La visite d’inspection à l’aéroclub de Sidi Bel Abbes qu’a effectué le premier responsable de la wilaya, M Hattab en compagnie de la forte délégation qui l’accompagnait n’a pas été sans faire des mécontents. Cette visite éclair se voulait une inspection des infrastructures devant accueillir les essais du premier “drone” Algérien . Sur place,l’effort considérable qu’entreprend l’EGSAOran en vue de réhabiliter cet espace, était perceptible à travers les travaux effectués dans un passé récent ou en cours d’achèvement.En effet , une équipe travaille d’arrache pied pour remettre sur rail les grandes portes des hangars. Par ailleurs ,les concepteurs du “drone”, présents sur les lieux avec leur matériel de test , n’ont pas omis de signaler le peu de moyens ou inexistants qu’offre  l’aéroclub en dehors du foyer retapé à neuf par l’EGSAOran ,une piste et un ciel suffisamment dégagé pour les premiers essais. Ainsi, le problème de nettoyage de la piste , du désherbage,d’éclairage et autres nécessités ont été étalés par le concepteur du “drone” issu du centre de soudage et contrôle de Cheraga.Le wali a, pour sa part, insisté sur l’éclairage et la préparation du site ,nettoyer la piste, effectuer le désherbage  globalement, a-t-il ajouté, “il faut anticiper” pour ce grand évènement qui se déroulera dans notre wilaya.Il n’omettra pas de le souligner au directeur du transports par intérim et aux autres directeurs de l’exécutif pour accompagner cet évènement.
Parmi les mécontents ,le directeur de l’hydraulique qui ne cessait de marteler à qui voulait l’entendre que la digue de retenue  construite, il ya une dizaine d’années, en amont de la piste protégeait “bel et bien” la ville ,une digue qui  avait, à l’époque et continue à ce jour de faire couler beaucoup d’encre depuis que les responsables de la navigation aérienne venus d’Alger pour accompagner la relance des activités aéronautiques, ont signalé que la hauteur (7 mètres) de la digue a amputé la longueur de la piste atterrissage d’une centaine de mètres sur les 1500 car située en pleine “trouée” d’un avion et d’aucuns se demande sur les compétences de ce bureau d’études ( on avance que c’est le Français Spi infra)  qui a validé cet obstacle. Cette digue, la troisième d’une série , toutes construites en cascade sur une longueur de plus de deux kilomètres et longeant la route nationale n’a pas été d’une utilité avérée lors des dernières inondations non moins importantes qui ont d’ailleurs contourné ces digues . D’autres travaux encore non inachevés (les monticules sont toujours là alors qu’un engagement ferme a été donnés au ministre pour déblayer le terrain dès la finition)  ont été lancés qui avaient consisté au creusement d’une sorte de canal de drainage large de plus de cinq mètres, longeant cette fois-ci , la piste.Le wali fut avisé également sur des constructions de bâtiments  aux abords du bout de piste qui peuvent également gêner la circulation aérienne.Bien qu’un programme de réhabilitation de l’aérodrome notamment le prolongement de la piste avait été présenté par le nouveau directeur des travaux publics, tout le monde s’accorde à dire qu’un étouffement programmé ou non touche cet  ancien et premier  aérodrome  d’Afrique à moins qu’un éveil salutaire puisse épargner le reste de ces infrastructures.