Cette année encore, à l’occasion de la célébration de la fête de l’Aid, les algériens n’ont pas échappé à la fatalité de la fermeture de la plupart des commerces. Pour ceux qui n’ont pas eu la présence d’esprit de faire des réserves chez eux, c’était la galère. Pas de lait, pas de pain, ni de marchands de fruits et légumes. Même les pharmacies de garde, une chose impensable, il y a encore quelques années se sont mises de la partie. Cela risque de durer plusieurs jours.
Pourtant cette année, les algériens pensaient que la page de ces désagréables jours de disette est derrière. En effet, le parlement avait adopté récemment la loi modifiant et fixant les conditions d’exercice de l’activité commerciale qui oblige les commerçants à approvisionner le citoyen en produits de large consommation. De son côté l’Union des commerçants, à la veille de l’Aid, avait donné des assurances quant à l’ouverture des commerces, pour assurer un service minimum. Une liste de permanenciers a été même établie par ses soins, après avoir mené une campagne de sensibilisation. Mais force est de constater que ni la loi, ni les engagements de leur syndicat professionnel n’ont dissuadé ces commerçants qui continuent ainsi à pénaliser les citoyens et à défier les pouvoirs publics.
Ces commerçants ne sont visiblement pas imprégnés de l’obligation de services public qui est, dans les pays qui ont du respect pour leurs citoyens, quelque chose de sacré. Ces commerçants pensent que le fait d’être de droit privé, les exonèrent du devoir de servir le citoyen en produits de consommations. Certes le boulanger, le marchand de fruits et légumes, voire la pharmacien, travaillent pour leur propres comptes, mais ce n’est pas pour autant qu’ils doivent se croire moins obligés que les travailleurs de Naftal qui assurent la disponibilité du carburant, que les travailleurs des sociétés de transport public , comme la SNCF et les transports publics, où encore les travailleurs (tous corps confondus) des hôpitaux qui sont sur place, sans parler des sapeurs pompiers, des agents de police, des soldats de l’ANP…
Par Abbès Zineb
MR BELDJILALI cet article lié à la situation des jours de fete chez nous , nous la vivons depuis le 05 /07/ 1962 à ce jour et ça n’étonne personne d’ailleurs les gens prennent leurs précaution car ils savent que tout sera fermé et la ville vide quant à l’état , l’union des commerçants , service minimum dites vous ça n’existe que dans les papiers et les journaux moi je pense que les commerçants ferment parce qu’ils sont entrain de compter le bénéfice réalisé illicitement pendant le ramadan pas tous il y a parmi eux des honnêtes mais ils sont une minorité en europe tous les services et magasins assurent à 75% la continuité en été malgré que les villes se vident vu que les gens partent en vacances au sud en Espagne et ailleurs chez nous elkhla on n’a rien ni belle vie ni vacances ni foi rien de rien je pense que c’est une malédiction et qu’on ne mérite rien sauf la saleté et la souffrance on n’a que ce qu’on mérite et tant mieux
Salam Mr, Beldjillali, c’est un raisonnement pertinent chez les gens dit civilisés,mais nous autres on fait tout selon les humeurs du moment de chaque individu pour quoi ? Eh bien pas de lois, pas d’ordres et ça engendre l’anarchie et le pays et en plein marasme.Quoi qu’en fasse on s’ennuie à mourir,ne dit-on pas qui sème le vent, récolte la tempête? Je ne suis pas un devin mais je sais que ça ne va pas changer,et ça va de pire en pie Je suis très peiné pour nos aïeux et les enfants qui souffrent de toute sortes de problèmes inextricables.Chez nous la population souffre d’un dysfonctionnement mental plus ou moins développé, et peu de gens vive en paix avec eux même, et chaque citoyen pense qu’il détient la vérité plutôt sa vérité d’où des problèmes sans fin,la morale de l’histoire,ce sont souvent les personnes d’apparence inoffensive dont il faut le plus se méfier.