LE JOURNAL DES TIC

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Condor lance en 2012 des IPAD «made in Algeria» à 200 dollars

Des IPAD «made in Algeria» devraient être bientôt mis en circulation dans le marché domestique de l’informatique «grand public». Ce produit, apprend-on, sortira des usines Condor à Bordj-Bou-Arreridj «dans le courant de l’année 2012», après un accord conclu entre l’intégrateur algérien, Microsoft et un partenaire chinois dont l’identité n’a pas été révélée. «

Le premier IPAD portant la marque Condor sera produit et vendu au début du deuxième semestre de l’année prochaine», confirme le PDG de l’entreprise. Dans une déclaration à Maghreb Emergent, Abdelmalek Benhamadi indique qu’ «au lancement, Condor fabriquera 50.000 unités par an». Il s’agit, explique le PDG, de «tester le marché et de voir comment le consommateur local réagira par rapport à un produit de haute technologie qui sera réalisé pour la première fois en Algérie». Le prix à la vente de l’IPAD «made in Algeria», précise M. Benhamadi, devrait osciller entre 150 et 200 dollars. Combien coûte cette opération de partenariat ? Le montant de l’accord est gardé secret pour l’instant car «l’important, affirme Abdelmalek Benhamadi, est de continuer d’intégrer la technologie informatique et de poursuivre cette bataille jusqu’à la gagner pour faire de l’Algérie un pôle industriel régional incontournable dans la région».

La confiance de Microsoft

L’essentiel, ajoute-t-il, est d’avoir gagné la confiance de Microsoft et de notre partenaire chinois et d’avoir pu mettre en place un programme de formation spécifique à ce projet pour nos ingénieur». Le lancement de Condor dans la fabrication de l’IPAD, poursuit ce patron, «est encouragé par le succès rencontré dans la fabrication des micro-ordinateurs portables». Il s’inscrit, dit-t-il, «dans le programme d’investissement de l’entreprise». Pour 2011, Condor a déjà investi l’équivalent de 20 millions d’euros dans la réalisation d’une unité de production de climatiseurs et de la première chaîne de fabrication de machine à laver. Le fabricant des produits électroniques et informatiques compte également se lancer dans l’énergie solaire par la fabrication des panneaux photovoltaïques. En 2012, il se lancera dans la fabrication des dalles pour panneaux solaires en partenariat avec un constructeur chinois spécialisé dans la filière. Les marchés ciblés, apprend-on, sont ceux de l’armée, des bases pétrolières et de l’hôtellerie où, faut-il le rappeler, Condor a réalisé cette année une belle opération en équipant de ses téléviseurs les hôtels de la chaîne IBIS. Le chiffre d’affaires de Condor est de 10 milliards dinars en 2011 contre 8 milliards en 2010. Le groupe produit actuellement 380 000 téléviseurs par an, 120 000 réfrigérateurs, 250 000 démodulateurs numériques et plus de 40 000 climatiseurs.

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Un ordinateur de 1 mm3 pour la médecine !

Des chercheurs américains sont parvenus à concevoir un ordinateur qui ne mesure qu’1 mm de haut, de long et de large. Implanté dans le corps humain, il pourrait transmettre de nombreuses informations utiles en cas de traitement ou de suivi d’un patient.
Des chercheurs de l’Université du Michigan ont créé le plus petit ordinateur au monde, qui s’étend sur seulement 1 mm3. Une véritable avancée pour la médecine.
C’est à se demander comment un si petit ordinateur peut contenir un micro-processeur ultra fin, conçu pour consommer peu d’énergie, un détecteur de pression, de la mémoire, une batterie, un capteur solaire pour recharger l’appareil et une antenne wifi permettant de transférer les données construites à un autre terminal.
Initialement, les chercheurs ont lancé ce projet afin de collecter des données relatives à l’œil d’un patient qui présente un glaucome. Son médecin pourrait ainsi avoir accès en quasi-continu à la tension de l’œil.
Pour le recharger totalement il suffit que le patient ait les yeux ouverts pendant 10 heures en lumière d’intérieur ou 1,5 heure à la lumière naturelle du soleil.
Cette technologie pourrait un jour être étendue à d’autres niveaux pour apporter davantage d’informations en temps réel sur les comportements du corps humain suite à certains stimuli. Les chercheurs notent par exemple la possibilité de vérifier les effets de la pollution sur le corps.
Ce qui auparavant relevait des films de science-fiction devient réalité. Les puces s’intègreront progressivement dans le système biologique humain afin de mieux surveiller la santé de l’homme et d’améliorer les soins apportés à un patient.

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Pas réseau pour mobile dans le sous-sol du métro d’Alger

“Le réseau GSM n’est pas encore disponible dans le sous-sol du métro d’Alger deux semaines après sa mise en circulation. Les usagers ne semblent pas se plaindre pour le moment. La longueur du trajet, à peine 9 km, parcouru de bout en bout en moins de quinze minutes, peut justifier qu’on puisse se passer de son téléphone portable. Néanmoins, les responsables du métro d’Alger affirment que des négociations sont en cours pour installer des relais GSM. ”

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Signature électronique : des soumissions «perdues»

Nous sommes bien en novembre 2011. Toujours pas de pièces d’identité numérique en Algérie. Le régulateur, l’ARPT, n’a toujours pas expliqué publiquement le passage par perte et profit des offres des huit soumissionnaires à l’appel d’offres, concernant une assistance juridico-technique à la mise en place des outils et mécanismes utiles pour délivrer des pièces d’identité numérique. L’ouverture des plis a eu lieu en novembre 2009. Il y a deux ans. L’enjeu est pourtant essentiel pour le développement de l’économie numérique.

Depuis juin 2007, l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT) est juridiquement dotée du pouvoir de délivrance des autorisations des établissements et exploitation des services de certification électronique. Autorisation à fournir une pièce d’identité numérique. En gros, une clé publique identifiant la personne, et une clé privée créée en local et jamais échangée lors des opérations électroniques. Cette pièce est contrôlable par une personne quelconque qui délivre l’identité de l’utilisateur, le nom de l’entité à l’origine du certificat et les mesures de contrôles prises par celle-ci. Ainsi, le décret exécutif 07-162 modifiant le décret 01-123 relatif à l’exploitation des réseaux de télécommunications, prend en charge la régulation de la signature électronique. Il manque dans cet échafaudage la structure de qualification qui délivre le statut de prestataire de certificats et, surtout, l’organisme gouvernemental qui l’accrédite. Le cadre légal et réglementaire des conditions d’utilisation de la signature électronique doit encore clarifier les garanties que doivent donner les solutions de sa vérification. Exemple, la confidentialité, l’usage impossible par des tiers, et la protection de l’identité du signataire. Cette révolution juridique demeure impossible sans la reconnaissance préalable de la signature électronique comme premier élément non-matériel juridiquement valide, apportée, en juin 2005, par l’amendement des articles 323 bis, 323 bis1 et 327 du code civil. L’ARPT, unique instance intervenant dans la certification, ne semble pas en faire une priorité. Le régulateur a organisé deux séminaires sur la certification. Mais pas un mot sur l’évaluation des 08 plis soumissions.

Le premier passeport biométrique algérien est annoncé pour le début du mois prochain. L’autorité de sa certification demeure inconnue. Est-elle nationale ou étrangère ?

par Farid Farah

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