Belabbes. info, pr
emier journal électronique de la capitale de la Mekerra, avec tous ses animateurs, Djilali C, Mohamed Senni et Beldjillali et bien d’autres pigistes ont soigneusement préparé cette manifestation littéraire intitulée “Lire Assia Djebar!” « l’Immortelle », que « le cercle de ses amis » sous la houlette sa présidente Amal Chaouati et Anne Marie Cathé ont tenu à mieux nous rapprocher pour nous transporter dans l’universalité d’Assia Djebar à travers cette rencontre littéraire tenue à l’hôtel Béni Tala de la ville.
Nous avons appris que l’évènement se préparait depuis un peu plus de deux mois que cette idée devenait une réalité qui se concrétisait et des contacts se nouaient pour concrétiser l’évènement par l’intermédiaire d’Amel Cha
ouati et Anne Marie Carthé. Et voila qu’en ce onzième jours du mois de mai, l’évènement prenait forme autour de l’œuvre de l’écrivaine algérienne Assia Djebbar.
Fort de leur propre connaissance du parcours de la grande dame et de ses expériences, Amal Chaouati et Anne Marie Carthé, sans oublier tous les autres venus de divers horizons ont apporté leur eau à la jarre pour faire découvrir Assia Djebbar, en décrivant leur voyage dans le monde de l’académicienne avec le grand respect qui lui est du. Un voyage littéraire et de recherche qui va les transformer peu à peu, et qui leur apprendra que le bonheur dans « le cercle des amis d’Assia Djebbar » se trouve toujours dans l’immensité des contrées où on l’apprécie et on l’attend pour « la lire »
L’on sent aussi le ressenti de l’autre, celle qu’elle retrouva en elle et qui se ressent au fond de soi, le désir secret d’effectuer au moins le voyage vers un lieu chargé d’histoire ou même, pas à pas, d’effectuer un pèlerinage au pays de son enfance Celui-là est inscrit dans nos gênes qu’on le sache ou non, qu’on le concrétise ou non. Il est issu d’une histoire que l’on recherche à travers le regard de l’autre, l’autre, cette femme, qu’Assia ou Amel ou Anne Marie pourraient être, désirent être, ou refusent de l’être….Les plaisirs du voyage littéraire débutaient en marge de cette rencontre, dans cette « queue » où une vente dédicace du livre collectif, intitulé « Lire Assia Djebbar ! ». Amel Chaouati est une algéroise d’origine, posséda
nt un cabinet de psychologie en France qui tout en exerçant les sciences des méninges et de leurs mémoires, elle plongeait dans le bonheur de l’écriture et celui de la littérature. Elle découvrait son idole et
demeurait derrière l’heureuse initiative qui a certainement le mérite de mettre en relief l’œuvre impressionnante d’Assia Djebar, mais aussi de la partager avec le grand public, grâce à la grande complicité d’Anne Marie Carthé
Cette dernière, qui n’est autre qu’une artiste peintre, auteur et poétesse bel abbésienne. Anne Marie Carthé nous expliquera comment elle est parvenue à se joindre à l’idée « Je suis plasticienne auteur et j’ai participé à l’écriture de ce livre collectif qu’Amel Chaouati a dirigé. J’ai réalisé un tableau, en hommage à Assia Djebar et j’ai écrit quatre poèmes pour construire le lien entre mon travail et l’œuvre de l’auteur », dira Anne-Marie Carthé qui précisera en outre, que Assia Djebar est une auteure engagée qui l’a beaucou
p touchée, par la place qu’elle a toujours réservé aux femmes dans ses écrits. L’artiste-peintre vit dans le Sud-ouest de la France, plus précisément à Pau, mais elle , elle est née à Sidi Bel-Abbès, de parents enseignants et qu’elle quitta en 1962 à l’âge de 8 ans Anne-Marie Carthé consacre sa vie à l’art, ironie du sort, l’équipe de BAI lui organisa son anniversaire à “neuf bougies” à l’hôtel Beni-Tala. Enseignante, puis conseillère pédagogique en arts plastiques, elle devient une artiste à part entière en choisissant de se destiner entièrement à une démarche picturale et poétique liée à la littérature. L’artiste peintre nous expliquera que de chaque ouvrage, elle perçoit,
elle tire ce qui en lui est succulent et elle métamorphose le produit en un grand tableau qu’elle fait suivre de poésies, ainsi que grand nombre de beauté qu’elle ressent auprès d’ auteurs de qualité tel que Kateb Yacine Elle offre à Assia Djebar tableau et poésies qui ép
ousent à merveille l’ouvrage collectif paru à La Cheminante et dirigé par Amel Chaouati : « Lire Assia Djebar ! » ….Cette rencontre Littéraire qui a été initiée pour favoriser le déclenchement des contacts, devenu inexistant, entre auteurs et lecteurs, des fétus de la littérature qui en un moment privilégié d’échange, s’écoutent, se racontent et s’expliquent. C’est également en ces occasions que très souvent les uns et les autres profitent des conseils lecture de professionnels
Mr Mohamed Senni, dans la lecture d’un texte de bienvenue, rappellera les efforts effectués pour que cette matinée littéraire eut lieu et remercia les présents qui ont bien voulu honorer de leur présence, « le cercle des amis d’Assia Djebbar ».Il terminait son allocution en invitant, un visiteur de marque Mr Zed
dour Brahim qui est venu tout spécialement de Tunisie pour assister et contribuer à l’évènement avec un merveilleux texte qui s’intitulait « Assia Djebbar l’écouteuse du Silence »
Ce premier contact a été une opportunité pour débattre en présence des initiateurs du « cercle des amis d’Assia Djebbar » de l’œuvre de cette grande figure de la littérature à la base, grâce aux effort et à l’initiative d’ Amel Chaouati, « nous avons eu la chance de côtoyer Assia Djebar, nous l’avions invité à plusieurs reprises dans le cadre du Cercle des Amis d’Assia Djebar, d’où l’idée de réaliser cet ouvrage collectif avec l’apport d’une dizaine d’écrivains de divers horizons et de plusieurs nationalités », dira encore Amel Chaouati. Cette dernière insistera sur le fait que c’est en hommage à cette grande dame de l’académie française, cette franco-algérienne admirée passionnément au fil du temps que « Le cercle des amis d’Assia Djebbar » s’est constitué afin que « l’universalité qui libère toutes les énergies créatrices », ne soit pas uniquement de l’histoire.. Ceci l’emmènera à avouer « J’étais fâchée avec l’Histoire, Assia Djebar nous a réconcilié! »