Le permis à point : Et les examinateurs ?

Si le nouveau permis à point semble faire son chemin avec plusieurs volets comme annoncé en grande pompe depuis 2011 et il commence à être délivré (image de la une) ,ces derniers temps, par les administrations locales aux nouveaux conducteurs et  à ceux qui présentent l’ancien de couleur  “rose ou rouge” pour un renouvellement, plusieurs zones d’ombres entourent cette opération de remise du dit document , notamment l’absence d’un fichier national numérisé où tout sera répertorié sur le conducteur , le manque de sensibilisation des principaux acteurs  à savoir les auto-écoles et autres secteurs de transports y compris la police nationale et gendarmerie. Bref , toute la population reste suspendue par cette hâte administrative à vouloir tirer “la charrue avant le bœuf”. Le flou existe encore plus sur ces examinateurs qui continuent de réfléchir et traitent les candidats à l’examen comme si rien n’a changé de ce coté. Alors que le vrai dilemme du jeune Algérien conducteur réside dans son éducation à sa sécurité avant tout comme base primordiale à sa réussite, les examinateurs délégués par la direction du transport doivent y adapter leur question sur ce point là. Hier, rencontré aux alentours d’un site d’examen à Sidi Bel abbes , des jeunes malheureux  n’en revenaient pas sur ces “idioties” et “ruses” utilisées par ces examinateurs pour faire réussir ou échouer le candidat et c’est  selon le “cas”, disent-ils. “Des questions qui n’ont rien à voir avec le code de la route tel que préconisé sur la sécurité et souhaité par le gouvernement pour éviter ces carnages sur nos routes” , ni des questions ayant une relation directe avec la circulation routière. Des questions genres :” Que fait-on du rétroviseur central lorsque tu tires un camping car”  ou bien d’autres questions aussi ridicule et n’ayant aucune relation ni avec la réalité Algérienne ni sur la circulation routière proprement dite et qui désarçonnent totalement  le candidat. Il est clair que chacun d’entre eux voit en cette action, une manière caractérisée de se faire échouer. Plusieurs questions méritent d’être posées , ces jeunes candidats, continueront-ils à se soumettre aux caprices des uns et des autres ?  l’entrée en service du permis à point ne nécessite-t-elle pas une autre méthode d’examination plus claire et transparente pour le commun des jeunes Algériens? Si l’Algérie a opté pour ce permis à point , pourquoi ne pas l’accompagner d’une autre procédure d’examination à l’exemple de celle de la première puissance (USA)  et où chaque 1000 habitants possèdent 900 voitures sans qu’il y est de la casse. Mais surtout où il n’existe aucun moyen de verser dans la corruption à l’inverse  en Algérie.Il est temps de réfléchir à un questionnement au multiple choix pour ce qui concerne l’examen du code d’autant plus que la majorité de nos jeunes candidats savent lire et écrire.Le barème doit être fixé et connu par tout le monde: 16 questions juste sur 20 suffissent pour la réussite et que ceux qui ne savent ni lire ni écrire , l’orale identique tranchera. Aux états unis, on dit que le candidat est informé sur place ! Pour ce qui concerne l’examen de créneau, alors là c’est encore une chose absurde et frisant le ridicule , la conduite ce n’est pas bien se garer, ou ne pas caler sa voiture, c’est surtout sa sécurité qui prime donc l’examen du circuit suffit à l’examinateur qui jugera en compagnie de l’instructeur (témoin) à qualifier ou non le candidat.