Lors de son passage à Sidi-Bel-Abbès au mois de mai dernier, Madame Amel CHAOUATI nous avait promis un extrait de son livre en exclusivité. Nous venons de le recevoir de la part de son éditrice et le mettons à la disposition de nos lecteurs. L’annonce faite sur la parution de son ouvrage a suscité beaucoup de curiosités au sein de notre lectorat qui demandait plus à savoir. En espérant que cet extrait puisse répondre à quelques unes, nous avons tenu à le compléter par un entretien que Madame CHAOUATI a bien voulu nous accorder.
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BAI : Madame, permettez-moi d’abord de vous féliciter pour la parution de votre premier livre, ensuite de vous remercier vivement pour l’exclusivité que vous nous accordez à travers cet extrait. Mais pour éclairer plus le lecteur, voudriez-vous nous dire comment est née cette idée de faire ce livre et pourquoi spécialement les «femmes » alors que la smala comptait également des hommes?
Amel Chaouati : C’est une lecture sur l’histoire d’Abd el-Kader Ben Mahiédine qui m’a interpelée ; J’ai découvert que non seulement l’émir était en prison en France pendant cinq années mais des femmes et des enfants avaient partagé son sort. Cette vérité historique m’a poussé à m’interroger sur l’écriture de l’histoire et sa transmission.
BAI : L’auteur est une femme, la narratrice est une femme, l’éditeur est une femme, la postface est rédigée par une femme pour un livre consacrée aux femmes. Choix délibéré ou concours de circonstances?
A.C. Je crois davantage aux belles rencontres et aux affinités intellectuelles plutôt qu’au hasard. C’est ma seconde publication aux éditions La Cheminante après l’ouvrage LIRE ASSIA DJEBAR !. Le respect de l’auteur, la confiance mutuelle et la qualité éditoriale m’a encouragé à travailler une nouvelle fois avec cette maison d’édition. Maïssa Bey est une des écrivaines algériennes pour qui j’ai un immense respect. Son travail littéraire, ses qualités humaines et intellectuelles m’ont poussé tout naturellement vers elle.
BAI : A ce jour, l’ensemble des publications a été beaucoup plus consacré à l’Emir, sa stature, son statut de fondateur de l’Etat Algérien, de son séjour forcé en France, mais vous me confirmerez, c’est la première fois que le «volet» de la smala et surtout des femmes est abordé. Ce défi que vous venez de relever, ne vous a-t-il pas fait peur, d’autant plus que vous aviez à faire à des archives de l’ex-colonisateur, et qui auraient pu être manipulées?
A.C. : Je vous confirme que c’est le premier ouvrage consacré à l’emprisonnement des Algériennes de la smala et par ricochet à l’emprisonnement de l’émir. Cette réalité est souvent éludée, résumé ou pervertie. Les femmes ne sont presque jamais citées. J’ai bien conscience que je touche à un sujet sensible et je traite de cette question dans l’ouvrage justement. Je suis arrivée à la conclusion selon laquelle il est important d’arriver à démystifier les héros et les désacraliser pour les étudier avec objectivité et neutralité, autrement on ampute leurs histoires à l’image du passé de l’émir.
Par ailleurs, les archives nous sont précieuses ; elles nous révèlent des traces écrites du passé que nous ne pouvons pas avoir autrement surtout quand la transmission orale est muette. La plupart des recherches sur l’histoire de la colonisation de l’Algérie sont basées sur les documents d’archives français et étrangers. Les historiens sont conscients de cette limite mais doivent faire avec, d’où l’importance de l’esprit critique et analytique dans l’étude de l’Histoire. Il est donc important de rester vigilant et prudent : remettre les données dans leur contexte pour éviter les anachronismes, enquêter sur ceux qui écrivent. Ma prudence était plus importante car je ne suis pas historienne mais psychologue. Pour éviter certains biais, je me suis appuyée des avis et conseils d’historiennes. Mais mon regard de psychologue que j’use dans cet ouvrage me permet de faire une toute autre lecture de l’histoire, complémentaire à celle des historiens. Ce regard est influencé par mon travail auprès des femmes et des enfants dans l’exil. J’entends chaque jour leur souffrance.
BAI : Dans l’extrait que votre éditeur a bien voulu nous transmettre, nous constatons que la narratrice est une servante. Est-ce qu’elle le demeure dans l’ensemble de l’œuvre ? Si oui, pourquoi ce choix ?
A.C.: L’ouvrage que j’ai écrit n’est pas un livre purement historique pourtant mon travail est basé uniquement sur le dépouillement des documents trouvés dans les archives. Ce n’est surtout pas un roman. En vérité, il ne rentre dans aucune case et c’est volontaire. Il pourrait se rapprocher d’un essai et d’un journal de recherche. Je fais des va-et-vient entre le passé et le présent. Je cherche des échos du passé dans le présent. Je croise des femmes du 19ème avec des femmes françaises encore en vie et qui connaissent l’Algérie coloniale que je n’ai pas connue. Et j’y ajoute mon propre parcours de femme vivant loin de son pays.
BAI : La narratrice met en exergue d’une manière paradoxalement crue mais avec la naïveté d’une servante soumise, toute la « cruauté » des Maîtres, qu’elle met sur le dos de répercussions des conditions de détention. Peut-on y lire une prédominance de l’exploitation des femmes frisant l’esclavagisme ?
A.C.: J’ai souhaité donner la parole à une esclave ou une domestique car j’ai trouvé dans les archives quelques rares traces de ces femmes qui ont joué un rôle très important pour la survie de la suite de l’émir puisqu’elles avaient le rôle de s’occuper des enfants, du ménage et de la cuisine. Il est important de rappeler cette réalité sociale en Algérie : l’esclavagisme a bien existé.
BAI : La contradiction entre l’Émir ce valeureux guerrier ayant tenu tête à une des plus puissantes armées de l’époque, et l’Homme incapable de défendre une servante des sévices de son frère, donne-t-elle la preuve de la faiblesse de l’humain, ou juste une déprime due à une fin peu glorieuse du Guerrier?
A.C. : Je ne partage pas votre point de vue. Dans cet extrait, Abd el-Kader était intervenu pour suggérer à son frère de garder sa domestique dans sa suite le temps qu’elle se rétablisse. Vous verrez dans le reste de l’ouvrage qu’il a joué un rôle important pour imposer aux femmes de se soigner car elles rejetaient la médecine française. Elles avaient peur de cette médecine qui leur était étrangère et certaines la rejetaient volontairement car c’était la seule arme qu’elles avaient pour résister à l’ennemi.
BAI : A travers la lecture de ce bref extrait, il nous semble que ces femmes subissaient beaucoup plus les mauvais traitements de leurs maîtres que les maladies et les conditions inhumaines de leur emprisonnement.
A.C. : Le livre fait 224 pages. Vous en publiez deux. Les femmes avaient surtout subi l’emprisonnement, le froid, l’exil et l’enfermement imposés par les hommes pour qu’elles ne soient pas vues à l’extérieur. Donc les Algériennes avaient subi une double réclusion. La maltraitance des domestiques et des esclaves est une réalité courante. Les conditions de détentions avaient sûrement aggravé leur situation car tous les Algériens étaient en souffrance mentale et physique. On parle même de folie dans les archives.
BAI : Madame CHAOUATI a-t-elle d’autres projets ?
A.C. :Je voudrais d’abord me consacrer à faire connaître cette histoire des femmes à laquelle j’ai donné sept années de ma vie. Bien entendu d’autres projets sont en gestation mais bien trop tôt pour en parler.
BAI : Le livre sera-t-il édité en Algérie ?
A.C.: C’est mon vœux le plus cher. Je voudrais pouvoir arriver à le traduire en arabe.
BAI : Dans ce cas, je vous proposerais une rencontre littéraire sous l’égide de BAI, dès sa parution.
A.C.: J’accepte volontiers votre invitation ; je serai très heureuse de venir discuter avec les lecteurs de mon ouvrage dans mon pays.
BAI. Merci Madame d’avoir tenu votre promesse en nous transmettant l’extrait et d’avoir bien voulu nous accorder cet entretien.
A.C.: C’est moi qui remercie le journal de porter un tel intérêt à mon ouvrage.
djillali@bel-abbes.info
«Les Algériennes du château d’Amboise» d’Amel CHAOUATI (EXTRAIT)
“Les officiers qui se chargeaient de nous apporter de l’eau au château se plaignaient du gaspillage car elle était rationnée. Mais ils ne comprenaient pas que seule l’eau pouvait nous permettre de purifier nos corps, notre âme et ces lieux souillés. L’eau a fini par arriver au château au mois de mai au grand soulagement de tout le monde.
En février, Zohra, la mère d’Abd el-Kader, affectée par la mort de Kheira, est tombée gravement malade. Elle était terrorisée à l’idée de mourir en France. C’était la panique au château.
Un domestique est mort brutalement d’un choléra foudroyant qui l’a emporté en trois heures. Le lendemain, toutes les femmes se sont réveillées malades. Un médecin militaire a été dépêché en urgence pour faire le bilan de la situation. Il a diagnostiqué « une cholérine ». Il ne s’est pas alarmé. En vérité, il ne nous a pas auscultées ; il n’était pas autorisé à nous voir. Il s’est appuyé sur les descriptions des religieuses pour établir un diagnostic.
Ce médecin nous a exhortées de chauffer l’eau pour les ablutions car elle était glacée. Mais la plupart d’entre nous ont refusé car les ablutions ont moins de valeur avec l’eau tiède.
Il a également proposé aux autorités de permettre les promenades aux domestiques et aux enfants les plus atteints mentalement. Il a préconisé des bains dans la Loire pour améliorer leur santé. Comme le malheur ne vient pas seul, le domestique Salem s’est noyé. On a retrouvé son corps deux heures après, sur la rive.
Cette année le mois de ramadhan était en juillet. La chaleur était caniculaire. Malgré la contre-indication du médecin pour certains d’entre nous, nous avons jeûné. La folie s’est aggravée pendant cette période. Le directeur était dépassé, il ne savait plus quoi faire. La domestique Fatima Bent Moussa jeûnait alors qu’elle était bien souffrante. Elle refusait de suivre l’avis médical. C’était sa seule arme pour résister à l’ennemi, disait-elle.
Nous nous sommes mises sur le balcon pour voir le croissant lunaire qui annonce la fin du jeûne. Nous l’avons aperçu et nous avons prévenu les hommes qui n’ont pas voulu en tenir compte. Seule leur décision est valable. Finalement, ils ont vérifié et ont annoncé l’Aïd pour le lendemain. Ce jour-là, la domestique Fatima s’est éteinte. Elle savait qu’elle allait mourir. Elle disait qu’elle était déjà morte.
Nous les domestiques et surtout nos enfants, avons beaucoup souffert de l’emprisonnement. Les conditions d’enfermement étaient pour nous lamentables dès l’arrivée. Les conditions de travail devenaient de plus en plus difficiles et rendaient certains maîtres de plus en plus violents et exigeants.
Un matin, nous avons vu l’une d’entre nous entrer en courant dans le bureau du directeur. Elle s’est accrochée à son bras, le suppliant de ne pas la renvoyer vers son maître qui n’est autre que le jeune frère d’Abd el-Kader ben Mahiédine. Elle a été maltraitée par lui alors qu’elle était souffrante. Or son maître prétendait qu’elle faisait la comédie.
La nouvelle est arrivée aux oreilles d’Abd el-Kader qui s’est attristé, mais sa relation conflictuelle du moment avec ce frère rendait son intervention difficile. Finalement, il a réussi à lui proposer de garder la domestique dans sa propre famille le temps de sa guérison, ensuite elle retournerait chez son maître.
Nous les domestiques, nous naissons dociles pour exécuter les ordres de nos maîtres sans jamais nous plaindre. Nous savons dire oui en courbant l’échine. Nous ne nous plaignons jamais. Nos corps et ceux de nos enfants leur appartiennent au gré de l’intégrité du maître et du silence des épouses. Rien ne nous appartient en somme que notre musique transmise depuis des générations par nos ancêtres africains. Cette musique égaie leurs fêtes et libère nos douleurs.
Mais pendant notre détention, l’humiliation était grande vis-à-vis de nos maîtres et de nos maîtresses. C’est pourquoi, notre mort signifiait notre refus de nous plier à eux. Nous pourrions presque les remercier finalement, car pour la première fois nous avons eu le pouvoir de dire non aux nouveaux maîtres de nos maîtres rendus esclaves.” p. 120 à 122.
Dossier de presse: Les Algériennes du chateau d’Amboise – La cheminante-1
Nous sommes forts dans les insinuations et spécialistes de coups mesquins quand il s’agit de critiquer autrui. J’ai placé mon commentaire la où il faut ooua fahem yafhem.Ntia oula houa qui sidi ki n3ailah oua glaili ma ensa hez ktafeh.
Bonjour.
Je tiens à féliciter madame Cherouati pour son essai que je considère comme un coup de poing dans un ordre préétabli que les historiens évitent d’approcher afin de ne pas égratigner les « sentiments ». Elle le précise bien en déclarant: »il est important d’arriver à démystifier les héros et les désacraliser pour les étudier avec objectivité et neutralité, autrement on ampute leurs histoires à l’image du passé de l’émir ». La force du chercheur « non historien », c’est cette liberté de se balader sans être guidé par la méthode académique encombrante .
Ses appréciations s’inscrivent dans les contradictions mesurés des faits, qui s’éloignent du récit linéaire académique.Ainsi, le débat est consistant, houleux, mais souvent biaisé par les sentiments.
L’histoire de l’Emir Abdelkader est bien particulière et contient beaucoup de zones d’ombres.Enfin beaucoup de questionnements.
Je reviens sur les femmes( épouses,domestiques ou esclaves) qui ont accompagné l’Emir pendant sa captivité en France du fort Lamalgue à Amboise en passant par Pau, pour préciser qu’elles faisaient parties de la « Deira » et non de la « Smala ». Cette dernière a été prise par le Duc d’Aumale en 1843. Pour terminer, je vous félicite encore une fois pour avoir eu le courage intellectuel d’évoquer la triste réalité des femmes qui ont séjourné avec l’Emir en France. Seulement, que sont-elles devenues les femmes qui ont été abandonnées par l’Emir avec le reste de la Deira? Comme c’est dur lorsque l’histoire est rattrapée par ses propres indices.
Amicalement
Il s’agit bien de LA SMALA capitale mobile de l’emir Abdelkader et non LA DEIRA ( qui n’existe pas . ) erreur à corriger ? qui fut prise par Leduc d’Aumale .
Je suis totalement d’accord avec l’analyse de Mme Le Cygne. Vouloir expliquer des faits historiques de ces femmes « détenues » par le modèle occidental est une aberration.
A.C.: « J’ai souhaité donner la parole à une esclave ou une domestique …………… de l’émir puisqu’elles avaient le rôle de s’occuper des enfants, du ménage et de la cuisine. « »
ça alors, « s’occuper des enfants , du ménage et de la cuisine a toujours fait partie de nos coutumes et même de celles des femmes occidentales. Cela n »a rien avoir avec l’esclavagisme. Pourquoi veut-elle à tout prix rabaisser le rôle de la femme algérienne , sachant qu’à l’époque coloniale , elle n’avait que le statut de femme au foyer et rien d’autre?? Après tout cet Emir est aussi un humain avec ses faiblesses et ses pouvoirs.
Ce n’est plus la même chose au 21è siècle, les femmes assument sans complexe leur rôle de maîtresse de maison et leur fonction hors foyer. Les temps ont changé et je ne comprends aussi « »ces va-et-vient entre le passé et le présent. » »
Une autre qui se précipite sans aucune lecture ni raisonnement comme si les femmes étaient attaquées par je ne sais qui ? la condition des femmes que décrit l’auteure est réelle sous l’emprise de la Deira et de ses esclavagistes en plus du pouvoir qui les a emprisonné au château et je vous rappelle que la situation des femmes actuellement ne diffère pas trop de celle du temps passé dans beaucoup de pays arabes et africains il n’y a pas de comparaison à faire avec les françaises mme l’auteur n’a nullement rabaissé les femmes c’est VOUS qui halluciner ??????????? attendons de lire ce livre et discutons après mme
Et que dites-vous des femmes objets en Occident…! Leur situation est meilleure d’après vous….??? Oui…je vois…! Si la situation des femmes arabes et africaines ne différent pas trop de celle du temps passé (avant la venue de l’Islam bien sûr et même après) c’est à cause de la mentalité de certains hommes qui ne connaissent rien ni aux valeurs humaines, ni aux valeurs de la religion Musulmane….! Par contre en occident, les hommes ont perdu leur……….sauf exception…! A qui le tour…?
Je n’ai pas jugé les compétences de l’auteure mais la dérive des continents et la confiscation du passé et de la liberté d’expression des Morts qui ne peuvent même pas se défendre….!
Mr Reffas, que je salue au passage, a dit: « c’est cette liberté de se balader sans être guidé par la méthode académique encombrante… », oui, d’accord, mais à condition de ne pas vouloir peindre la façade selon les couleurs qu’on veut lui imposer , car comme ça, on risque de faire chavirer le navire…… puisque l’auteure reconnaît qu’elle n’est pas une historienne, alors pourquoi vouloir mélanger l’histoire à la science fiction et aux idéologies personnelles….pour mener en bateau le lectorat selon la direction du courant qui est toujours vers le Nord…….!
En plus, si ces méthodes académiques existent c’est justement pour éviter que chacun fasse les choses à sa guise…!!!!! sinon c’est la grande vadrouille pas uniquement la balade….!
C’est quoi au juste, ce mi-figue mi raisin qui peut servir même à déformer ou à falsifier l’Histoire..??!! Je ne sais pas si c’est une astuce géniale ou diabolique..!!! Tout dépend sous quel angle on voit les choses…! Quel que soit X, c’est une approche dangereuse et déroutante…!
Voilà, c’est mon humble avis….!
Femmes objets dites vous ? je ne l’ai pas dit moi celle qui m’a mis au monde est une femme que j’aime le plus au monde et la seule que je respecte celles dont vous parlez mme sont en majorité des africaines exploitées par des maffieux et des arabes également . ce n’est pas la faute aux autres c’est un métier reconnu avec des règles strictes je les voyais à Bruxelles je trouvai ça dégoutant sincèrement en tout les cas meme l’islam n’a pas libéré la femme alors laisse la religion de coté ça ne marche plus mme a qui le tour ? à celui qui accepte . quant aux européens c’est leur mode de vie et ça ne concerne qu’eux seuls mme la dérive des continents ,la confiscation du passé ,c’est une autre histoire la liberté d’expression des morts n’existe pas alors de grace ne MELANGEZ pas la soupe dont vous etes une experte en la matière je vous le recommande sans cesse restez dans votre spécialité qui n’a aucune valeur ni en algerie ni en afrique sans ??????????????
N’avez vous pas dit dans l’un de vos commentaire de ce matin : « que ceux ou celles qui ne comprennent pas ce qu’ils lisent s’abstiennent de réagir .merci …. »,….. Alors Merci…!
Quant à ma spécialité,….. je n’ai pas qu’une seule, c’est ça le problème……en tout cas par pour moi…..!!!!
Au fait, je me demande pourquoi Mr Senni, que je salue au passage, qui semble bien vous connaître en faisant son ‘dernier commentaire’ vous a accusé de vous cacher derrière plusieurs pseudo et je m’arrête là puisque son commentaire est toujours là,…à la rubrique ‘un pessimiste voit la difficulté dans…etc.’…! Très intéressant..!!!
Enjoy your meal……!
Votre commentaire sur les algériennes du château est incompréhensible et ambigu , je ne vous suit plus quelque chose ne va pas , qu’es-ce qui se passe ? mme attendez de lire le livre au moins et vous serez en mesure de donner votre opinion vous mettez en cause les compétences de cette auteure ? c’est de la précipitation mme .
Cela s’appelle El Ghira ou elhar.Comment peux-ton avancer des choses sans avoir jeté un coup d’œil sur l’ouvrage. de M Charouati.
Je l’avais ‘prédit’, c’est « Loin de Médine » qui se reproduit, mais cette fois-ci avec d’autres femmes qui ont vécu à une autre époque avec d’autres mentalités, d’autres conditions….etc…..et qu’on veut ‘Bessif’ les projeter au 21ème siècle et parler à leur place….S/c d’un voyage dans le temps par le biais d’une machine infernale, d’un cercle infernal, qui veut sauver ces femmes….!!! C’est quoi cette manipulation au nom d’un essai..ou de je ne sais quoi…?!
L’auteure dit: « J’ai souhaité donner la parole à une esclave ou une domestique »…Déjà, elle les a taxées….!!! Comment peut-on donner la parole à une domestique et sur quelle base…?? Et en même temps vous dites: » J’ai trouvé dans les ARCHIVES QUELQUES RARES TRACES de ces femmes qui ont joué un rôle très important pour la survie de la suite de l’émir » N’est ce pas une contradiction….??? Alors de quel droit, on se substitue à ces femmes…..???!!!
Elle ajoute: « Je fais des va-et-vient entre le passé et le présent. Je cherche des échos du passé dans le présent. Je croise des femmes du 19ème siècle avec des femmes françaises encore en vie et qui connaissent l’Algérie coloniale que je n’ai pas connue.. »….Quel va et vient…!!! Vous croyez que c’est facile comme ça par une baguette magique, alors qu’on n’a que très peu de données…..!! Quel va et vient de la part d’une féministe qui s’amuse, en plus, à croiser des femmes du 19ème siècle avec des femmes Françaises pour parler de femmes Algériennes de l’époque…! D’une Psy qui se met dans la peau de ces femmes emprisonnées au 19ème siècle pour parler à leur place avec la mentalité, la culture et le langage du 21ème siècle….!! Laissez les femmes tranquilles, vous voulez toutes les façonner selon le modèle occidental…..mêmes celles qui ont disparu n’échappent pas à la règle….!!!! Quel monde…!
Je trouve que parler à la place des autres est entre autres, une sorte de confiscation de la liberté d’expression des Morts….!!!
De la fiction toujours de la fiction……….!!!!!!!!!!