À l’occasion de la fête nationale de la presse qui coïncide avec le 22 octobre de chaque année, le wali Chibani Samir en présence du procureur général, ne manque nullement de profiter de cet évènement historique pour honorer les journalistes des différents organes. Après une brève allocution, devant les autorités locales civiles et militaires, reterrassant l’histoire de la presse écrite et audio-visuelle, le commis de l’état s’engage avec subtilité dans un échange avec les journalistes « j’aime bien vous entendre », fait-il comprendre.
Ce qui est remarquable, à plus d’une occasion, le wali a horreur autant des dénigrements non fondés que des remerciements à son égard pour un devoir qui entre dans le cadre de sa responsabilité. Chibani rappelle à chaque fois, qu’il est plus disposé à entendre parler des préoccupations du citons, de leurs soucis, de solutions possibles à des problèmes d’intérêts général. Le bien être du citoyen et le développement de la wilaya sont placés au sommet de ses préoccupation. À chaque occasion, à chaque fête nationale ou autre, il ouvre une brèche pour provoquer des interactions sur ce sujet qui le préoccupe jusqu’à l’obsession.
Des émotions qu’il n’a pas besoin de les exprimés. Dans chaque personne, même adulte, il y reste un brin d’innocence. Elle apparaît généralement dans des situations d’énervements contre quelque chose d’injuste, contre des accusations ou des mensonges, qui vont provoquer votre spontanéité, où la transparence prend place pour ne laisser aucun espace à l’ambiguïté de la langue de bois.
En réponse à un dressement d’un semblant état de lieu alarmant sur la propriété de la ville, le wali n’a pu résister que de résumer sa réponse » je suis un commis de l’état. Ma mission est non seulement d’engager mes responsabilités dans l’accomplissement de ma mission et œuvrer pour la satisfaction des préoccupations du citoyen dans tous les domaines y compris la propreté, mais aussi de défendre le pays ». Il ajoute « L’état est un espace vital, celui qui le piétine, c’est comme s’il me piétine ». Pour conclure et lever tout équivoque, le wali appelle les journalistes à assister périodiquement à des rencontres présidées par le wali en présence de l’exécutif pour entendre par eux mêmes les chiffres des différentes statistiques afin de les communiquer en toute responsabilité à la connaissance du public, » cesser de dénigrer juste pour dénigrer. Il faut agir au lieu de juste parler. La responsabilité de construire la wilaya incombe à tous », a-t-il insinué.
Djillali Toumi