Les Abonnés au téléphone d’Actel de Sidi-Bel-Abbès

Victimes expiatoires d’un terrorisme administratif  en règle.

Depuis fort longtemps, les abonnés de notre ville au téléphone fixe d’Actel sont humiliés par la coupable indifférence de cette Institution à leur égard malgré les plaintes régulièrement déposées, notées courtoisement par les différents préposés qui les reçoivent aux différents guichets, mais sans y apporter la moindre solution, ravalés eux-mêmes à un rang inférieur à celui des modernes et froides machines qu’ils utilisent ou tenus par des injonctions hiérarchiques contre lesquelles ils ne peuvent rien si tant est qu’ils soient affectés par les doléances quotidiennes qu’ils reçoivent de ceux qu’ils qualifient eux-mêmes de « chers » clients. Il s’agit de l’inextricable problème des factures téléphoniques qui sont distribuées toutes, très au-delà du délai limite de leurs règlements dictant des coupures systématiques des lignes concernées.

Comment en est-on arrivé à cette odieuse situation ?

On se rappelle qu’à une époque les PTT s’occupaient de la distribution du courrier, des petits colis, du paiement à domicile des mandats et de la gestion du téléphone. Celui-ci se modernisant, ses services devinrent indépendants : c’est la naissance d’Alcatel. Les premiers agents furent mutés des PTT et des infrastructures techniques de dernières générations furent installées suivies par la réalisation de structures d’accueil du public ultra modernes. Des informations, circulant çà et là, laissaient entendre que cette scission ne  se fit pas sans créer des mécontents parmi les agents de la poste voyant le statut de leurs anciens collègues s’améliorer ce qui n’était pas pour leur plaire. Premiers constats : la lenteur dans la distribution des factures téléphoniques bien que nous venons d’apprendre que pour chaque enveloppe contenant une facture  téléphonique distribuée, la Poste prélève…200,00 dinars.

Le fonctionnement de la machine.

A une époque où les autorités nous gavent de discours portant sur la décentralisation, il semblerait que toute la machine installée à Sidi-Bel-Abbès soit gérée par Oran. Nous donnons cette information sous toutes réserves. Mais la chose la plus sûre, et qui concerne les usagers, est l’établissement des factures qui se fait exclusivement à Oran. Pour avoir reçu récemment une lettre du boulevard de la Macta à mon lieu de travail au bout d’un mois, je laisse le lecteur deviner le délai  que pourrait mettre une lettre postée à Oran pour arriver à Sidi-Bel-Abbès. Et tous les bimestres que Dieu fait, les factures arrivent toutes en retard, avec leur lot de coupures de lignes automatiques : les familles et les commerçants sont lésés dans leurs contacts professionnels, pas de fax, pas d’Internet-incontournable pour certains- désagréments auxquels il faut ajouter l’envahissement des locaux d’Actel où les responsables, pourtant familiarisés avec ce genre de rush, ne pensent pas un instant au renforcement des agents d’accueil. Il ne faut pas perdre de vue que la majorité des usagers habitent la périphérie de la ville suffisamment équipée  en bureaux de poste où ils préfèrent régler leurs factures téléphoniques plutôt que de faire des aller-retour de dix kilomètres en moyenne avec 40° ou 0°selon les saisons avec la peur au ventre de renter bredouille.

Les solutions.

–          Prolonger systématiquement les dates limites de paiement d’un mois au minimum.

–          Qu’Actel s’organise pour distribuer, en toute autonomie, ses factures.

–          Etablir les factures à Sidi-Bel-Abbès plutôt qu’à Oran.

–          Envoyer les factures établies à Oran, par véhicule spécial, le jour de leur établissement.

Ceux qui voudront, pour des raisons occultes, maintenir le statut quo doivent se soumettre ou se démettre pour peu qu’un minimum de mélange de professionnalisme et de responsabilité prévale chez eux ce que nous ne pouvons admettre sans scepticisme parce que l’on sent chez eux que l’usager est au service de l’Administration gérant ses faiblesses et ses tares. Qu’ils n’oublient surtout pas cette loi universelle qui gère l’Univers : « Chaque action entraîne une réaction ».

One thought on “Les Abonnés au téléphone d’Actel de Sidi-Bel-Abbès

  1. Mon cher Med Senni en lisant l’article sur la téléphonie alcatel que je ne connaissais pas ,je constate que la traîne bas son plein depuis notre indépendance et ce ,sur tout .
    Je ne vois pas comment le pays va s’en sortir au bout de presque un siècle d’indépendance et de liberté si liberté il y-a on vit dans temps de progression e temps est à la régression et chose inimaginable chez nous , le courrier arrive ou n’arrive pas les factures avec aucun délaie de paiement ,et le personnel non qualifié pour certaines branche de la corporation dont il font partie .
    les pays occidentaux ,lorqu’ils sont sortis de la guerre ont mis moins de 10 années pour sortir de la misère qu’ils ont vécu et devenir des pays riches industriellement ;
    et nous les pays du monde arabe un siècle ne nous suffira pas pour émerger de la misère et du tribalisme qui nous affaiblissent au point de rester dépendant de je ne sais qui ou quoi et à ce titre rester dans le quart-monde et mle tietr monde .Au lieu de se développer notre pays reste Enveloppé
    salutations bel-abbésiennes et sans rancunes…………Adil

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