Cette nouvelle est un véritable coup dur pour le pétrole de schiste américain et pour tous ses industriels. Le site de Monterey, en Californie, devait être le gisement le plus important du pays. Cependant, l’Agence d’Information sur l’énergie (IEA) a drastiquement revu son potentiel à la baisse, le diminuant ainsi de 95%.
En réalité, le site californien possède bien un immense potentiel de production, estimé à environ 13 milliards de barils, c’est-à-dire la consommation en électricité du pays pendant un an et demi. Mais son potentiel a ainsi été réduit à 600 millions de barils pour des raisons purement technologiques.
En effet, le terrain semble difficilement exploitable. Les industriels se heurtent à la complexité des sous-sols de la région, presque impossible à fissurer. « Tous les réservoirs ne sont pas créés égaux (…) il se révèle plus difficile de fracturer la roche et d’en extraire le pétrole« , explique Adam Sieminski, administrateur de l’IEA.
« Le mythe des énormes provisions de pétrole non-conventionnel et les milliards de dollars de bénéfice potentiel en laissant l’industrie pétrolière forer en Californie a été brisé », a déclaré Tom Steyer, créateur de NextGen Climat, un groupe à but non lucratif engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique. Bien évidemment, les écologistes voient d’un bon œil l’arrêt de l’exploitation d’une telle ressource. « La bombe de l’IEA vous donne une nouvelle occasion de faire le bon choix et d’arrêter la fracturation », a exprimé le collectif « Californians against fracking », dans une lettre adressée au gouverneur de Californie, Jerry Brown.
De leur côté, les industriels minimisent cette nouvelle. « Le pétrole est toujours là. C’est une question de technologie, c’est une question de compétences, d’expérience et d’esprit d’initiative. Les pétroliers vont résoudre ce problème et accroître la production du champ de Monterey », assure Catherine Reheis-Boyd, présidente de l’association industrielle Western States Petroleum Association. « Qu’il y ait 15 milliards de barils ou 600 millions ou quelque chose entre les deux, ça reste beaucoup de pétrole », a-t-elle ajouté.
Ce contrecoup pourrait toutefois contrarier les objectifs énergétiques des Etats-Unis, désireux de devenir énergétiquement indépendant durant les prochaines années. Si le chemin s’éclaircit, le premier importateur de pétrole du monde pourrait bien dépasser le premier producteur, la Russie.
Crédit photo : Patrick Fallon
Arthur Ficheux (L’énergie d’Avancer) 28 mai 2014
Effet de la production du gaz de schiste aux USA
En atteignant 7,7 millions de barils par jour, la production de pétrole brut des Etats-Unis a dépassé pour la première fois depuis février 1995 les importations. Une performance due au boom du pétrole de schiste, favorisé depuis 2007 par les progrès technologique du secteur.
il se prépare a consolider le dollars sur le marché international, en boostant la production américaine en Asie. le pétrole va augmenter de prix, et seul les producteurs peuvent soutenir leur production en tirant les prix vers le bras balançant ainsi les achats américaines produite en Asie. c’est clair l’Amérique va exiger le payement en dollars..l’algerie va devoir créer un marché parallèle de devises en dollars pour sortir un peu de l’influence dollars et augmenter les échanges vers les pays du golf…et ce n’est pas ce gouvernement ni ce pouvoir politique qui va booster l’économie de l’algerie regardez la lois de finance..au lieu d’integrer les moujahiddine dans le budget de la presidence il laisse le ministère de l’agriculture et celui de la formation professionnel en recul en dopant les universités qui ne donne que des theoriciens sans production..on reste dans les services..
Agriculture et Développement rural 255.101.097.000
Moudjahidine 252.333.450.000
Enseig.sup. et Recherche scientifique 300.333.642.000
Formation et Enseignement professionnels 50.803.924.000
l’enseignement théorique universitaire bénéficie de 6x le budget de la formation professionnel je me demande avec quoi il va développer le pays???