BEL-ABBES INFO

Le premier journal électronique de la wilaya de Sidi Bel-Abbes

LES BREVES: Année de l’Enfance, Pénurie de liquidités….

Bysamia SE

Nov 21, 2011

Sidi-Lahcene: Les habitants du bidonville de la cité «Télégraphe» bloquent la route
Des habitants du bidonville situé à la cité «Télégraphe», dans la daïra de Sidi Lahcène sont, dans la matinée du dimanche, sortis dans la rue et ont bloqué le chemin de wilaya 107, reliant leur localité et le chef-lieu de daïra, en signe de manifestation contre la marginalisation, dont, disent-ils, fait objet leur douar et qui s’est répercutée sur leur vie sociale.
Leurs préoccupations n’ayant pas trouvé d’oreille attentive auprès des responsables locaux, ils ont décidé de lever le ton et de réclamer à haute voix leurs droits aux commodités et au développement.
Ils attribuent la responsabilité de leurs difficultés au laisser-aller des autorités locales et ont recommandé, entre autres, leur approvisionnement en eau potable, l’aménagement de la route défectueuse reliant leur bidonville et le chef-lieu de commune de Sidi Lahcène, la réalisation d’une mosquée et des logements.
A cet effet, ils ont indiqué qu’aucun projet de logements socio-locatifs ou participatifs n’a été inscrit pour eux. Même des enveloppes financières, octroyées pour la construction d’habitats ruraux, ne leur ont pas été attribuées, soutiennent-ils. La crise du logement s’aggrave de plus en plus, indiquent-ils, et ils ne parviennent pas à assurer leur autonomie, malgré leur âge et le nombre en accroissement de leurs familles. Nombreux sont les personnes, qui continuent toujours à partager les vieilles baraques avec leurs parents. Après des heures d’effervescence, les autorités locales ont rencontré les protestataires, promettant de régler le problème d’eau et la route tandis que les projets de logements et de la mosquée étaient, ont expliqué ces dernières, irréalisables.
Fatima A.

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Sidi-Bel-Abbès: Nous aimons nos enfants, protégeons-les

Adoptée par les nations unies, en date du 20 novembre 1989 et ratifiée par notre pays en 92, la journée de la protection des droits des enfants est célébrée un peu partout à travers le monde.
En cette journée du 20 de ce même mois donc, l’enfant, cette petite créature vulnérable, que nous aimons tous, mais que nous devons aussi protéger, n’est malheureusement pas à l’abri de violence, de maltraitance et d’agressions sous toutes leurs formes. En effet, et selon les statistiques établies dans notre pays, pas moins de 500.000 enfants sont maltraités chaque année tandis que quelque 10000 sont victimes d’abus sexuels en tous genres. De leur côté, les services de police ont reçu quelque 90000 appels de secours au cours de cette même durée. Pourtant, et selon la convention internationale promulguée pour la protection des droits des enfants, ces derniers doivent jouir de la scolarité, de la santé et de tous leur droits sociaux, ce qui semble loin d’être de mise, selon les spécialistes qui précisent que les associations ne jouent pas leur rôle convenablement, ce qui prive les enfants en difficulté de nombreuses commodités indispensables pour leur épanouissement, et ces privations entraînent de lamentables séquelles, quant à leur devenir, ce qui est malheureusement parfaitement illustré au sein de notre société, vu le nombre sans cesse croissant d’enfants SDF, mendiants et délinquants, dont 15.000 en rupture totale avec leur milieu familial, âgés entre 12 et 16 ans, mis en cause dans divers délits ou même crimes et présentés à la justice. Ces derniers, issus de couples séparés dans leur grande majorité, un terrible fléau qui n’augure guère de changement à l’horizon si ces petites victimes ne sont pas prises en charge dans les plus brefs délais, outre le suivi psychologique obligatoire. En effet, ces enfants, qui subissent la terreur et la cruauté, en étant tout petits, ils deviendront de véritables monstres, une fois majeurs, désirant à tout prix se venger sur cette société passive, qui ne les a jamais soutenus dans les moments difficiles. Concernant le volet santé, et même si beaucoup reste à faire, nous avons heureusement constaté des progrès constants des services médicaux de la wilaya, pour prendre en change les enfants, l’extension du service pédiatrie, la transformation prochaine du centre de Sidi-Djilali, en clinique pédiatrique, outre le CCI qui reçoit des petits malades, même d’autres wilayas, tout autant, que le service néonatal de la maternité, qui prend en charge les nouveau-nés, d’où la baisse appréciable de mortalité des enfants dans notre pays, mais beaucoup reste à faire pour une enfance des plus équilibrées.

Basma.H

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Pénurie de liquidités: Plafonnement des retraits par Algérie Poste.

Le montant des retraits de liquidité au niveau  des bureaux de Poste a été plafonné à 40.000 DA par opération durant la semaine comprise entre le 20
et le 27 novembre 2011, indique vendredi Algérie Poste dans un communiqué.
“Compte tenu du dérèglement du calendrier des virements de salaires induit par la période de l’Aïd El Adha, nous enregistrons, pour la semaine du 20 au 27 novembre 2011, un nombre exceptionnel de virements de salaires”,précise Algérie Poste.
“Considérant la très forte demande en liquidité qui en découlera, Algérie Poste sera contrainte de plafonner provisoirement et à titre exceptionnel,le montant des retraits à 40.000 DA par opération durant la période comprise entre le 20 et 27 novembre 2011”, explique la même source. Algérie Poste rassure,toutefois, que “tout client se trouvant dans un besoin pressant et indispensable peut solliciter auprès du chef d’établissement la délivrance d’un chèque certifié jusqu’à concurrence de son avoir au profit du bénéficiaire qu’il aura désigné”.

 

Samia SE

 

 

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