« Nous souhaitons que le ministre revienne à la raison, revient à la table de négociation, cesse de faire la sourde oreille et que notre problème dans son ensemble n’est pas une science exacte, que c’est discutable et que cela ne serait que de la sorte que nous trouverons des solutions »
Dr Belkadi fethi président du syndicat national des praticiens de la santé publique de la région Ouest et représentant de la section locale des patriciens de sidi bel abbèes, nous avance que leur syndicat national a initié cette grève cyclique de 3 jours par semaine qui se termine par le 3ieme jour et d’un sit in au niveau national avec comme une plateforme de revendication, contraire à ce que le ministère de la santé avance. Nous désirons tout simplement que l’on mette en œuvre le statut de la santé publique dans tous ses volets et particulièrement les articles 19 où le praticien généraliste passe au grade de praticien principal pour une période transitoire en attendant le concours et 27 qui est le passage de « praticien principal » au grade de « praticien Principal chef » et comme ces deux grades et le corps n’existent pas, l’on réclame par dérogation, une promotion en masse pour créer le corps et ensuite passer aux examens pour passer du grade 2 au grade 3… Enfin une révision des statuts particuliers et du régime indemnitaire sont globalement les principales revendications de ces syndicats. « Notre syndicat n’a jamais demandé d’augmentation de salaire, il ne réclame que le strict respect de la loi … Quand aux autres revendications qui se rapportent aux primes de garde et de contagion, nous les considérons comme étant un droit, qui devrait être alloué le plus naturellement possible à qui de droit et selon des barèmes équitables, parce que les praticiens ne tendent pas la main. Cependant nous exprimons une inquiétude vis-à-vis de l’amélioration des conditions de travail, car nous ne pouvons actuellement répondre aux besoins de diagnostic avec un stéthoscope et un davier- Puis l’on ne peut aussi faire fonctionner un hôpital avec des pénurie de médicaments, d’anesthésie, de vaccins et réactifs de labo et de radio et autre- « Donc un médecin ne peut donner de bon résultat qu’avec un stéthoscope, une ordonnance et une griffe » ajoutera le Dr Belkadi Fethi
Selon notre interlocuteur les praticiens vivent indirectement des menaces de ponction sur salaire et de prises de sanctions alors que la grève est un droit constitutionnel protégé par la 90/14 nous rappellera-til… Concernant le service minimum, est régis par une réglementation il tiendra à nous inviter à apporter la précision primordiale, qu’après le dépôts du préavis de grève, une réunion de conciliation si l’on n’arrive pas à trouver une solution on entame une négociation entre le syndicat ayant déclenché la grève et le ministère pour le service minimum –Cependant nous assurons malgré cela le service minimum. Concernant sidi bel abbes point de garde qui ne sont pas touché par la grève Sidi Djilali, le quartier Zaouia et le Centre de santé du milieu de la ville englobant 40 corps de la santé – le service est assuré de manière très large avec toutes les spécialités…Que l’on ne dise pas que nous pénalisons le malade cela est faux Nous défions n’importe qui prouverait le contraire. « Nous souhaitons que le ministre revienne à la raison, revient a la table de négociation et cesse de faire la sourde oreille et que notre problème dans son ensemble n’est pas une science exacte, qui reste discutable et que cela ne serait que de la sorte que nous trouverons des solutions »
En marge de ce rassemblement, une spécialiste en diabétologie, nous avançait que « notre président a toujours été accompagné par nos médecins, les blouses blanches que nous sommes, et que l’on voudrait qu’il se penche sur notre sort, nous le méritons bien quoique l’on puisse dire »…Elle m’avoua a être déçu de cette grève, qu’elle n’aurait pas voulu et qu’elle fait malgré elle, sachant que des malades pleurent l’absence de leur médecin depuis deux semaines et cela est très grave
Le ministre de la santé, ses directeurs centraux et tous ceux qui ont entre leur main ses statuts particuliers et les attributions du régime indemnitaire doivent ne pas laisser close cette table de négociation pour trouver des solutions, car l’arme de l’indifférence devant les revendications de ses syndicats risquent de faire maintenir le cap et s’en prendre de la sorte qu’aux citoyens qui ont déjà suffisamment de soucis dans leur vie de tous les jours, « faiseuse » de dépression , hypertension artérielle et autres pathologies sociales «les efforts de tous sont recommandés dans ces circonstances tout comme il est essentiel de placer l’intérêt du malade au-dessus de toute autre considération». Il avait souligné qu’il restait «ouvert au vrai dialogue responsable pour trouver des solutions à certains problèmes des praticiens spécialistes et des praticiens de la santé publique»,
K.Benkhelouf