Les Brèves : Tentative d’immolation,Chute de production du miel

Sidi Bel Abbès Tentative d’immolation par le feu à Sidi Lahcen
Un drame a secoué les habitants du chef lieu de la daira de ‘’Sidi Lahcèn’’, à 3km de Sidi Bel Abbès, dans la soirée du mercredi à jeudi, lorsqu’un jeune de 31ans a décidé de mettre fin à sa vie, en s’immolant avec de l’essence.
Selon des témoins oculaires, le jeune homme était prés de son domicile au quartier ‘’NOVIO’’. Transformé en torche vivante, ses voisins n’ont pas pu intervenir en attendant l’arrivé de l’ambulance. D’après des sources hospitalières, la victime souffre de brûlures de troisième degré, et il est toujours sous observation au CHU docteur Hassani, mais dans un état jugé très grave. Les causes de ce terrible acte ne sont pas encore connues, mais selon des sources fiables, elles seraient liées à des problèmes familiaux.
D. S.
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180 quintaux récoltés cette année par les 500 apiculteurs de la wilaya
Chute de la production de miel à Sidi Bel-Abbès

Avec un effectif de plus de  500 apiculteurs en activité, la filière apicole
aura enregistré, cette année, dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, le niveau de production le plus faible de ces trois dernières années, passant ainsi de 450 quintaux en 2009,
200 en 2010, à moins de 180 quintaux en 2011. Selon Kechar Kaddour, ingénieur agronome et 1er vice-président de l’association des apiculteurs
professionnels, «une telle chute de production ne peut s’expliquer que
par la conjugaison d’un certain nombre de facteurs défavorables qui a eu pour effet de retarder la floraison des arbres fruitiers au printemps dernier, perturbant ainsi
considérablement le cycle naturel de l’alimentation des abeilles et la conduite des ruchers dans leur ensemble jusqu’à leur entrée en production. » Il citera, à ce titre, «la
faiblesse et la mauvaise répartition de la pluie enregistrées les mois de mars et avril derniers ainsi que l’effet néfaste de certains désherbants chimiques utilisés à l’excès par les agriculteurs de certaines zones mellifères. » Abordant la question du
développement de la filière et  du triple intérêt économique, social et environnemental qu’elle revêt pour le secteur agricole, notre interlocuteur mettra surtout l’accent à
la fois sur le volet formation «afin de rendre effective la professionnalisation du métier d’apiculteur» et le problème de l’assurance du patrimoine apicole «qui tarde à prendre
forme selon une formule moins contraignante pour être à même de couvrir tous les risques inhérents à la pratique de l’apiculture “

A. ABBAD
CORRESPONDANT DE LA VOIX