BEL-ABBES INFO

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Le classement des wilayas les plus sales d’Algérie

ByEL KHALDI

Sep 25, 2012

Sans surprise, la ville de Sidi bel abbes  figure en bonne place au sein de ce triste palmarès                                                                                                                                           Une étude effectuée par les brigades de la protection de l’environnement relevant de la Gendarmerie nationale donne froid dans le dos. Selon les premières conclusions de ce travail mené par plusieurs équipes régionales durant le premier semestre de l’année en cours, quinze wilayas croulent sous les ordures et les déchets de tous genres.

 

Tizi Ouzou vient en tête du hit-parade des wilayas les plus sales d’Algérie, avec 1 361 décharges sauvages sur les 2 260 recensées à travers le pays. Avec 1,2 million d’habitants répartis sur une superficie de 3 568 km2, Tizi Ouzou abrite plus de la moitié des décharges sauvages du pays. Plus de 60% des décharges non autorisées se trouvent hors agglomération, dans des zones désertes, montagneuses, forestières ou même agricoles.

Tizi Ouzou est suivie de loin par Adrar, la deuxième plus grande wilaya du pays (427 368 km²) après Tamanrasset, qui, malgré sa faible démographie (400 000 habitants), est envahie par les déchets de toute nature. Sur les 28 communes, seule une dispose d’une décharge réglementaire, répondant aux «normes» algériennes de traitement des déchets. Mais elle a 110 autres décharges sauvages dont l’impact sur l’environnement est perceptible. La wilaya d’Adrar est talonnée par El-Bayadh, une wilaya de l’intérieur du pays connue pour son froid rude.

Cette wilaya est aussi envahie par les ordures, 108 décharges y ont été recensées. A Bouira, 108 décharges illégales polluent l’environnement, 73 à M’sila et 35 à Djelfa. Autres wilayas figurant dans ce triste classement : Tlemcen, Biskra, Sidi Bel-Abbès, Souk-Ahras, Mascara, Oum El-Bouaghi et Khenchela. Bizarrement, Sétif, dont on dit que c’est une ville propre, figure également dans ce classement des wilayas submergées par les décharges sauvages.

Elle en compte 19. Ces décharges, qui ne répondent à aucune norme en matière de traitement des déchets, constituent une véritable menace pour la santé publique, car elles représentent des foyers favorables à la multiplication de toutes sortes d’insectes nuisibles. Le gouvernement, dont la responsabilité est pleinement engagée dans cette catastrophe écologique qui dure depuis des décennies, du fait de l’incompétence des responsables en charge de ce dossier qui n’a jamais constitué une priorité, semble vouloir faire le ménage. Mais n’est-il pas déjà trop tard ?
Sonia Baker

8 thoughts on “Le classement des wilayas les plus sales d’Algérie”
  1. Omega

    La concierge ne pourra rien faire car depuis l’indépendance, la population ne cesse de vouloir vivre comme elle était avant..a l’état libre dans une dynamique Nomade…le nomade puisque il change tout le temps de lieux l’environnement ne lui pose pas de problème et lui ne pose pas de problème a l’environnement….il faut s’attaquer a l’esprit du nomadisme par la prise en charge réel de l’enfant des la maternelle et ne plus le lâcher jusqu’à sa puberté..Je pense que le ministère du sport et de l’activité en pleine aire pourra jouer ce rôle fondamentale dans l’inculcation des bases de vie dans une ville un village ou une cité c’est-à-dire apprendre a vivre cote à cote et fixe sur un lieu…concerne la concierge comment voulez vous qu’une concierge sera respecter si le directeur de la wilaya n’arrive plus a faire respecter l’ordre a ces employer alors qu’il possède l’épée du retrait sur salaire ??
    Il faut que l’autorité publique règne son autorité sans brusquer les choses…Déjà il faut agir avec intelligence et ne pas utiliser la force a outrance..Tu peux donner un taureau de 10 tonne a un enfant si tu connais ses points faibles ‘’son nez’’
    Ici a bel abbes quel est le point faible de la population par lequel on calme la population et ensuite la donner pour un enfant pour la gouverner ???
    Je vous laisse la fenetre pour donner vos proposition…
    allez y

    1. Mr Zalamite,
      Merci pour votre commentaire qui donne effectivement une autre dimension au débat. Autant vous faites l’approche certes nécessaire et judicieuse du problème sur un plan sociologique et éducatif ( je crois même à ce rythme que ce n’est pas seulement les enfants, mais aussi les parents qu’il faut renvoyer « à l’école » de la vie), autant je me suis personnellement restreint au domaine technique, juste pour rappeler certaines évidences en matière de gestion urbaine et de quelques règles qui doivent présider à la vie en communauté, c’est à dire un certain nombre de droits et d’obligations qui régissent toute vie en communauté.
      A ce sujet, je vous ferai simplement remarquer que je n’ai à aucun moment utilisé le mot « force », mais évoqué le treme de « recours au pouvoir contraignant » de la loi  » qui doit être au-dessus de tous les citoyens. De même que le mot « concierge » est utilisé ici par moi comme un terme générique pour dire qu’il y a nécessité, dans toute société organisée, d’un représentant de l’ordre, autrement dit d’agents chargés de l’entretien et de la propreté des espaces publics. Nous constatons de plus en plus que des cités tendent progressivement à être clôturées et à se doter d’agents de gardiennage et de sécurité des espaces publics et des lieux communs. Serait-ce la nouvelle tendance pour gérer ces nouveaux espaces résidentiels faits d’immeubles collectifs et d’habitions individuelles? Cette tendance est observée actuellement en Amérique latine, en Europe, et même dans cette agglomérations algériennes pour une gestion « sécurisée » de ces espaces clos.
      Pour le reste , je n’ai pas de proposition particulière et je suis d’accord avec vous qu’il faudrait des études plus larges et globales sur la sociologie et la psychologie des Algériens en matière de comportement en espace clos (la ville) et en espace ouvert (la campagne) et du phénomène de la « vie nomade  » dans les rapports qu’entretiennent mutuellement ces deux espaces.Amicalement et bien à vous.

  2. Sbah-el-kheïr aâlikom,

    Sans rentrer dans des discutions interminables et se faire du mourron qui ne valent pas un kopeck.
    La morale de l’histoire,on ne peut transformer un facauchère en étalon pur sang,cherchez l’erreur.
    Comme dit l’adage: un artiste bien qu’il soit à la retraite il n’arrêtera pas à fredonner.

  3. C’est vrai. Les algériens ont un réel problème avec leurs ordures ! Et le critère des décharges sauvages n’est pas un indice valable pour hiérarchiser le niveau de propreté d’une wilaya, dans la mesure ou celles qui n’en n’ont pas, s’en débarrassent allègrement en plein centres urbains !!!
    Sous la pression de la démographie galopante et de « l’urbanisation » tous azimuts qui en est résulté, la question des déchets domestiques et de leur gestion n’en deviendra que plus problématique, conjuguées à l’incivisme ambiant et à l’incompétence grandissante et à la démission avérée des pouvoirs publics devant la progression inquiétante de ce phénomène.
    Cette situation préoccupante qui touche notamment les agglomérations rurales et urbaines puise tout d’abord sa source dès les premières années de l’Indépendance, où sous la férule péremptoire de l’égalitarisme du président de l’époque, il avait été décrété que les algériens ne pouvaient plus être taxés de « concierges » et avait de facto supprimé cette fonction (et le logement qui allait avec) qui était un élément essentiel dans l’ensemble du système et du dispositif de la collecte et du traitement des déchets domestiques ( heure de sortie des poubelles, leur nettoyage des bennes à l’eau et au grésil – eh oui, il faut bien que cela se fasse, sinon, c’est des vraies marmites de « bouillon de culture »- , « police » assurée par ces concierges envers les locataire quant à la propreté générale des lieux et à la discipline de l’immeuble de manière générale).Ceci pour les habitations collectives.
    Pour les habitations individuelles, il était fait auparavant obligation de disposer d’une poubelle personnelle dont les dimensions était normalisées ( pour des raisons d’ergonomie et pour faciliter leur manipulation par les éboueurs)et sorties à heures fixes. Passé ce délai, les habitants étaient contraints de rentrer leurs poubelles pleines, et d’attendre le passage de la benne à ordure le lendemain. Et les particuliers étaient tenus de nettoyer devant le pas de leur porte , tout ceci, sous réserve de verbalisation des contrevenants ( ces taxes devenant une source supplémentaire de revenus pour la commune, pour maintenir et renforcer humainement et matériellement le système de la collecte).

    Ces fondamentaux étant ainsi rappelé et auxquels il faudra nécessairement revenir, il devient nécessaire de doter chaque immeuble construit dans les anciennes et dans les nouvelles cités d’habitation, d’une loge de concierge et le recrutement d’un chargé de l’entretien et de la surveillance de l’immeuble ( élément qui sera initié à toutes les méthodes et formes de gestion des habitations collectives), une solution comme une autre de créer de l’emploi et générer des revenus aux ménages .

    Le recours à une législation locale drastique ajoutée à l’acquisition de matériels nouveaux ( bennes avec élévateurs de poubelles, pour faire en sorte que les métiers de nettoiement des espaces publics ne soient pas des métiers sales et rebutants)devra être alliée à un système de tri sélectif des ordures ménagères( Ceci n’est pas aisé à l’heure actuelle en raison des techniques de production alimentaire et des modes de consommation des algériens, qui recourent encore à des produits générateurs de déchets humides producteurs de « jus » sources de contamination et de pollution).

    Ainsi, en revenant à ces procédures et techniques simples,adossées à un système répressif certes contraignant mais salutaire, mais tellement évidents que ni les pouvoirs publics , ni la population ne semblent s’en soucier, qu’il sera peut-être possible, moyennant une bonne campagne d’explication, d’intérioriser dans chaque algérien cette notion vitale de l’hygiène publique pour chaque individu et pour la collectivité, et revenir enfin à un niveau de propreté et de salubrité globalement acceptable pour tous.

    1. PS: En guise de conclusion provisoire, et sans prétendre à l’exhaustivité, il reste à envisager et à traiter très sérieusement l’aspect de la récupération et du recyclage des déchets domestiques et industriels en aval de tout ce cycle.
      Le problème est resté entier, malgré toutes les cogitations et projections faites par les décideurs en charge de l’Environnement, mais cela est un tout autre débat!!!

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