Le Wali à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse : « Je suis un être humain sensible comme tous »

De par le monde, la ville de sidi bel abbés, une ville d’Algérie, chanceuse d’une ascension méritée de son club USMBA à la division supérieure (D1), a célébré la journée internationale de la liberté de la presse. L’événement a été glorifié par le geste habituel de Mr Hattab Med Amine, Wali de la wilaya, accompagné du président de l’APW Mr Berramdane Omar, du secrétaire général et du chef de cabinet.

L’événement, de par sa spécifié de promouvoir et protéger la liberté, ce fut une occasion de découvrir le personnage de Mr Hattab. Dans un élan de salutation et de souhait, de reconnaissance aux efforts des journalistes et leur accompagnement pour le développement de la ville, sa spontanéité enchaine dans un entretien sans ambigüités et sans aucun complexe, »je suis un citoyen avant d’être un commis d’état. J’ai travaillé et cultivé du poids chiche pour subvenir aux besoins de mes études », lança-t-il.

Cette réaction est survenue après avoir rappelé les progrès qui ont touchés tous les secteurs de la wilaya, les efforts fournis par tous les acteurs impliqués de prés ou de loin. Mr Hattab n’a pu contenir ses sentiments, quant à une question posée sur l’accession du club à la D1, « le sport est devenu un phénomène social et économique. Cela n’explique en aucun cas qu’il est favorisé par rapport aux autres secteurs. Je suis un être humain. Je lis ici et là et dans les reseaux sociaux que je favorise l’équipe au détriment des autres secteurs. Les chiffre sont là pour attester tout à fait le contraire. La ville de sidi bel abbés a bénéficié de plusieurs projets d’envergure, tel le tramway, un nombre important de logements sociaux ont été distribués. Je perçois mal qu’on insulte ma mère, le plus cher être dans la vie pour avoir participer à l’accession du club à la D1. Je suis avant, un être humain, sensible comme vous tous. J’ai toujours été sincère. Je ne sais pas mentir. J’aime la ville tout autant que vous tous. J’ai passé trois longues années à sidi bel abbés. Je me sens chez moi et je ferais tout pour son développement et le repos du citoyen. J’éprouve un soulagement profond quand je viens en aide à une famille ou à une personne qui en éprouve le besoin.», a-t-il souligné avec une émotion profonde.

Une spontanéité fascinante a enveloppé son enchaînement qui a pris libre cours dans une discussion presque infinie, comme si pour interpeller l’ensemble de l’entendre s’exprimer pour pouvoir se défendre, de mieux le comprendre avant de le critiquer sans raisons valables. Eh bien, la franchise ne peut être que de la spontanéité. Mr le wali, il devient de notre devoir, comme de critiquer les insuffisances, de vous dire qu’à un certain âge, les expériences nous apprennent à sentir le bon du mauvais, la vérité du mensonge par lecture de certains signes et la trahison du temps.

Vous n’aviez nullement besoins de justifier votre dévouement et votre sacrifice à travailler en dehors des heures de travail. Sauf si vous étiez vraiment invisible. Le commun des citoyens vous ont vu ici et là et un peu partout à suivre le déroulement des travaux. Vous avez aussi accompagné le club à l’accession. Il se pourrait que si vous n’étiez pas là, le club n’aurait connu la même chance. « Sidi bel abbés a vraiment de la chance d’avoir un wali de votre trempe », notre confrère Blaha n’avait rien improvisé. Alors il serait indigne de ne pas reconnaitre les efforts des hommes ou des femmes et de surcroit d’avoir honte ou peur de vous remercier. C’est la moindre des choses.

Djillali T

One thought on “Le Wali à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse : « Je suis un être humain sensible comme tous »

  1. Salam.

    Rapportez l’événement dans son contexte et éviter le “brossage” inutile et malheureux de l’autorité. Qu’est ce qu’il se passe dans cette wilaya? Le journal BAI, ce n’est pas de ses habitudes d’accepter des dérives pareilles. Un peu de dignité SVP.

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