Le réaménagement du boulevard de la Macta : Un scandale!

Non! messieurs les décideurs , le réaménagement du boulevard de la Macta ,n’est pas une priorité pour la ville de Sidi bel abbes . Du jamais vu !Proceder en toute hâte ,à la transformation de cet endroit précisément ,à trois mois du f in de mandat de l’atuelle APC ? Il y a bien des questions à se poser . Combien a couté l’ancienne installation que l’on vient de détruire volontairement ? Une dilapidation des deniers publics caractérisée. Provoquer une assemblée générale extraordinaire de l’APC, au niveau du salon d’honneur de la mairie , sans aucun protocole d’usage pour  ce genre d’événement qui s’est déroulé en catastrophe afin de puiser, Quatre milliard de centimes à travers des transferts de crédits sur le budget communal pour  finançer un projet,qui n’a pas sa raison d’étre,  sinon, qu’à satisfaire les fantasmes de certains riverains influents, notoirement connus sur la place publique. Celà nous donne une idée sur l’importance qu’accordent nos augustes élus sur les priorités et les préoccupations citoyennes qui patissent quotidiennement,de la détérioration flagrante du cadre de vie,dans une cité abandonnée à son  triste sort.  L’urgence est ailleurs  , la ville est d’une saleté repoussante. Le ramassage des ordures ménagères et trés irrégulier. Les balayeurs communaux ne sont qu’un lointain souvenir. La dégradation ,de toute notion d’urbanisme a atteint un degré jamais égalé depuis l’indépendance. La clochardisation de la ville est une amére réalité . L’oued Mekerra est un égout à ciel ouvert . Des décharges sauvages se multiplient à divers endroits de la ville. Les éspaces verts se transforment en broussailles, à défaut d’entretien. Un éclairage public défaillant favorisant l’insécurité à travers plusieurs quartiers de la ville. Les divers jets d’eau,et autres cascades ,se sont asséchées depuis bien longtemps,dans une ville où il faisait bon vivre . Les commerces informels défigurent profondément le tissu  urbain. Les constructions  illicites et anarchiques proliférent, conséquence d’une passivité,profonde des pouvoirs publics et en premier lieu les élus de la commune . Ce n’est là, qu’un aperçu  des attentes d’une ville malade de ses dirigeants les plus médiocres depuis l’indépendance, qui ont précipité  ,à travers leur mauvaise gestion,la ville dans un profond marasme de ruralisation irrémediable.

A propos !…………………..Il y a bien longtemps que les aiguilles des quatre horloges du centre ville sont tristement  figées , malgré de vaines promesses faites par le premier responsable de l’executif  lors de son premier contact avec la société civile au lendemain de son installation.Au même titre que beaucoup d’autres vaines promesse sans lendemain. Ne dit on pas ,que les petits ruisseaux font les grands fleuves ? En attendant ,pleure ô mon plat pays bien aimé.