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Les animaux ne connaissent pas le crime.

ByMekideche A.

Mai 6, 2015

Je suis certain que les animaux ont en commun avec les hommes les sentiments d’amour et de haine, ce qui explique les luttes, parfois sanglantes, entre les mâles pour les femelles et les petits qui en résultent. Mais j’ai des doutes sur le reste des sentiments : l’envie, la cupidité, la jalousie, l’orgueil et la convoitise, qui sont, je crois, le propre de l’homme.

Les bêtes n’ont ni loi, ni foi, ni morale. Ils ne connaissent ni crimes ni châtiments, ni apostasie ni hérésie, ni perversion ni honte et donc ni prisons ni juges, ni temples ni prédicateurs, ni philosophes ni moralisateurs. Pourtant, à voir un poisson nager dans l’eau, un oiseau voler dans le ciel ou une gazelle courir dans les plaines on les devine épanouis, sans soucis et on croirait presque qu’ils connaissent le bonheur.

Hormis l’anthropophagie, qui est exceptionnelle chez eux, les animaux ne connaissent pas le crime ; Les fourmis ne font pas de grève et les abeilles n’avortent pas, disait Mr Verges. J’ajoute à la découverte du beau frère de la nation, mon illustre confrère, que les gazelles ne font pas le trottoir et les phacochères ne font pas le mac. Et si le lion s’offre royalement l’antilope ce n’est pas mu par la même perversion que Jack l’éventreur mais pour satisfaire aux exigences d’un estomac que la nature ne permet pas de contenter avec de l’herbe.

Ni viol donc, ni adultère : Ou c’est la monogamie des couples fidèles et inséparables ou c’est la polygamie des mâles dominants. Produit de l’amour consentant ces petites perruches, produit de l’amour forcé et violent cette couvée de félins. Par le consentement ou par la force, peu importe, cela est un détail de l’histoire immémoriale des quatre pattes, pourvu que l’espèce survive. Il faut comprendre, par contraste, que l’addiction au viol et à l’adultère est la preuve irréfutable de l’humanité d’un certain animal politique, ex-directeur d’une institution financière internationale, qui nous a saigné et qui risque de le refaire, braguette ouverte.

Ni vol non plus ; « soustraction frauduleuse du bien d’autrui » crie, égoïstement, l’homme (Ainsi il définit le vol). Or, communistes par nature, les animaux ne connaissent pas de biens individuels. Et naturellement ils ne volent pas se dont ils ont besoin, mais disposent de ce que la nature consent à leur offrir (hormis peut être la cleptomane pie voleuse, si exceptionnelle dans l’attraction par tout ce qui brille qu’elle est suspectée de parenté originelle avec l’humain). Égaux devant l’opulence, égaux devant la disette, ils se partagent la vie et ils se partagent la mort. A cette économie équitable du meilleur et du pire, ils s’accommodent harmonieusement depuis que le temps est temps, sans éprouver le besoin de faire la révolution pour changer les règles et pour renverser le système. Quand les fourmis laborieuses ramassent les réserves , graine par graine, il ne viendrait à l’esprit d’aucune d’elles, aussi puissante soit-elle, de laisser périr les autres et de s’accaparer, par la vulgaire rapine, une partie du trésor commun sous le prétexte fallacieux qu’elle est plus proche de Dieu que la commune des fourmis et que c’est grâce à lui d’abord et à elle ensuite que la nature est généreuse et que c’est à eux que revient le mérite de tracer le chemin qui a permis d’acheminer le trésor à bon port.

L’ogre est un mensonge auquel le plus niais des animaux (l’âne j’entends) ne croit pas. Créé par l’imaginaire de l’homme, certains l’incarnent et, parfois, le portent en masque. Ainsi ils parviennent à tétaniser leurs congénères, à boire leur sang, à manger leur pain et à contrer une justice faite pour les sans poids.

Jusqu’au jour où le masque tombe, où l’ogre ne fait plus peur et où l’on perd son poids.

Ni plagiat. Mis à part quelques perroquets, les animaux agissent et ne parlent pas. Ils n’expriment aucune idée. Les singes savants sont la risée de la faune. Et il parait que c’est un cochon qui est l’auteur de la parole célèbre chez les bêtes : « quand j’entends le mot culture je sors mon revolver ». Ils y adhérent tous. Ils savent que les cages sont le produit de la culture et ils ont horreur des cages. Ils ont constaté aussi que chez l’autre race mutante ( fille d’Adam ou du singe, c’est selon) la culture à fini par confondre les « genres » au point que le mâle est devenu femelle et que la femelle est devenue mâle, que le mâle n’est plus mâle et que la femelle n’est plus femelle, ce qui est menaçant pour la survie de l’espèce et qui est déroutant pour les nouveaux nés qui ne sauront quoi téter.

Mais ce qui horrifie d’avantage les animaux c’est la mimologie. Essayer d’imiter en face de lui l’aboiement d’un doberman pacifique et voyez le résultat, s’il vous reste du temps pour voir. Il n y à que pareille sanction sévère pour maintenir la santé morale et intellectuelle des espèces ; chacun selon ses capacités réelles et chacun à sa place. Les russes communistes avaient appris cela des animaux, c’est pourquoi ils sanctionnaient le copiage par le goulag.

Au pays des ogres, des singes savants et des pies voleuses la chose et si banale, si secondaire, si répandue qu’elle abrutit en profondeur et en masse. Qualités et titres sans contenance, coquilles vides rejetées par les vagues de l’intelligence, qui ne servent qu’à garnir les faux temples et à gonfler des statistiques.
MEKIDECHE  A.

One thought on “Les animaux ne connaissent pas le crime.”
  1. Quand certains m’accusaient de tous les mots, j’avais dit: si vous saviez quels enseignements on peut tirer de la vie sociale qui règne dans un parc zoologique….!!!!! Et, je constate que Mr Mekideche en a tiré beaucoup d’enseignements, dans son beau récit….!

    Cependant, il y a une équation que je n’arrive pas à résoudre…!!! Un vrai casse tête, car d’une part, l’auteur dit que » les animaux ne connaissent pas les crimes » et « la soustraction frauduleuse du bien d’autrui », d’autre part, il dit que « les animaux sont communistes par nature »….??? Alors, s’ils sont communistes par nature, cela veut dire qu’ils connaissent le crime (massacres, génocides….) comme ceux commis pendant des années par les communistes un peu partout dans le monde. Tenez par exemple, un lion a tué une lionne devant les visiteurs du zoo de Dallas.
    Cela veut dire aussi qu’il y a soustraction du bien d’autrui et le temps a prouvé l’échec de cette idéologie du juif Karl Marx et ses apôtres Staline, Lénine et compagnie….!!!

    Nous savons que les animaux sont régis par la loi de la jungle et c’est là où on peut faire actuellement la comparaison, car le monde des humains plutôt des humanoïdes est régi par la loi du plus fort imposée par la pieuvre du mal néoconservatrice sioniste franc-maçon et illuminati par excellence….!!!!

    Par ailleurs, un passage m’a beaucoup plu:  » la culture à fini par confondre les « genres » au point que le mâle est devenu femelle et que la femelle est devenue mâle, que le mâle n’est plus mâle et que la femelle n’est plus femelle, ce qui est menaçant pour la survie de l’espèce et qui est déroutant pour les nouveaux nés qui ne sauront quoi téter. » ça fait rire et pleurer à la fois, mais c’est aussi l’œuvre des psychopathe avérés…!!!

    Mr Mekideche, je crois que vous avez oublié des espèces très importantes qui font partie aussi du système écologique, je cite par exemple, les Pingouins et les Manchots nourris au fromage puant qui se prennent pour des pingouins, les Aras bleus dont tout le monde connaît le rôle, les Baleines bleues des océans et les Cachalots qui se prennent pour des baleines, les Requins-Tigres qui adorent nager dans les eaux sales puisqu’ils mangent n’importe quoi, les Renards polaires et les loups solitaires, les agneaux qui sont dans la bergerie et les moutons de Panurge, les fennecs qui ne savent plus a quel saint se vouer……..Mais il reste une espèce un peu spéciale dans tout ce beau monde, c’est l’autruche…..l’As de pic…..!!!!!

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