout ce qui appartient a l’état. Une fois fait devant des témoins, ils vont ensuite l’attraper par la la nuques. ” Tu dois maintenant nous ramener tout ton salaire et tout les devises que tu vais prie.tu les déposes et ensuite on va voir”…Dans la nature y’a des lois. Si tu refuse que que Dieu t’avais accordé comme Rizk et rester tranquille ou tu vas jouer le malin et tu tombera entre les mains de la terreur. …Sur terre y’a que deux rangés celle de Dieu le miséricordieux ou l’autre Celui de la terreur…chacun doit faire son choix.
    sur la poltique algerienne
    le clan en 78 avait placé Chadli qui n’avait aucun diplome pour justifier la prise des postes sans diplome ni qualification
    maintenant que les gens ont avancé dans l’age il redoute l’exclusion de l’age biologqiue. ils veulent coute que coute se convaincre et convaincre tout le monde qu’on peut travailler jusqu’a l’age de 120 ans.. c’est pour quoi il insicte sur le cas de Boutflika et si ce n’etait pas boutflika il trouveront un autre pour justifier l’injustifiable. Question
    ”qui va leur enlever leurs retraite s’ils se retire a l’age normal biologique calculé par les laïcs et qui est de 63..?? au delà de cette age l’être humain est finit…un Laic en ces temps est plus raisonnable et plus croyant qu’un musulman de ces temps. Mais qui veut s’éterniser?? Le Coran est claire

    96. Et certes tu les trouveras les plus attachés à la vie [d’ici-bas], pire en cela que les Associateurs . Tel d’entre eux aimerait vivre mille ans. Mais une pareille longévité ne le sauvera pas du châtiment ! Et Allah voit bien leurs
    actions.(Al-BAQARAH)

    1. @zalamite

      Du haut de mes 99 ans , je vous félicite pour ce commentaire très clair et net, votre pseudo me réchauffe le cœur !
      Je rajouterai si vous me permettez que notre système a eu “Une tâche écrasante pour un rendement nul: il a abattu la forêt pour accoucher d’une boîte d’allumettes.”

      Merci zalamite

      Source citations sur la page Allumette – Citations – Dicocitations

  3. la lettre de mr zeroual est venue tres en retard. pour moi il a trahi ses principes le jour ou il a demissionne de son poste de president de republique et surtout lorsqu il a offert ce poste strategique a bouteflika malgre le retrait de tous les candidats de lepoque.
    notre pays est gere par des personnes appartenant a une secte unique dans le monde. tout le monde il est beau tout le monde il est gentil .
    cette secte composee dune mafia sans foi ni loi croit quelle detient la verite absolue.
    avoir servi le regime pendant une periode et s etre retire de la vie politique ne peut en aucun cas donner une virginite et une saintete de soi.
    les gens qui sont au pouvoir et qui ont ete au pouvoir dans leur majorite sont des traitres e la nation de par leur pratique.
    jusqu ou iront ils!!!
    apres avoir vendu le pays au plus offrant et brade les ressources du pays au memes clans maffieux bases sur le regionalisme le nepotisme et le clientelisme.
    je ne peux ennumerer toutes les magouilles allant de sonatrach a lautoroute au foncier aux milliards de dollars deposes dans des comptes prives en suisse en angleterre en espagne etc..
    cessons de glorifier des personnes qui se sont demarques de leur devoir dans les pires moments ou qui sont venus semer le desastre dans cette ALGERIE qui nous appartient et qui appartient a nos aieux depuis des millenaires
    nous avons servi notre patrie pendant la decennie noire .nous avions defie le terrorisme dans des zones fantomes ou la mort nous guetter a chaque instant et el hamdoulillah le pays a ete sauve in extremis.
    maintenant nous craignons le pire….comment chasser cette mafia qui se cache derriere un president malade et que seuls leurs interets priment quitte a mettre le pays a feu et a sang.
    maintenant ou nous changeons ou c est la catastrophe
    a bon entendeur salut

  4. Il est grand temps d’aller vers une République où les choses doivent être dites comme elles sont.
    Le président est malade et gravement malade, il lui est impossible de gouverner sans assistance physique et morale. J’e n’ai rien contre quelqu’un de malade, cela peut arriver à tous. Un malade doit avoir aussi un peu de pudeur. Le pays a besoin d’un homme valide pour assurer le progrès et la sécurité des Algériens. Bouteflika ne peut rester au poste pour le seul bénéfice d’un clan maffieux ( Khalil, Ghoul , Saidani… ). Ces gens sont trop connus pour leurs passés chargés de corruption et de rapine. Ils ne peuvent tromper les Algériens indéfiniment. Si le président aime l’Algérie et respecte ses concitoyens, il doit tirer immédiatement les conséquences de sa situation corporelle et annoncer le changement attendu.
    Le passage en force qui s’opère et qui exclue les Algériens et d’une extrême gravité et conduira l’Algérie à une situation dangereuse.
    On ne peut comme pour les législatives accepter une APN illégitime. Si le passage en force est consommé, on ne peut qu’aller vers la désobéissance civile. Cela est périlleux pour notre pays qui est au centre de convoitises.
    Il ne s’agit nullement de profiter des couacs des présidentielles pour restaurer un régionalisme qui se dissimule mal. Il ne s’agit pas de l’avenir d’un clan d’une région mais de l’avenir de l’Algérie.
    Pour ce qui est du président que les Algériens devront choisir en toute liberté , Il doit accepter de se faire évaluer au même titre que toutes les institutions bidons qui sont en place. Il doit laisser rédiger une nouvelle constitution avec des personnalités indépendantes représentatives des courants dans la société.
    Etre un président d’une République qui respecte ses citoyens et qui les écoute n’est pas donné au premier venu. Cela est un autre problème.

  5. Lettre aux Algériens d’un ex-président!!! Surement postée (postdater aussi) à Batna. Pourtant seul le vrai-président peut s’adressé directement « aux algériens » !
    L’administrateur peut supprimer mon post, je ne prétends pas être un ex-président.

  6. Trois points importants, entre autres, méritent à mon avis, d’être soulignés :
    1°) L’élection présidentielle a toujours constitué un moment fort dans la vie de la nation et un évènement majeur pour le devenir national. C’est là un insigne honneur pour le prétendant à la magistrature suprême mais également une lourde et délicate charge, autant morale que physique.
    2°) Il faut se garder de sous-estimer la situation actuelle et de penser que la manne financière peut, à elle seule, venir à bout d’une crise de confiance structurelle.
    3°) La révision de la constitution algérienne en 2008, notamment l’amendement de son article 74, relatif à la limitation des mandats présidentiels à deux, a profondément altéré le saut qualitatif qu’exigeait l’alternance au pouvoir et a privé le processus de redressement national de conquérir de nouveaux acquis sur le chemin de la démocratie.

    1. ahmed
      vous avez fait bien fait de souligner quelques point
      sur le point 1 tu sais pourquoi c’est un événement majeur?? parce que dans l’histoire de l’algerie après l’occupation des musulmans les algériens tenaient leurs souffle lorsqu’il y aura une nomination d’un juge qui va juger en l’absence du khalifat. ils redoutent soit un mauvais juge sans jugeote soit au contraire un prétentieux qui se sera neutralisé par un clan politique..

      sur le point 3, les algériens tentent de revenir a l’époque khalifiale séparation du juge et du politique. que les Rois détiennent en une seule mains. Nous sommes pas et nous serons jamais un royaume.

      sur le point 2 la manne est une affaire de politique d’investissement, le meilleur moyen qui utilisé partout dans le monde laisser les gens investir et lever les monopoles. le rôle du Juge c’est justement casser tout type de monopole qui conduit a la spéculation a la misère et la guerre civile. c’est ce qui fait une poignée de politique en s’emparant du foncier. ils étranglent tout le monde même les pme et pmi et agriculteurs. ce cas n’est pas spécifique qu’a l’algerie il est aussi présent en Europe et aux États unis

      1. @ Zalamite
        Je crois que pour le 1° point, c’est plus profond. En parlant de ‘ morale et physique ‘ M. Zéroual fait sans aucun doute allusion à la santé actuelle de M. Bouteflika qu’il juge inapte à gouverner encore 5 cinq ans. Dans les discours des politiciens, il faut toujours lire entre les lignes, et ce n’est pas chose aisée pour nous, les profanes.

        1. Ya si Ahmed ,BOUTEFLIKA ne va pas gouverner 5 ans encore mais assurer la transition pour le système en attendant de trouver l’homme qui répond aux critères d’adhésion à ce poste selon l’ordre établi;d’ailleurs cette élection conduira, tout juste après, à la désignation d’un vice président qui ,entre temps ,aurait trouvé consensus au sein du système pour prendre les rênes du pouvoir.Pour les initiés ,cette probabilité est la plus plausible.Wa ALLAHOU A3LAM.

          1. @ Elgambiti
            Si je comprends mon cher, les dés sont déjà jetés. Allah yejib el kheir.

  7. Si l’ex président doit s’exprimer, il doit explicitement signifier une action dans le sens d’une amélioration de la gouvernance du pays et de sa transparence. Il n’est pas normal que des Algériens concernés au premier titre se sentent désintéressés par l’élection de l’homme qui présidera aux destinées du pays. Le désintérêt est un désaveu de la gouvernance du pays durant la dernière décennie. L’Algérie appartient à tous les Algériens et n’est pas la propriété des clans qui sont intéressés par leurs devenirs plutôt que par l’Avenir des nouvelles générations. Que du temps perdu par la démagogie et les faux prétextes.
    Le temps du changement est venu, les clans doivent l’accepter. Pour faire progresser l’Algérie l’effort de tout un chacun est nécessaire. La gestion par les clans durant un demi-siècle a montré ses limites. Tous les Algériens sont appelés à agir pacifiquement pour rendre le changement possible. Un pays bloqué n’est de l’intérêt de personne et surtout pas de celui des Algériens. Telle qu’elle se présente l’élection actuelle, le résultat est connu d’avance. Tout est service du candidat de l’Etat.

    Tous savent ce qu’ils doivent faire pour faire passer le candidat malade : ministres, Walis, PAPC, administrations publiques, services de sécurité, Armée, Justice. Un homme malade et puissant ( services de sécurité) peut être dangereux pour lui-même et son peuple.

    Les autres candidats sont des faire-valoir, ils ont un rôle précis : donner la caution à la présidentielle actuelle : Basta, Barakat

  8. COMMENTAIRE RETIRÉ PAR ADMIN
    Motif : Aucun lien avec l’article ci-dessus


    NB: 2ème et dernier Commentaire retiré par ADMIN

    1. pourquoi aucun lien avec le sujet??
      Le sujet c’est les présidentiels
      c’est aussi la définition du taches d’un président
      tout le monde le dit et alors pourquoi
      a chaque fois on veut des amendements a la constitution
      sinon pour équilibrer les pouvoirs??
      Un juge ne peut être comme un Rois juge et partis a la fois.
      soit il reste juge et quitte ces partisans soit rester partisant et laisser les autres s’occuper pour trouver un juge

  9. Bonjour.

    La lettre de l’ex président est pleine d’enseignements. A chacun de l’apprécier à sa juste valeur. Ce qui est important à retenir dans ceux qui représente le système est le déficit aigu en matière de communication. L’exemple édifiant réside en la personne de monsieur Sellal, en omettant volontairement de citer Saidani et Benyounes.
    J’ai l’impression, il me semble que celui qui rejette la candidature de monsieur Bouteflika est considéré par ses supporters comme étant un demi-Algérien, et il fait défaut dans la perception du nationalisme et de la stabilité du pays. Il est impératif de respecter les opinions de tout Algérien, et d’arrêter les tentatives d’intimidation. La constitution garantie à tout Algérien le droit de s’exprimer dans la limite de la correction son choix républicain. Les élections présidentielles du 17 avril doivent aboutir au renouveau qui permettra au pays d’ouvrir une nouvelle ère sur l’alternance qui consolidera davantage les acquis arrachés en payant un lourd tribut. L’armée nationale populaire, républicaine dans sa démarche a été toujours et restera la sentinelle de la nation. Notre armée populaire, de par sa jeunesse et ses compétences a prouvé tant sur le plan régional que continental, qu’elle demeure un exemple édifiant de la stabilité internationale. Les excès de pouvoir sont sources de marasmes qui peuvent engendrer des situations équivoques. La vigilance est de rigueur , et l’Algérie est notre unique patrie et celle des générations à venir. Faisons des élections du 17 avril une grande fête républicaine.
    Le “Sicilien” vous salue bien..:)

    1. Il aurait mieux fait de se taire cet ex militaire qui a représenté une armée qui bloque le pays depuis 1954 à ce jour qui fait et défait qui elle veut avec son drs qui controle et fiche tous les algériens alors que sa place est dans les casernes une armée qui devait etre neutre ce qui n’est pas le cas constituée d’affairistes milliardaires et tous obèses qui n’a rien prouvé qui s’accapare le plus gros budget et figure parmi les 10 plus grands acheteurs du monde en matériel russe médiocre et obsolète au détriment du peuple et des réalisations le jour ou il a été choisi et installé comme président par ses pairs il aurait du refuser et laisser la place à un civil et au urne pourquoi parler 15ANS après quand tout une génération a été sacrifié au profit des parvenus et des opportunistes de tous bord ce pays sera détruit tot ou tard à cause des personnes qui refusent l’alternance au nom de l’hypocrisie et du mensonge .

      1. boualem
        c’est que tout le monde se dit, mais ce que tout le monde constate aussi, c’est la tendance de certain algériens de tomber et naviguer que dans les excès. l’algérien ou la majorité n’arrivent pas a s’auto éduquer et l’éducation c’est justement apprendre a se contrôler donc d’être modérer. Mon père l’avait bien dit un jour ”vous les actuels arabes si vous buvez l’alcool c’est jusqu’à ne plus à vous relever et si vous faites la prière au point ou vous ne pouviez plus vous détacher du sol”.
        si vous écartez les militaires et laisser le civil faire il va tout renverser et si vous paniquez et vous souhaitiez le militaire tout sera bouché.
        ou es la solution et ou es le problème?
        Le problème c’est que lorsque les arabes ont perdu leur Khalifat ils étaient conduit par des sultans et ensuite par des Rois. Depuis la chute du khilafat la justice est encore neutralisé. y’a pas de juge dans le monde arabe en général et en Algérie en particulier. c’est le juge qui a le pouvoir d’appliquer le droit et imposer le jugement. le politique ne peut et n’a pas les capacité ni de juger ni d’appliquer le jugement. Un homme politique ça peut être un grand riche financier qui a une chine de distribution et qui contrôle tout le circuit commercial il arrive avec certaine alliance de contrôler tout il peut en une minute faire vider les étalage et une minute les faire remplir. Ce type va juger?? Ce type va imposer un jugement qui va un jour lui limiter le monopole??Il a tout a fait raison de dire ”moi ma mission c’est de faire du commerce, je veux progresser je veux engager des gens je fais nourrir des familles, j’approvisionne le marché je fais mon travail, Dieu a donner le droit a la propriété privé j’en profite et personne ne peut m’en lever ce droit , le problème de la justice ce n’est pas mon problème…”
        le juge dira ”comment voulez vous que je fasse mon travail si vous n’arrêtez pas a s’immiscer dans mon jugement pour le casser a chaque fois je dois satisfaire les uns et les autres a cause des problèmes politiques..il faut fermer l’œil pour calmer la population”..
        le probléme n’est pas chez le financier il est dans la justice c’est elle qui n’arrive plus a appliquer la réglementation. tu jettes des ordures tu sera jugés tu passes a la caisses que tu fais manifestation ou attroupent tu seras rejugé point final.

        En islam c’est claire il y a séparation de ce financier et de ce juge.
        le juge chez nous doit avoir subit un rituel il doit être un paramilitaire. un parachutiste qui a fait des études de droits..
        Comment voulez qu’une femme de 40 ans juge pourra appliquer la justice dans un pays comme le notre.??..

  10. Enfin, le silence est rompu!
    je ne pourrais pas trouver mieux pour commencer que ce texte si expressif:

    (“Les actions pèsent plus que les mots. Nous pouvons nous excuser encore et encore, mais si nos actions ne changent pas, nos mots restent sans valeur”.)

    Que je me permets de reprendre de l’article suivant: ” Celui qui ne punit pas le mal dans la cité, l’invite forcement !!!” TOUT EST DIT

  11. Une déclaration grave et solennelle, qui interpelle fortement et qui met chacun devant ses devoirs et responsabilités, en son âme et conscience !

  12. Bonsoir
    ” Si vieillesse pouvait et si jeunesse savait !”
    Quel candidat sera imposé ou élu démocratiquement à la tête de l’État?
    Le peuple Algérien a t-il le droit de remettre les rênes du pouvoir à un jeune ou donnera t-il la gestion du pays à un homme malade et âgé (lui souhaitant un prompt rétablissement) briguant des mandats sans cesse ou à une autre figure qui a déjà été a la tête de ce beau pays tel Monsieur Zeroual ?
    C’est aux citoyens d’arrêter ce grenouillage politique et de choisir son président , c’est à eux de s’inviter dans l’arène et dire leur mot .
    . Il est du devoir de tout un chacun de veiller au grain pour que notre futur président ,âgé ou jeune ,concilie harmonieusement l’âge avec sagesse, santé physique et mentale. et surtout honnête ,consciencieux et vertueux .
    Cordialement

  13. L’heure est grave, alors lisons ce qu’il va écrire…!!!! Surtout qu’entre “le président va bien” de messieurs Sellal, Saïdani, Bényounès…etc..et les derniers aveux de Belkhadem et d’Ouyahia qui reconnaissent que “son état de santé n’est pas aussi bon que prétendu jusqu’à présent” , les choses semblent se compliquer..!!?

    Je crois que la lettre de Mr zeroual a été publiée aujourd’hui dans le journal EL Watan et qu’on peut à présent la lire sur le site de ce ce Quotidien.

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