Le quartier social de la cité est bien trop chaud.
Les gens de la plèbe se connaissent un peu trop.
Le climat social de la cité est désolant.
Le niveau de vie est semblable à la mal vie.
Pour une baguette de pain, les narines des gens,
Tremblent d’envie d’en gouter, sinon de sustenter.
Parmi les habitants de la cité du quartier.
Un mythomane agréable et heureux d’être.
La moquerie n’est plus de mise.
Car il n’est ni hypocrite, imposteur, ni tricheur,
Ni un esbroufeur mais un véritable hâbleur.
Les menteurs sont des gens qui comprennent les tourments du monde.
Leur manie est d’extérioriser la beauté, le bon sens, l’utilité et la vérité par des mensonges.
Et ils en veulent pour tout cela.
La bonté, et le bien faire recommande au petit mythomane.
De crier à cœur de joie qu’une fête se préparait au coin de la cité.
Une fête pleine de boustifaille ou le ventre se confond avec la panse.
La mistoufle sociale fait croire aux dires du mythomane.
La ruée vers le lieu de fête se dégage.
Le quartier se vide humainement, ou seul le mythomane usinant cette contre vérité.
Se retrouve seul retranché dans sa cité.
Son imposture, le trompe et lui épargne sa tromperie.
Il les rejoint en courant, sa fringale n’a point de limite.
Sa raison sort de sa panse et retrouve la ruée humaine.
En train de chercher le lieu de la fête.
Point de fête, le menteur se demande ou est la fête.
Moralité :
Parfois, on préfère un compliment menteur à une critique sincère.
Mais très souvent la langue d’un muet vaut mieux que celle d’un menteur.
Mais très souvent la langue d’un muet vaut mieux que celle d’un menteur.
Benallal Mohamed