Les brèves de la wilaya :Dilapidation des deniers ,Amar Tou épinglé,29 tonnes de kif saisies,

Dilapidation de deniers publics, faux et usage de faux

Un ancien cadre de la Cnac dénonce

Par : Hafida Ameyar

La Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac) a-t-elle épurée sa situation dans le domaine de l’activité formation-réinsertion ? La question se pose, dès lors que des cadres et agents de la direction régionale de la Cnac de Sidi Bel-Abbès, ainsi qu’un responsable du centre de formation professionnelle pour garçons de cette ville ont été impliqués dans une triste affaire de dilapidation de deniers publics, passations illégales de marchés publics, faux et usage de faux. Le verdict, rendu par le tribunal de Sidi Bel-Abbès, en janvier dernier, est le suivant : l’ancien directeur régional de la Cnac et l’ex-directeur du centre de formation ont écopé chacun d’une peine de 18 mois de prison ferme et 200 000 DA d’amende, alors que l’assistant du premier cité et un agent de la caisse ont été condamnés à 12 mois de prison ferme et 20 000 DA d’amende.
Sur un autre plan, l’ancien chef de mission inspection de la Cnac, M. Z., est revenu à la charge, pour déterrer un rapport de mission qu’il a établi, il y a près de 5 années, sur demande de sa hiérarchie, suite à un travail d’inspection dans différentes directions régionales de la caisse (Saïda, Naâma, Aïn Témouchent, Tlemcen) et dont la dernière mission était consacrée à la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Selon M. Z., le rapport de mission, transmis en 2007 à la direction générale de la Cnac, faisait déjà état de “surfacturation des fournitures d’œuvre” (ciment, sable de rivière, briques pleines, gravier, parpaing, faïence, carrelage, plinthes, interphones, fer rond et fer d’attache, etc.,) et tirait la sonnette d’alarme aussi sur “le faux et usage de faux, ainsi que sur la non-application de la loi portant code des marchés publics”. “À Aïn Témouchent, les  chômeurs allocataires inscrits officiellement à la Cnac n’avaient pas bénéficié de la formation-réinsertion, parce que la fourniture d’œuvre était à la charge de la wilaya et donc du centre de formation. Cela n’intéressait pas la direction régionale de la Cnac, car il n’y avait pas de dépenses. Mais, ailleurs, les directions régionales de la caisse avaient procédé à la surfacturation des fournitures d’œuvre”, a expliqué l’ex-chef de mission.
“D’autres personnes sont impliquées dans cette affaire”
Ce dernier a également soutenu que “la direction régionale Cnac de Sidi Bel-Abbès était la seule à avoir dépensé près d’un milliard de centimes pour les fournitures d’œuvre, alors que dans d’autres directions régionales, les dépenses n’avaient pas dépassé les 150 millions de centimes”.
M. Z. a en outre noté que pour l’affaire de Sidi Bel-Abbès, “le tribunal est arrivé aux mêmes conclusions” que celles portées dans son propre rapport d’audit. Seulement, la sentence du tribunal ne semble pas le satisfaire “à 100%”. “Je combats depuis longtemps la corruption et je ne peux pas cautionner cette injustice. En plus des 4 personnes écrouées, il y a d’autres personnes impliquées dans cette affaire, des responsables désignés comme témoins seulement”, a-t-il déclaré. Pour M. Z. “les conclusions de la police judiciaire de Sidi Bel-Abbès” sont toujours là pour confirmer ses dires.
L’ancien chef de mission de la Cnac est aujourd’hui retraité et traîne une maladie chronique, le diabète, avec risque de cécité. Dans son témoignage à Liberté, M. Z. a rappelé avoir envoyé, à l’époque où il travaillait encore à la Cnac, trois demandes d’audience au ministre du Travail, en respectant la voie hiérarchique. Des demandes restées sans réponse.
Selon lui, les dirigeants de la Cnac l’ont “poussé à prendre sa retraite”, après lui avoir fait subir “des pressions” et après l’avoir accusé, en conseil de discipline, de “divulgation de secret professionnel”. “Une dilapidation ou un faux et usage de faux, ça se dénonce. Je pensais vraiment qu’on allait me féliciter pour le travail demandé, mais en réalité, on voulait me licencier”, a révélé notre interlocuteur. En 2009, soit près de deux ans après son départ à la retraite, l’ancien chef de mission de la Caisse nationale d’assurance chômage est traîné devant le tribunal de Sidi M’hamed, pour diffamation, à la suite de la publication d’articles, dans la presse privée, sur le dossier Cnac de Sidi Bel-Abbès.
La justice prononce le verdict suivant : 2 mois de prison avec sursis et 100 000 DA d’amende contre lui. M. Z. fait alors appel auprès de la cour d’Alger : celle-ci confirme le jugement du tribunal de Sidi M’hamed, en réduisant toutefois l’amende à 50 000 DA. L’ex-cadre de la Cnac ne baisse pas les bras et introduit un recours auprès de la Cour suprême. Le 24 novembre 2011, cette dernière confirme le jugement de la cour d’Alger.
En janvier 2012, le verdict du tribunal de Sidi Bel-Abbès tombe, incriminant notamment des cadres supérieurs  de la caisse. “Je n’ai pas admis, lors de l’audience au niveau du tribunal de Sidi Bel-Abbès, qu’on ne m’ait pas donné l’occasion de témoigner pleinement, alors que je suis la plaque tournante de l’enquête menée par la brigade économique et financière de cette wilaya”, a déploré
M. Z.
Il y a à peine un mois, ce dernier a saisi, par lettre recommandée, le président de la République, persuadé que cette fois, il sera écouté et ce, d’autant que “le président Bouteflika lui-même nous incite à dénoncer les crimes économiques”.

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Amar Tou épinglé par la commission de surveillance des élections à Sidi Bel-Abbès

Amar Tou épinglé par la commission de surveillance des élections à Sidi Bel-Abbès
La commission communale de surveillance des élections législative sa dénoncé les agissements du ministre candidat du FLN Amar TOU qui mène ces derniers jours une campagne pour briguer un siège à l’hémicycle .Dans une requête adressée à la commission locale des magistrats et dont une copie a été remise à la presse, le candidat est accusé de transgresser l’article 197 de la loi organique relative aux élections. On reproche au candidat du FLN de se comporter en ministre lors de ses rencontres avec les citoyens. On signale que des promesses de recrutements et de permanisation  sont proliférées par le candidat à l’égard des jeunes désœuvrés des communes du sud de la wilaya. La visite effectuée par le ministre candidat dimanche dernier à la chaine de l’entreprise nationale des industries électroniques ENIE a été la goutte qui a débordé le vase pour faire réagir des partis politiques qui se sont plaints à la commission de surveillance qui à son tour a saisi la commission des magistrats. Dans le communiqué , la commission soulignera la gravité des faits commis par un ministre du gouvernement sensé veiller au grain pour garantir un scrutin transparent comme annoncé par le président de la république et relayé tout récemment par le ministre de l’intérieur . Y aura-t-il des sanctions comme le prévoit la loi ? On est pour le moment incapable de répondre à cette question qui est du ressort exclusif des magistrats.
D.M.

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UN MILLION DE FUMEURS ENVIRON EN ALGÉRIE

Plus de 29 tonnes de kif saisies en deux mois

Par Abdelkrim AMARNI – Mardi 24 Avril 2012
Il ne se passe pas en effet un jour, ou presque, où n'est pas signalée une saisie de kif traitéIl ne se passe pas en effet un jour, ou presque, où n’est pas signalée une saisie de kif traité

Le nord-ouest frontalier du pays est infesté par les narcotrafiquants.

Quelque 29,37 tonnes de kif traité ont été saisies durant les seuls mois de mars et avril par les services de la Gendarmerie nationale, les brigades des gardes-frontières ainsi que les services de sécurité.
Il ne se passe pas en effet un jour, ou presque, où ne sont pas signalées une saisie de kif traité, l’arrestation de contrebandiers de drogue, une course-poursuite le long de nos frontières… (de l’Ouest surtout) derrière des narcotrafiquants de drogue qui ont décidé de faire de l’Algérie un pays de transit vers d’autres pays d’Afrique du Nord, du Sahel et aussi de l’Europe où la «demande» est de plus en plus accrue avec la source en devises que pourrait générer ce trafic.
Les services de sécurité affirment que 50% seulement de la drogue qui transite par nos frontières sont consommées par le million de fumeurs algériens qui s’y adonnent. L’autre moitié est «refilée» aux autres pays voisins, d’où cette menace pour l’Algérie devenue une vraie plaque tournante de ce trafic infâme.
Les services concernés par la lutte anti-drogue ne doivent en aucun cas baisser la garde comme l’ont cru ces contrebandiers pendant la période de la campagne électorale en cours chez nous. Cette période, a suscité un certain espoir chez les contrebandiers pensent que les services de sécurité lâchent un peu de lest le temps que durera la campagne. Ils ont été mal inspirés car les dispositifs sécuritaires mis en place, notamment par la GN, qui active en étroite collaboration avec les gardes-frontières, n’ont eu cesse de réaliser nombre de saisies de kif traité et autres stupéfiants.
Le bilan des activités de la GN lors des mois de mars et avril, nous apprend que la plus grande quantité de kif traité a été saisie au premier trimestre 2012. Au cours de différentes opérations, plusieurs quintaux de kif traité ont été confisqués à Oran et dans la daïra de Maghnia (w. de Tlemcen) a annoncé dimanche ce corps de sécurité.
Toujours à Oran, devenue un carrefour incontournable pour les narcotrafiquants, de par son port et sa proximité avec les frontières terrestres de l’ouest du pays, ce sont 43 kg de kif traité qui ont été saisis en 430 plaquettes de 100 grammes. Cette opération a été effectuée sur un véhicule devant embarquer à bord d’un navire en partance vers le port d’Alicante (Espagne).
Deux jours plus tôt à Ghazaouet (w.Tlemcen), une quantité de 20 quintaux de kif traité a été saisie. La drogue était emballée dans 80 colis de 20 kg chacun.
Près de 12 kg de kif traité ainsi que des quantités importantes de comprimés de psychotropes ont également été saisis à Jijel depuis le début de l’année en cours, a-t-on encore signalé.
Les opérations menées dans la région du sud-ouest du pays ont permis la saisie d’au moins 1,42 tonne de kif traité au premier trimestre 2012, alors que 204 plants de pavot ont été récupérés.
Quelque 10 quintaux de kif traité ont été saisis quelques jours auparavant dans la wilaya de Nâama, a indiqué la GN.
L’ouest du pays se distingue ainsi par de nombreuses saisies et arrestations liées au trafic de drogue. A Saïda, les services de la GN de cette ville, ont procédé dans la nuit de dimanche au lundi 16 avril à la saisie de 50 quintaux de kif traité dissimulés à bord d’un camion.
Dans le nord-est du pays, à Tébessa, un homme a été arrêté en possession d’une quantité de 10,5 kg de kif traité. Dans la même ville, environ 120 kg de kif traité ont été saisis la même semaine sur quatre individus. Toujours à Tébessa, une quantité de 60 kg de kif traité a été saisie en avril.
A Batna, une quantité de 11.127 kg de kif traité a été saisie début avril par les services de la police dans deux opérations distinctes. D’autre part, est signalée la saisie de 20 kg de kif à Aïn Oulmène (Sétif).
A Maghnia (w.Tlemcen) une perquisition dans un domicile a abouti à la saisie de 166 kg de kif traité. Cette même opération a permis de démanteler un réseau spécialisé dans le trafic de stupéfiants à travers plusieurs wilayas du pays. Cinq véhicules destinés au transport de drogue et une somme de 770.000 DA ont été saisis. Au cours du premier trimestre 2012, 38 personnes ont été arrêtées, 259,6 kg de kif saisis, et la confiscation de 10.130 psychotropes, 30 grammes de cocaïne et 45 tubes de comprimés hallucinogènes.
On informe d’autre part l’arrestation de 7 personnes en possession de 200 grammes de kif traité et de 30 comprimés de psychotropes. Une autre saisie effectuée à Sidi Ali Boussidi (w. Sidi Bel Abbès) a permis la mainmise sur 20 kg de kif. A Tlemcen, une quantité de plus de 180 kg de kif traité a été saisie vendredi 13 avril. Pour rappel, près de 60 quintaux de kif traité ont été saisis depuis le début l’année en cours.
Fin mars à Alger, la police judiciaire de la GN a saisi 1963 kg de kif traité et 10.056 psychotropes

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Sidi Bel Abbès :Un cambrioleur écope de cinq ans de prison ferme

L’auteur de cinq vols consécutifs, commis avec effraction dans des maisons, a été épinglé par la police judiciaire et condamné à cinq ans de prison ferme.

Le communiqué de presse précise qu’une enquête diligentée par les éléments de la 8e Sûreté de wilaya suite à plusieurs cambriolages commis dans la ville de Sidi Bel Abbès, a enfin abouti à l’identification de l’auteur principal, le dénommé W. M., âgé de 20 ans, grâce aux empreintes relevées sur les lieux. Le communiqué précise que la perquisition du domicile du mis en cause a permis aux policiers de mettre la main sur quelques objets volés et le matériel utilisé pour commettre ces forfaits.

S. D