LES LUNDIS de L’HISTOIRE: LA VILLA CLAIRETTE EXISTAIT DÉJÀ AU TEMPS DES CARAVANES

Dans une ville coloniale, le choix des sites et de leur implantation dépendait d’une stratégie générale de l’armée coloniale. Donc, pour pouvoir écrire et analyser l’Histoire de cette villa, il est nécessaire de comprendre d’abord les conjonctures de l’époque, ou du moins de comprendre l’esprit dans lequel elle a été créée. C’est-à-dire la volonté d’extension d’une ville purement coloniale. Une grande partie du Patrimoine Historique reste jusqu’à présent dans la posture du déni. Cette villa Clairette en est la preuve. C’est une réalité. Son « sens » rassemble et divise à la fois. Puisque, les questions qu’elle soulève renvoient indéniablement aux concepts de sens et de reconnaissance du concept « patrimoine ».
Le cas de Sidi-Bel-Abbès, la villa clairette n’a surement pas été bâtie par hasard près de la porte de Mascara?!  Son architecte, ce qu’il n’avait sûrement pas prévu, c’est qu’elle sera finalement un Débarras. Quel dommage ! Comme beaucoup de « Bel-Abbésiens » , je suis attiré, aimanté par ma ville natale. J’essaye tout simplement de saisir. Alors ! J’écris et je crie.
I-Topologie de la villa.
La topologie joue un rôle primordial dans l’orientation d’une ville. Le plan du Capitaine Prudon  a lui aussi, un rapport avec les données de cette Villa. En effet, au niveau spatial, on peut tracer une ligne droite de la porte de Mascara vers le camp des Spahis (Campo). Le tracé de l’enceinte de la villa est ainsi conforme à un double objectif de rationalité : celui du contrôle stratégique (Observation, ravitaillement…etc) tout en occupant la route de Mascara et tout son plateau pour une visibilité totale depuis le hameau du Mamelon permettant ainsi la domination des routes commerciales notamment « le Marché Indigène », l’un des plus importants en Algérie et qui se situait au nord est de la ville. Il est évident à ce moment que la stratégie de guerre s’ajoute à celle de l’embargo pour coloniser la plaine de la Mekerra. Le deuxième objectif, étant bien entendu « intimider » l’indigène par une architecture assez impressionnante ou tout au moins un symbole architectural de l’Algérie pacifiée. Rappelons-nous, la formule d’un grand théoricien du colonialisme français.   “C’est à côté ou au milieu de celles-là que nous nous établissons pour empêcher ou pour réprimer leurs révoltes ».( Tocqueville, Alexis De).
Il est évident de constater aussi, que les français ont énormément bénéficié de la présence turc en Algérie. Les « Turcos » musulmans (Un synonyme des Spahis) vaincus allaient servir ce plan pour constituer les troupes de Spahis et cela depuis le début, c’est-à-dire depuis 1844. N’est-ce pas mieux que de transporter ces Turcs vers la porte sublime de Souleymane le Magnifique à Constantinople ?! Ils ont donc conservé avec soin le plus grand nombre d’entre eux à Sidi-Bel-Abbès en recrutant localement aussi.
La colonisation du territoire de Sidi-Bel-Abbès étant engagée tant au niveau régional que local, il est donc inutile de se demander ce qui justifie l’implantation du campo des spahis ? La réponse est claire : L’existence d’une population « indigène belliqueuse » aux alentours. Notamment, les Ouled Brahim, les Ouled Slimane et les Hassasnas et bien entendu les Béni-Hachem cantonner un peu loin depuis les amonts de Ain-Fekan et Oued el-Hammam.

 

II- L’histoire se fait avec des documents.
J’ai bien écris noir sur blanc dans la première partie que : « Cette villa connue par Clairette est en attente d’écriture de son Histoire ». En effet ! Cela exige des documents, « pas de document, pas d’Histoire » ! En plus, d’une méthode. [Le choix. Il faut poser des questions. N’en déplaise à certains poser une question est plus difficile que d’y répondre. Rassembler l’heuristique (avec critique) comme les sources écrites, rap d’archéologues ou d’architectes, les images, les témoignages et les vestiges, objets, monuments notamment. ]
Bon ! Le témoignage n’est jamais suffisant ! Le copropriétaire héritier de la propriété a promis de nous offrir des documents écrits. Le Nationalisme a des aspects Politiques, Culturels, Sociaux   et Sportifs  (comme MCA, CSC, USMBA….). Mais aussi économiques comme acheter un foncier ! N’a-t-on pas fait une grosse erreur avec la spoliation des terres de beaucoup d’algériens en glorifiant une révolution agraire stupide !? Le nationalisme ALGÉRIEN est un concept très spécifique.

Le plus important ce n’est pas son propriétaire ! Mais plutôt la causalité de sa construction est de sa  démolition . Il arrive quelquefois qu’un mot jeté au hasard démolit un brillant château bâti sur les nuages.Sans titre
Depuis la fondation de Sidi Bel Abbes,  Petit Paris s’agrandit donc peu à peu, avec les lieux nécessaires à la vie publique (jardins, églises, mairie, écoles…). En 1873 déjà,  le quartier « village arabe » est né (El-Graba). Vers la fin du 19° siècle  en 1880,  l’administration poursuit sa stratégie coloniale d’extension par la création d’autres quartiers en dehors des remparts, le quartier Mamelon (Eugène Etienne en 1921 devenu Sidi-Yacine) était prédisposé à l’avance à jouer ce rôle d’assujettissement dans la politique d’assimilation. Voilà, pourquoi l’étude du cas de la ville de Sidi Bel Abbes devient très intéressant.
Durant le centenaire en 1930, le style néo mauresque était pratiquement mort. Il était déjà, au début du XX°, en déclin partout. La villa Clairette fut abandonnée et jetée aux « indigènes ». Voilà en résumé le fil rouge de l’Histoire de cette villa et de toute la ville en général. Enfin! Bref, c’est le début de son Histoire, beaucoup reste à faire.
C’est parti ! Je viens d’allumer la mèche. Attendant pour voir la suite pour répondre aux trois questions de la première partie et pourquoi pas d’autres ? Tout en gardant la lanterne dans la main gauche ! A qui veut poursuivre !

III- La clé du mystère.
Le nom de la villa est la clé du mystère. Sans doute attribué suite au succès du titre amusant de la trop célèbre opérette lyrique « Les 28 jours de Clairette »  écrite à Paris par Roger Victor en mai 1892.Un grand succès avec 236 représentations partout ; France, Belgique, Tunisie, Maroc ….et à Sidi-Bel-Abbès aussi qui était à l’époque très réputée par son « théâtre militaire ». L’ouvrage était qualifié de vaudeville-opérette par ses auteurs et en effet, le sujet est vaudevillesque à souhait, (genre “vaudeville à caleçons”, avec lits sur scène).
C’était de plus, un sujet militaire ; aussi, ce qu’on appelle (ra) le “comique troupier” y trouve largement son compte. D’ailleurs, l’opérette a été adaptée en film français en 1933.
La construction de la villa des Spahis (Régiment toujours commandé par un Colonel-agha) à cette époque précise et dans la ville même de Sidi –Bel-Abbes était une idée « masquée » de la part de l’administration coloniale. Son but assimilationniste était « l’appropriation » de l’âme d’un peuple vaincu ! N’oublions pas qu’elle avait déjà pris habilement le nom du saint patron Sidi Bel Abbes El-Bouzidi.

IV- La villa monument Historique.
Malgré tout se qu’on raconte au sujet de la richesse de la région Bel-Abbesienne en vestiges Historiques, le Camps de Bossuet –pénitencier- est pourtant le seul monument de la wilaya 22, à être classé officiellement monument national. La comparaison avec d’autres est à mes yeux flagrante.
La protection au titre des monuments historiques n’est pas un label mais un dispositif législatif d’utilité publique légiféré par l’État Algérien et basé sur des principes d’analyse scientifique (d’une commission). Ce n’est pas à moi de trancher sur le classement de cette villa : Est-elle un monument Historique, Oui ou Non ? Seulement ! Il se trouve que dans cette rubrique des lundis, j’entame un travail d’Histoire visant notamment à expliquer, analyser (à ma manière) et compléter, par typologie la liste du patrimoine local. Je prend mes responsabilités à travers des résumés d’articles, pour contribuer et aider les associations dans leur engagement de protection du patrimoine de la ville à faire mieux.clairette

 

 

 

 

 

 
Il faut préciser que beaucoup de types de biens dans notre ville sont susceptibles d’être inscrits pour être protégés : Les vestiges archéologiques, jardins, parcs, lac, prison, fontaine, objets mobiliers et immobiliers, une peinture, un arbre, une montagne …et tout objet qui atteste l’existence, la réalité de quelque chose et qui peut servir de témoignage du passé pour les générations futures. Dès lors que sa conservation ou sa préservation peut, en fonction de « certains critères : historiques, artistiques, scientifiques et techniques» être considérée comme d’intérêt général. Les barbares détestent la science et détruisent les monuments, les hommes libres les aiment et les conservent. Cependant, la situation est un peu ambiguë concernant le patrimoine datant de la période coloniale même si cette « ambiguïté » n’a pas empêché l’administration centrale à inscrire le camp de Bossuet à Dhaya.
Bref, selon ma propre conviction, la villa Clairette mérite d’être classée comme monument Historique de la wilaya (avec d’autres). C’est le ministère de la culture qui décide. Sa valeur est Architecturale et artistique. Notons, qu’un « monument historique » en plus d’un ensemble de critères, il faudrait toujours prendre en considération aussi la « notion de rareté », ce qui est le cas de cette villa néo-mauresque plus que centenaire. Dans la photo, en faisant un simple agrandissement .On peut voir cette villa en arrière plan.
A fortiori, il est très difficile pour une société, de se reconstruire. On me dit : «il n’a jamais été écrit que cette magnifique construction était un monument ». Comme si « tout » était écrit sur l’Histoire de Sidi-Bel-Abbes! Le but de cette chronique n’est pas de convaincre encore moins d’impressionner ! Mon but est de : « partager » l’Histoire de ma ville. Alors ! Relativisme oblige ! Il faut voir ailleurs ! Il n’y a pas qu’une seule «Histoire ». Toutefois, souvenons-nous ! Les peuples qui dorment n’ont pas d’Histoire.
Je lis encore : « De plus, pour l’avoir citée comme résidence mauresque unique, l’auteur devait certainement ignorer… pur style mauresque...».Il est ici question de style « néo-Mauresque »(et non Mauresque) qu’on situe entre 1880-1914 ! Après cette date, ce n’est plus du néo-mauresque. Il ne faut pas confondre ! Dans ce style on trouve les trois religions monothéistes. Voir le siège de la Dépêche algérienne (rue d’Izly), construite par Henri Petit en 1906, aujourd’hui récupérée par le parti RND et la grande poste d’Alger, œuvre de Jules Voinot et Marius Tondoire construite en 1910 (Un timbre lui a été dédié) . La gare ferroviaire d’Oran par l’architecte Albert Balluen en 1905. Son architecture reprend les symboles des trois religions du livre. Ainsi son aspect extérieur est celui d’une mosquée, où l’horloge a la forme d’un minaret ; les grilles des portes, fenêtres et plafond de la kouba (dôme) portent l’étoile de David les arcades aussi en nombre de six; alors que les peintures intérieures des plafonds portent des croix chrétiennes. La Villa Clairette est sans aucun doute construite bien avant ces trois monuments qui seront pourtant tôt ou tard, inscrits et classés comme patrimoine puisque les associations locales et l’administration font un travail extraordinaire. Alors ? Pourquoi pas Sidi-Bel-Abbès ?clairette2

C

Conclusion :

Si, l’on continue à ce rythme ! Il faudra faire le chemin inverse et « militer » pour l’instauration d’une liste des monuments détruits en Algérie avec un double objectif ! Le classement des monuments détruits totalement et ceux détruits en majeure partie !!! Et d’un autre coté, il faudra peut-être répertorier l’ensemble des monuments jamais reconstruits !

Un grand déséquilibre est noté en matière d’inscription et de classement des sites et monuments historiques récent des XIXe et XXe siècles est observé en Algérie, entre les grandes villes comme Alger (65 sites), Oran (33 sites) et une ville comme Sidi-Bel-Abbès (01 seul site) ! L’héritage colonial ici n’est pas seulement mal perçu, mais il est aussi en train de subir l’altération du temps et de la spéculation foncière. Tout cela se combine avec l’indifférence de la société civile. La valeur foncière a largement pris le dessus sur la valeur culturelle. C’est grave.
On peut donc, à juste titre affirmer qu’en Algérie, la notion de patrimoine architectural (Du XIXème et XXème siècles), reste complexe et ambiguë, est fortement problématique. Mon regretté père m’aurait sûrement dit : Il faut laisser le temps au temps.

AL-MECHERFI.

11 thoughts on “LES LUNDIS de L’HISTOIRE: LA VILLA CLAIRETTE EXISTAIT DÉJÀ AU TEMPS DES CARAVANES

  1. Bonsoir,
    L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne et cela me réconforte. C’est vrai que la vie est dure, mais elle l’est pour tout le monde et se mettre de mauvaise humeur n’arrange pas les choses.

    Bon ! Il est sans doute utile de « préciser » à mon ami Dr Reffas que la photo paradoxale en page de garde est un document rare. Sa source est le fonds iconographique (GGA-déprt d’Oran) des archives d’Aix en Provence concernant la ville de Sidi-Bel-Abbès. Cette copie vaut une fortune pour les collectionneurs. Elle est introuvable sur le net [Vous pouvez poser la question à Google !]
    C’est une liasse de papiers qui appartenait à un collectionneur (on y trouve aussi des documents originaux de Paul Bellat ! )

    J’ai consulté l’originale (et j’ai pris une copie avec 3000 pixels).Cette photo, pourtant nous donne l’occasion à voir ce qui ne se montre pas au premier coup d’œil ! Une caravane au premier plan et une villa en arrière plan. Cette idée d’un « temps qui passe » est très présente dans ce document d’archive (Qui est une carte postale datant du 1 Octobre 1904.La villa doit être construite bien avant cette date ! Certains, l’on sans doute déjà enregistrer même avec un 600 pixel pour faire un agrandissement et voir de prés l’arrière plan).

    Le commentaire de Mr Karim sur les caravanes, nous « propulse » loin sur la ligne de chemin de fer ( train) : Arzew-Saida.
    Toutefois, l’enjeu économique n’était pas seulement le blé, mais aussi l’alfa et le Charbon. Sud-Vers Arzew Via Tenirra ou Tessala.
    Saida b’ida wa machina ghaliya !!! La ligne 1887 et celle de 1909 (étroite abandonnée dans les années 50) prouve que l’enjeu économique à aussi son importance .
    Au sujet es pistes des caravanes :C’est absolument vrai le circuit existait avant l’arrivée des français. La route de Mascara était traversé par les pelerins aussi.
    L’arrière plan, lui nous emmène droit au but. Il faudra associer un architecte et un archéologue si l’on veut aller plus loin dans ce débat. Nous savons bien que ce que nous faisons tous n’est qu’une goutte dans l’océan.

    1. @al macharfi
      L’obeservation de la caravane m’avait rapelé aussi, les recits que j’ai entendu des anciens qui cotoyaient les colons a temouchent vers une date un peu recente les années 40. Les colons n’avaient de moyens de transporter la marchandise. Alors des caravaniers venu du sud proposaient leurs services. Ces caravaniers travaillaient comme de saisonniers. Si voulez ils constituaient notre actuelle societé nationale de transport routier la celebre SNTR…IL faut se rappeler aussi la politique du colonisateurs ”jamais d’installation de société de transformation dans les pays colonisés” le terroire ne doit servire que source de matiére premiére.
      Si vous voulez aussi de bonne archive sur l’alfa il y avait la bibiotheque de l’ecole national d’agriculture..Vous trouvez des archives comme des rapports degarde forestiers et des ingeneiurs français qui travaillait pour la compagnie de l’alfa..
      ”J’avais eu l’occasion de lire un paragraphe qui restait dans ma mémoires. C’etait un ingeneiur français qui notait que les arabes lorsqu’ils mettaient en balle l’alfa ils la bourrent de pierre de toube pour augmenter son poids. La campagnie achetait sans doute au quintal ….voila pourquoi la france n’a rien pu faire devant l’algerien..

    2. Bonsoir mon ami Al Mecherfi.

      Tous les objets de collection sont des objets rares. Quels sont les particularités d’un objet de collection? Eh bien, prenons comme exemple la carte postale que vous aviez mis en page de garde comme vous le dites. A mon avis je peux citer: Le cachet de la poste (forme, les caractères et disposition des intitulés comme la date et le nom de cité), le timbre (unicolore ou multicolore, le nom de la monnaie et le prix , la forme géométrique et le type de bordure c’est à dire sinusoidale , rectiligne ect),
      la qualité du papier ,la qualité de l’image , les couleurs et les astuces utilisées pour identifier le pays ou la région. Enfin, la signature de la carte postale, c’est à dire le nom du laboratoire. Toutes ses particularités désignent la place de l’objet dans la collection, où la notion de temps est précieuse. Ce qui est sûre, c’est que durant la conquête de la France en Algérie, le chameau et le palmier faisaient partis du décor de la carte postale durant la fin du 19é siècle et la première moitié du 20 siècle. Le message est clair; la superposition de deux images qui indiquent l’effort de la France à moderniser l’Algérie du chameau et de la khaima, avec dans le fond une construction de type Européene. A mon humble avis, cette carte postale est de type coloniale pour la publicité d’une conquête positive. Concernant les moyens de communication qui existaient déjà au cours du 19 siècle, on peut citer la ligne de chemin de fer Tlélat -Sidi Bel Abbès au début de l’année 1877, pour atteindre Ras El Ma -Crampel via Tabia vers 1884. Les autres destinations vers Mascara et saida était assurées par des sociétés de transport avec les voitures du siècle sur chemins carrossables, et ce avant l’extension du chemin de fer au début du 20é siècle pour relier sidi bel abbès à mascara en passant par Sfisef et Tizi.
      Mon ami Al Mecherfi, à mon humble avis, la villa Clairette ne peut être alignée à la période des caravanes de chameaux, surtout cette colonne que le laboratoire de cette période a voulu ajouter sur la carte postale où figure la fameuse villa “spahis”.
      Mon ami Al Mecherfi, je tiens à vous transmettre mes sincères amitiés, et tout commentaire qui vient de ma part est dénué de toute arrière pensée. Au contraire, la rigueur dans les analyses des faits ne peuvent que faire avancer le débat pour un résultat probant.
      Mes amitiés.

  2. Si vous voulez comprendre un peu le détournement de l’histoire de l’algerie il faut fréquenter les agha et bachagha de l’epoque des othomons. L’islame a été isolé allons nous ire au maroc. Les turques avaient toute la latitude et la facilité d’imposér leur islame a la maniére la judeo chretieneté.
    Les turques ont prie le pouvoir en algerie, ont gelé l’activité des autorité religieuses, et ont imposé leur juges et leur maniére de juger. La suite sera connu. Ce ramasser le Kadi comme argent et biens des algeriens les distribué aux algerien pauvres.cette fonction a été abrogé et le kadi fut remplacer par un des leurs a agha etc..ces gens la qui ont remplacé le kadi dans sa fonction et puisqu’ils étaient inféodé au turque toute la zakate et les sadakates doivent etre transferer sur compte. Il est possible que cette villa clairette symbolisait le lieu de ce Compte..lorsque les europeens ont remplacé les turque, ils ont continué dans le meme syteme et l’ont un peu développer par la mécanique le telephone et lorsque les bachagha ne servait plus ils furent remplacé par une adminitration ou hotel des finances

  3. Bonjour,

    La critique, nous Algériens, nous sommes très forts. La rubrique ‘Les Lundis de l’Histoire’ est d’abord une voie qui permet de conscientiser le lecteur Belabbésien de l’histoire de sa ville et ce quel que soit le lieu qui sera présenté ou discuté dans cette rubrique. En principe, l’approche qu’on doit suivre et les commentaires qu’on doit ramener, ne doivent pas décourager l’auteur ou le présentateur de cette rubrique. La villa Clairette, Djenane El-Baylek, Dar El Askri et les autres sujets qui ont précédés et dont je n’ai pas eu l’occasion de les lire, peuvent nous donner cet engouement d’approfondir à notre tour le sujet présenté. Je crois que l’effort déployé par Monsieur Al-Mecherfi, même si sa fonctionnalité est l’histoire, ce domaine n’est pas une science exacte. Pour vous dire, qui n’a pas vu le film de ‘Cheikh Bouamama’ dont le scénario était inspiré d’une thèse de doctorat de Monsieur Boualem Bessaih et qui retrace l’histoire de l’insurrection de Cheikh Bouamama. Historiquement, les deux personnages Cheikh Bouamama et le poète Belkheir, n’ont jamais combattu ensemble et n’ont jamais étaient ensemble, d’ailleurs l’auteur lui-même le dit lors d’une présentation de son film. Cela veut dire que lorsqu’on relate une histoire, dès fois il y a des perturbations historiques et surtout lorsqu’on n’a pas assez de documentation qui retrace cette histoire.

    Ce que je dire par là cher(e)s concitoyen(ne)s, c’est d’essayer d’enrichir la discussion par nos commentaires au lieu de toujours critiquer l’effort de l’auteur. Si parmi vous, il y a ceux qui ont suivi les émissions se rapportant à Apocalypse première ou deuxième guerre mondiale et surtout le débat se rapportant à la réalisation de ces émissions sur les faits, les dates et puis même le son et la couleur ; les metteurs en scènes Isabelle Clarke et Daniel Costelle s’appuient dès fois sur des éléments peu fiables. Et pourtant, ces personnes sont de vrais professionnels en histoire.

    En conclusion, laissons Monsieur Al-Mecherfi, nous faire découvrir l’histoire de notre chère ville et aidons-le par nos recherche et nos commentaires pour approfondir l’histoire de Bel-Abbes.

    Bon courage Al-Mecherfi!

    1. Bonjour Bélabsien

      Je suis entièrement d’accord avec vous. Un commentaire doit être étalé avec un esprit critique et non de critique. L’esprit critique ne peut que servir l’intéréssé dans ses approches vis à vis de ses tentatives dans le seul but d’élucider l’histoire d’une cité donnée, Découvrir l’histoire de Bel-Abbès ou d’une autre ville n’est pas une mince affaire, même si vous êtes historien. Ce dernier doit s’appuyer sur la méthodologie et les sources fiables pour conquérir son espace de recherche. En histoire, on a pas le droit de faire de ses propres sentiments des affirmations. L’âme de l’histoire repose sur des “questionnements”. A titre d’exemple, pour un historien avéré, une photo ne peut constituer d’emblée une preuve pour dégager à travers elle une affirmation. Donc, chaque personne possède sa façon de réagir qui est liée à ses capacités d’ordre morale et intellectuelle où la rigueur est omniprésente. Je suis convaincu que notre ami Al Mecherfi fait d’énormes progrès, et la critique saine ne peut que l’aider dans sa démarche. Un débat basé sur les applaudissements s’estompe de facto. Seule la rigueur est une promesse de réussite. Malheureusement, elle fait défaut dans notre pays, et nous sommes entrain de subir.
      Mon premier commentaire, s’inscrit dans une critique saine, dénué de toute tentative malsaine. Je vous remercie monsieur Bélabesien. Amicalement.

  4. c’est facile de comprendre..ces caravanes sont ici pour transporter le blé du sud de bel abbes vers les ports..a l’époque il n y avait pas de camion. ni de chemin de fer..il faut voir a quel période fut construite la ligne ferroviaire saida bel abbes port d’Oran ..c’est a dire que circuit existait bien avant les français..Le blé allait vers le port ensuite vers la Turquie ou ailleurs..je ne sais pas s’il y avait la négoce du blé au port d’Oran..le même circuit il a seulement changer de main des turques vers d’autres..

  5. Bonjour mon cher ami Al Mecherfi.

    Je t’informe que je suis au début de mon congé, le temps de savourer la tranquilité au sein de ma petite famille qui me permettra de terminer mon second ouvrage.
    Mon ami Al Mecherfi, le titre de votre contribution signifie que vous désirez coûte que coûte valoriser cet éddifice dans la notion du temps, car ce dernier est un critère très important dans la valeur historique d’un site. Une colonne de chameaux qui passent tout près de la maison “Clairette” ne donne pas le droit à une estimation lointaine dans le temps. De nos jours, on peut constituer une caravane de chameaux pour passer devant n’importe quel édifice des temps modernes.
    Mon ami Al Mecherfi, la conservation ou plus exactement la protection est un acte citoyen quant à la survie du patrimoine historique dans toute sa dimension, particulièrement architectural, ou bâti. Malheureusement, dans notre pays, cette culture est absente surtout chez les personnes qui sont censées à encourager de telles initiatives en facilitant l’adhésion à tout un chacun. Sidi Bel Abbès et ses proches environs à travers lesquels sont issues les premiers habitants de la ville, c’est à dire l’assise du contenu humain(rappel historique nécessaire), est dotée d’un immense patrimoine historique, dans lequel se trouve des sites d’une portée universelle.Malheureusement, cette richesse multidisciplinaire est très mal exploitée, sinon ignorée, et de ce fait elle est entrain de dépérir.
    Mon ami Al Mecherfi, à mon humble avis, un monument historique est lié à un passé vécu à travers les générations et leurs rapports avec tous les aspects dont ils dépendaient, à savoir environnemental,social, culturel et économique. De ce qui précède, on peut mesurer la valeur du monument historique. Quand je cite le terme génération, je met en évidence l’homme et son environnement global.
    L’ordonnance 67-281 du 20 décembre 1967, relative aux fouilles et à la protection des sites et monuments historiques et naturels qui s’inspire fortement des textes de l’époque coloniale, sinon leur reconduction avec de légères retouches( loi du 30 mars 1887, loi du 21 avril 1906 et la loi du 02 mai 1930), et la loi 98-04 du 15 juin 1998 relative à la protection du patrimoine culturel, demeurent les seuls références officielles pour le recensement et le classement du patrimoine historique. La seconde loi, qui parait à mes yeux plus complète à travers les différentes expériences acquises par notre pays, entretient certains failles qui ne lui permettent pas d’être facilement appliquée, notamment le volet historique du bâti ,combien important, légé par la présence Européenne en Algérie durant la colonisation. Jusqu’à nos jours, il n’a pas été officiellement reconnu comme partie prenante du patrimoine national architectural.
    Mon ami Al Mecherfi, dans votre texte, j’ai retenu deux élements que je considère considère importants:
    – La construction de la bâtisse dans un espace stratégique, qui peut-être permettait une surveillance aigue des mouvements des troupes et autres. Dans ce sens , on peut considérer que cet immeuble était un bien militaire à des fins militaires.
    – Sa vente aux enchères indiquait peut-être, qu’elle n’était plus utile devant l’amélioration des techniques de surveillance , et aussi moins discrète, du fait que le quartier prenait de l’ampleur en matière de constructions civiles. Ainsi, elle ne servait pas uniquement comme résidence aux officiers dont les noms cités restent à vérifier (documents à l’appui). Sa vente aux enchères peut nous orienter pour dire qu’elle n’a pas été construite par un particulier, mais plutôt par l’administration militaire(reste à vérifier).
    Là où je me permets volontairement de rire, quand on veut insinuer quet cet immeuble a été acheté pour une raison qui s’inscrit dans le sentiment “nationnaliste”. Mon ami Al Mecherfi, historiquement, elle ne possède que son aspect architectural, et à savoir si les spécialistes sont de mon avis.

    Merci pour votre aimable lecture.

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